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Saint Martin de Tours
Vies des Saints catholiques
Par Sulpice Sévère
« II. Martin naquit à Sabarie, ville de Pannonie, et fut élevé à Pavie, en Italie. Sa famille était honorable, mais infidèle. Son père, soldat d'abord, fut ensuite tribun militaire. Martin porta aussi les armes dans son adolescence, et servit dans la cavalerie, sous l'empereur Constance, puis sous le césar Julien; non pas de bon gré, toutefois : car, dès son enfance, il ne respirait que le service de Dieu.
En effet, à l'âge de dix ans, malgré ses parents, il s'enfuit à l'église, et demanda instamment d'être reçu parmi les catéchumènes. Bientôt tous ses désirs le portèrent à se consacrer à l'œuvre du Seigneur, et, à douze ans, il voulut se retirer dans le désert, et aurait réalisé ce projet, si la faiblesse de son âge ne l'en eût empêché. L'âme sans cesse occupée de monastères et d'églises, Martin méditait ainsi, dès sa tendre jeunesse, le sacrifice qu'il accomplit dans la suite. Mais les empereurs ayant ordonné, par un édit, que les fils des vétérans fussent enrôlés, le père de Martin, qui voyait avec chagrin ces heureux commencements, le fit lier, l'enleva, le conduisit à l'armée, et le contraignit de prêter le serment militaire, bien qu'il n'eût encore que quinze ans.
Martin, sous la tente, se contenta d'un seul esclave, qui était moins son serviteur que son maître, jusque-là que la plupart du temps il lui ôtait les souliers et les nettoyait. Ils mangeaient ensemble, et le maître faisait, le plus souvent, office de valet. Martin servit trois ans avant de recevoir le baptême, et se conserva pur de tous les vices habituels aux gens de guerre. Plein de bienveillance et d'affection pour ses compagnons d'armes, il montrait une patience, une abnégation véritablement surhumaines. Qu'est-il besoin de louer sa frugalité? elle était telle, que, dès ce temps, on le considérait moins comme un soldat que comme un moine. Aussi tous ses compagnons d'armes avaient-ils pour lui autant de vénération que d'amitié. Martin n'était pas encore régénéré en Jésus-Christ ; mais, pieux candidat, si j'ose ainsi parler, il briguait le baptême par ses bonnes œuvres : il assistait les malades, secourait les malheureux, nourrissait les pauvres, vêtait ceux qui étaient nus, ne se réservait de sa solde rien que le pain quotidien, et, selon le précepte de l'Évangile, ne songeait point au lendemain.
III. Au milieu d'un hiver rigoureux, et si rude, que beaucoup de personnes périrent de froid, Martin, un jour qu'il n'avait que ses armes et un manteau, rencontra, à la porte d'Amiens, un pauvre nu. Ce pauvre priait les passants d'avoir pitié de lui, et tous passaient outre. L'homme de Dieu comprit que ce malheureux, dont les autres n'avaient pas pitié, lui était réservé. Mais que pouvait faire Martin ? Il avait distribué tous ses vêtements aux pauvres, et n'avait plus que son manteau. Toutefois il saisit son épée, le coupe en deux, en donne la moitié au pauvre, et se revêt de l'autre moitié. Quelques-uns des spectateurs se prirent à rire, en voyant ce vêtement difforme et écourté ; d'autres, plus sensés, gémirent du fond du cœur de n'avoir rien fait de semblable, eux qui, mieux couverts, auraient pu habiller le pauvre, sans se mettre à nu. La nuit suivante, Martin, durant son sommeil, vit le Christ vêtu de la moitié de manteau que le pauvre avait reçue. « Regarde-moi, Martin, lui dit le Seigneur, et reconnais le vêtement que tu as donné. » Puis se tournant vers les anges qui l'entouraient, Jésus dit à haute voix : « Martin , encore catéchumène, m'a donné ce vêtement. » Vraiment le Seigneur se souvenait de ses paroles (il a dit autrefois : « Ce que vous faites à l'un des moindres, vous le faites à moi »), lorsqu'il déclara avoir été vêtu en la personne du pauvre, et daigna, pour rendre témoignage à une si bonne œuvre, se montrer avec le même habit qu'avait reçu le pauvre. Cette vision n'enorgueillit point le bienheureux, qui, reconnaissant la bonté de Dieu dans son œuvre, vola au baptême à l'âge de dix-huit ans. Toutefois il ne renonça pas aussitôt au service militaire, et se laissa vaincre par les prières de son tribun, lequel habitait sous la même tente que lui, et promettait, quand le temps de son tribunat serait écoulé, de renoncer au monde. Martin, dans cette espérance, demeura encore soldat, mais soldat de nom, deux ans après son baptême.
