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Session 7, Canon 4 sur les Sacrements — Réfute le baptême de désir, comme on peut le voir en le comparant à des canons dogmatiques similaires sur les Sacrements en général
Objection
Dans la Session 7 canon 4 sur les sacrements en général, le concile de Trente enseigne que les gens peuvent obtenir la justification par les sacrements ou le désir de ceux-ci.
Réponse
Session 7 canon 4 sur les sacrements en général ne dit rien de la sorte. Une traduction maladroite de ce canon, en plus de la notion erronée que Trente enseigne le baptême de désir à un autre endroit dans Trente (qui a déjà été réfuté), ont conduit à cette fausse assertion. En réalité, nous verrons que la vérité est tout le contraire de ce que revendiquent les avocats du baptême de désir. Portons nos regards sur ce canon :
Quand on examine attentivement ce canon, on voit qu’il ne déclare pas que les sacrements ou le désir de ceux-ci est suffisant pour la justification ; il condamne plutôt ceux qui diraient que ni les sacrements ni le désir de ceux-ci n’est nécessaire pour la justification. Je répète : il ne déclare pas que l’un ou l’autre est suffisant ; il condamne ceux qui diraient que ni l’un ni l’autre n’est nécessaire. Il condamne précisément ceux qui diraient que ni l’un ni l’autre n’est nécessaire et que la foi seule suffit.
Considérez le canon suivant que j'ai inventé : « Si quelqu'un dit que la Vierge Marie possède la Royauté des cieux sans la permission de Dieu ou sans être digne de celle-ci, mais qu’elle n’assume cette Royauté que par usurpation, qu'il soit anathème. »
La construction de la phrase de ce canon imaginaire est semblable au canon que nous venons de traiter. Considérez-le attentivement. Après l’avoir considéré, je demande : est-ce que ce canon signifie que la Bienheureuse Mère possède sa Royauté uniquement parce qu’elle est « digne de celle-ci » ? Non, elle doit aussi avoir la permission de Dieu. Le canon ne dit pas que « la permission de Dieu » ou le fait qu’elle soit « digne de celle-ci » est suffisant pour que Marie possède la Royauté. Il condamne ceux qui disent que ni « la permission de Dieu » ni qu’elle soit « digne de celle-ci » n’est nécessaire. En d'autres termes, le canon condamne ceux qui diraient que tous les deux, la permission de Dieu et la dignité de Marie, ne sont pas nécessaires, puisqu’elle assumerait alors une Royauté par usurpation.
De la même manière, le canon 4 ci-dessus ne dit pas que les sacrements ou le désir de ceux-ci est suffisant pour la justification ; il condamne ceux qui disent que tous les deux, les sacrements et le désir, sont inutiles dans l'obtention de la justification, puisque la foi seule est tout ce dont on a besoin. En aucun cas le canon 4 n’enseigne la possibilité du baptême de désir.
On peut voir que ce canon réfute effectivement le baptême de désir quand on le compare avec des canons dogmatiques similaires sur les sacrements en général
De plus, puisque ce canon anathématise une fausse position sur la nécessité des sacrements en général pour la justification, ce qui n’est pas vrai pour tous les sacrements sur la justification doit donc être qualifié dans le canon. C’est un canon sur les sacrements en général. Pour le dire autrement, le concile de Trente ne pouvait pas jeter l'anathème sur la déclaration : « Si quelqu'un dit que l'on peut obtenir la justification sans les sacrements… » — puisque dans le cas d'un sacrement en particulier, le sacrement de la Pénitence, on peut obtenir la justification par le désir de celui-ci. Le concile de Trente l’a explicitement défini pas moins de trois fois.
Par conséquent, puisqu'on peut obtenir la justification sans le sacrement de Pénitence, pour faire de la place à cette vérité dans sa définition sur les sacrements en général et la justification, le concile devait ajouter la clause « sans eux ou sans le désir de ceux-ci » pour rendre sa déclaration applicable à tous les sacrements et leur nécessité ou l’absence de ceux-ci pour la justification.
Avec cela en tête, on peut clairement voir que Session 7 canon 4 n'affirme nulle part qu’on puisse obtenir le salut ou la justification sans le sacrement du baptême ; il traite d’une question différente dans un contexte très spécifique.
Pour prouver davantage notre argument, regardons deux autres définitions dogmatiques (une de Trente et l’autre de Vatican I), qui traitent des sacrements en général et du salut. Cette comparaison permettra de corroborer le point ci-dessus.
Avant que nous ne comparions ces deux définitions avec Session 7 canon 4 ci-dessus, le lecteur doit noter que les conciles de Trente et de Vatican I ont infailliblement défini ici que « les sacrements » en tant que tels (c.-à-d., le système sacramentel en son tout) sont nécessaires pour le salut de l’homme. Les deux définitions ajoutent la qualification que tous les sept sacrements ne sont pas nécessaires à chacun. C’est très intéressant et cela prouve deux points :
Il s'avère que chaque homme doit recevoir au moins un sacrement pour être sauvé ; sinon, « les sacrements » en tant que tels (le système sacramentel) ne pourraient pas être dits nécessaires pour le salut. Ainsi, cette définition montre que chaque individu doit au moins recevoir le sacrement du baptême afin d’être sauvé.
Notez que les conciles de Trente et Vatican I en firent un point d’honneur en définissant cette vérité pour souligner que chaque personne n'a pas besoin de recevoir tous les sacrements pour être sauvé ! Cela prouve que là où des exceptions ou des clarifications sont nécessaires pour définir des vérités, les conciles les incluront ! (Voilà pourquoi le concile de Trente a déclaré que Notre-Dame était une exception à son décret sur le péché originel). De ce fait, si certaines personnes pouvaient être sauvées sans « les sacrements » par le « baptême de désir, » alors le concile aurait pu le dire et l’aurait simplement dit ; mais il ne l’a pas dit. Rien au sujet du salut rendu possible sans les sacrements ne fut enseigné dans ces professions de foi dogmatiques. Par contre, la vérité que les sacrements sont nécessaires au salut fut définie, avec la qualification nécessaire et correcte que tous les sept sacrements ne sont pas nécessaires pour chaque personne.
Comparons maintenant ces deux définitions avec Session 7 canon 4. Voici les trois :
En comparant ces définitions, on remarque que Session 7 canon 4 de Trente (la troisième) est très similaire aux deux premières définitions dogmatiques. En réalité, ce sont presque exactement les mêmes, si ce n’est qu’on trouve deux différences flagrantes : dans les deux premières définitions dogmatiques il n'y a pas de référence à « sans eux ou sans le désir de ceux-ci, » et il n'y a pas de référence au sujet de la justification. Les deux premières définitions traitent simplement de la nécessité des sacrements pour le salut, tandis que la troisième (Se. 7, ca. 4) traite d’un sujet supplémentaire : la justification et la foi seule, et elle fait une déclaration additionnelle à ce sujet.
Il est tout à fait évident que la phrase « sans eux ou sans le désir de ceux-ci » (non trouvée dans les deux premières définitions) a quelque chose à voir avec le sujet supplémentaire abordé ici (la justification et la foi seule), lequel n'est pas abordé dans les deux premières définitions. En réalité, la clause « sans eux ou sans le désir de ceux-ci » vient directement après (directement avant dans la version en latin) la référence à la justification dans Session 7 canon 4 ! Cela sert à prouver mon point ci-dessus, que la référence à « sans eux ou sans le désir de ceux-ci » dans Session 7 canon 4 est là pour faire de la place à la vérité que la justification peut être obtenue sans le sacrement de Pénitence, mais par le désir de celui-ci, ce que Trente enseigne de nombreuses fois. C’est pourquoi cette clause « sans eux ou sans le désir de ceux-ci » n'est pas mentionnée dans les deux premières définitions dogmatiques ci-dessus traitant des sacrements et de leur nécessité pour le salut ! Si le baptême de désir était vrai, la clause « sans eux ou sans le désir de ceux-ci » serait incluse dans les deux premières définitions citées ci-dessus, mais elle n’y est pas.
Session 7 canon 4 condamne l'idée protestante qu'on peut être justifié sans les sacrements ou même sans le désir de ceux-ci, par la foi seule. Certains demandent : « pourquoi ne pas avoir tout simplement condamné l'idée qu’on peut être justifié sans les sacrements par la foi seule ? » La réponse est — comme indiqué ci-dessus — parce qu’une personne peut être justifiée sans le sacrement de Pénitence par le désir de celui-ci ! Par conséquent, Trente a condamné l'idée protestante qu’on peut être justifié sans les sacrements ou sans le désir de ceux-ci par la foi seule. Mais, une personne ne peut jamais être sauvée sans incorporation dans le système sacramentel à travers la réception du baptême. Voilà pourquoi aucune qualification ne fut faite à cet égard dans chacune de ces définitions. Considérant ces faits, on peut voir que ce canon n’enseigne en aucune façon le baptême de désir.