IV. Cependant les barbares firent une irruption dans les Gaules. Le césar Julien, ayant rassemblé une armée à Worms, donna une gratification aux soldats, et, selon la coutume, chacun d'eux était appelé. Vint le tour de Martin. Alors, jugeant l'occasion favorable pour demander son congé (car il n'estimait pas pouvoir en conscience recevoir de l'argent avec l'intention de ne plus servir) : « Jusqu'ici, dit-il, césar, je t'ai servi; souffre que maintenant je serve Dieu ; ceux qui doivent combattre, peuvent recevoir tes largesses; je suis, moi, soldat du Christ : il ne m'est pas permis de combattre. » Ce discours fit frémir Julien : « C'est moins la religion que la crainte de combattre l'ennemi demain, qui te fait renoncer au service militaire. » Martin , loin d'être ébranlé par ces paroles outrageantes, montra une nouvelle intrépidité : « Si l'on attribue ma retraite à la lâcheté, répondit-il, et non à la religion, demain je me présenterai, sans armes, à la tête de l'armée ; et, au nom du Seigneur Jésus, protégé, non par un bouclier, ni par un casque, mais par le signe de la croix, je pénétrerai dans les bataillons ennemis, sans crainte aucune. » Pour toute réponse, Julien fit jeter Martin en prison, ordonnant que le lendemain il fût, comme il l'avait demandé, exposé sans armes aux traits des barbares. Mais, le lendemain, les ennemis envoyèrent demander la paix, se livrant corps et biens. Cette victoire (qui en douterait ?) était due au saint homme, que le Seigneur ne voulait point envoyer sans armes au combat. Dieu aurait pu sauver la vie de son soldat, au milieu même des glaives et des traits ennemis; toutefois, pour que les yeux de Martin ne fussent pas témoins d'un affreux carnage, il lui épargna le triste spectacle d'une bataille. La seule victoire, en effet, que le Christ pût accorder, en faveur de son soldat, c'était la soumission des ennemis, sans effusion de sang, et sans qu'il en coutât la vie à un seul homme.
V. Après avoir quitté le service militaire, Martin se rendit auprès de saint Hilaire, évêque de Poitiers, dont la fidélité à Dieu avait triomphé des plus rudes épreuves; il demeura quelque temps auprès de ce prélat. Hilaire voulut donner à Martin la charge de diacre, pour le fixer à Poitiers, et l'attacher au service des autels. Et comme Martin refusait, et criait qu'il était indigne d'un tel honneur, Hilaire, dans sa haute sagesse, comprit qu'on ne l'attacherait à l'Église qu'en lui donnant une charge dont l'offre pût paraître injurieuse. Il l'ordonna donc exorciste. Martin ne fit point résistance, ne voulant pas paraître mépriser ni dédaigner cet ordre. Peu de temps après, averti en songe, de visiter ses parents encore païens, et de travailler à leur conversion, il partit, avec la permission de saint Hilaire, qui, en versant des larmes, le conjura instamment de revenir. Ce ne fut qu'avec chagrin que Martin entreprit ce voyage. A son départ, il assura à ses frères qu'il éprouverait beaucoup de traverses ; et cette prédiction fut justifiée par l'événement. En traversant les Alpes, il s'égara, et tomba entre les mains de voleurs. Comme l'un d'eux brandissait une hache sur sa téte, un autre détourna le coup ; et Martin, les mains liées derrière le dos, fut remis à la garde d'un des brigands, pour être dépouillé.