D’ailleurs, en regardant encore Session 7 canon 4, on remarque autre chose de très intéressant. Notez que ce n’est pas seulement la profession de foi de Trente et celle de Vatican I, mais aussi Session 7 canon 4 qui condamne quiconque dit que les sacrements de la Nouvelle Loi ne sont pas nécessaires au salut. Il n'ajoute aucune qualification, excepté que tous les sept ne sont pas nécessaires à chacun.
Après avoir déclaré que les sacrements sont nécessaires au salut (le baptême de désir n’est pas un sacrement), il ajoute à la fin de la qualification (comme l’ont fait les autres définitions) que tous les sept ne sont pas nécessaires à chacun ! Mais il n’ajoute aucune qualification que le salut peut s’atteindre par le désir des sacrements en général. Remarquez qu'il NE DIT PAS :
Il ne dit rien de cela. Le « désir de ceux-ci » a été couplé avec la référence à la justification pour la raison discutée plus haut. Tout cela sert à prouver encore que le concile de Trente n'a pas enseigné le baptême de désir — contrairement à ce que tant de gens ont affirmé.
Certains peuvent objecter que cela semble plutôt compliqué. En réalité, ce n'est pas compliqué pour quiconque y réfléchit attentivement. Et, si c’est compliqué, c’est compliqué à cause de gens qui nient la vérité toute simple qu’on doit être baptisé pour être sauvé, et qui affirment avec ténacité qu'il n’est pas nécessaire que tout le monde renaisse de l’eau et de l’Esprit Saint. Ceux qui mésinterprètent ou s’éloignent de la vérité franche et toute simple (définie dans les canons sur le sacrement du baptême) sont ceux qui rendent lourde et complexe la réfutation de leurs erreurs et/ou leurs perversions de la vérité. Si les gens répétaient et adhéraient simplement aux vérités définies dans les canons concernant le sacrement du baptême, ce serait très simple.
Le concile de Trente avait toutes les opportunités de déclarer : « Si quelqu'un dit qu'il y n’y a pas trois manières de recevoir la grâce du sacrement du baptême, par le désir, par le sang ou par l'eau, qu'il soit anathème. » Mais il ne l’a jamais déclaré. Par contre il a déclaré :
Notes :
[59] Les Conciles Œcuméniques, Les Décrets, T. II-2, p. 1393.
Denzinger, Éd. du Cerf, n° 1604.
[60] Denzinger, Éd. du Cerf, n° 1677.
[61] Denzinger, Éd. du Cerf, n° 1864.
[62] Les Conciles Œcuméniques, Les Décrets, T. II-2, p. 1633.
[63] Denzinger, Éd. du Cerf, n° 1864.
[64] Les Conciles Œcuméniques, Les Décrets, T. II-2, p. 1633.
[65] Denzinger, Éd. du Cerf, n° 1604.
[66] Denzinger, Éd. du Cerf, n° 1604.
[67] Denzinger, Éd. du Cerf, n° 1615.
[68] Denzinger, Éd. du Cerf, n° 1618.
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praise be the Lord Jesus Christ, all honor and glory be to His holy mother,Mary.
plaquemine 7 moisLire plus...Absolument De plus il est écrit beaucoup chercheront à entrer qui ne le pourront pas’
Derriey 7 moisLire plus...GLOIRE A DIEU METTONS NOUS A LA DISPOSITION DE JESUS CHRIST NOTRE SEIGNEUR. AGISSONS, obéissons lui. Combattons sous ses ordres avec obéissance. Amen
MICHEL 7 moisLire plus...Nous réfutons votre objection dans notre livre, Hors de l'Église catholique il n'y a absolument pas de salut : https://vaticancatholique.com/catechisme-saint-pie-x-bapteme-de-desir/
Monastère de la Très Sainte Famille 8 moisLire plus...bonjour vous dites un peu partout sur votre site que le dogme du baptême de désir n'est pas catholique, pourtant il est dans le catéchisme de Saint Pie X
TD 8 moisLire plus...Magnifique ! Merci !
Émilie 10 moisLire plus...Merci infiniment de mettre ce calendrier Liturgique à disposition ! Un bon repère, même pour ceux qui, hélas, n'ont pas la possibilité de participer à la Liturgie traditionnelle... Merci également...
smsc 11 moisLire plus...Bonjour, et merci ! C'est une immonde imposture, ils recevront le digne salaire de leurs œuvres les enfants de Belial qui ont fait cela !
Frédéric 12 moisLire plus...bien dit, les MHFM, je suis entièrement d'accord avec vous.
Marcel 1 anLire plus...Merci infiniment pour votre investigation, j'ai aussi eu la même sensation, que cette Sœur Lucie n'était pas la vraie, et cette grande différence en regardant les photos, il faut être...
Rose 1 anLire plus...