Ce brigand l'ayant conduit dans le lieu le plus écarté de la montagne, lui demanda qui il était. Martin lui répondit, qu'il était chrétien. Le brigand lui demanda ensuite, s'il avait peur. Martin alors dit hardiment, que jamais il n'avait ressenti moins de crainte, parce que la miséricorde du Seigneur éclate surtout dans le péril; il ajouta qu'il le plaignait bien plutôt, lui, qui, se livrant au brigandage, était indigne de la miséricorde du Christ. Puis il lui expliqua l'Évangile, et lui annonça la parole de Dieu. Qu'est-il besoin d'en dire davantage ? Le voleur crut en Jésus-Christ, remit Martin dans le chemin, et se recommanda à ses prières. Ce même voleur depuis vécut chrétiennement, et c'est de lui que l'on a appris ce que je viens de raconter.
VI. Martin avait déjà passé Milan, et continuait sa route, lorsque le diable, sous forme humaine, se présenta en son chemin, et lui demanda où il allait. « Je vais, repartit Martin, où le Seigneur m'appelle. » Le démon lui dit : « En quelque lieu que tu ailles, quoi que tu entreprennes, le diable se mettra toujours à la traverse. » A quoi il répondit par ces paroles du prophète : « Le Seigneur est mon aide : que puis-je craindre de l'homme ? » Et aussitôt le démon disparut à ses yeux. Ainsi que Martin l'avait espéré, il retira sa mère de l'erreur; mais son père persévéra dans le mal. Au reste, l'exemple de Martin opéra un grand nombre de conversions. Cependant l'hérésie d'Arius s'était répandue dans tout l'univers, et particulièrement en Illyrie. Martin, qui, sans relâche, luttait, presque seul, contre la félonie des évêques, fut maltraité et persécuté. Frappé de verges en public, et enfin chassé de Sabarie, il retourna en Italie. Ayant alors appris que le départ de saint Hilaire, exilé par les hérétiques, avait jeté le trouble dans l'Église de Gaule, il alla à Milan, et y vécut en solitude.
Il y fut bientôt en butte aux persécutions d'Auxentius, chef des ariens, qui l'accabla d'outrages, et le chassa de la ville. Martin, croyant devoir céder au temps, se retira, avec un saint prêtre, dans l'île Gallinaria, où il se nourrit de racines d'herbes. Ce fut là qu'il mangea de l'hellébore, plante vénéneuse. En proie aux plus cruelles douleurs, et à demi mort, il eut recours à la prière, en ce péril extrême, et sur-le-champ le mal s'évanouit. Peu de temps après, il apprit que l'empereur repentant avait accordé à saint Hilaire la permission de retourner en Gaule, et se rendit à Rome, espérant l'y rencontrer.
VII. Mais saint Hilaire en était déjà parti. Martin courut sur ses pas. L'ayant joint, il en fut reçu très agréablement, et se mit en retraite non loin de Poitiers. Un catéchumène se joignit à lui, pour se former à l'école d'un si saint homme. Or, quelques jours après, la fièvre le prit. Le hasard voulut que Martin fût absent, et le troisième jour, à son retour, il ne trouva qu'un corps sans vie : la mort avait été si prompte, que le catéchumène avait quitté la terre sans être baptisé. Ses frères, accablés de chagrin, étaient autour du cadavre, et lui rendaient de douleureux devoirs, lorsque Martin accourut en pleurant et en se lamentant. Alors l'Esprit saint l'inspire : il fait sortir tout le monde, et, s'étant enfermé seul dans la cellule où était le corps, il se couche dessus. Après y avoir été quelque temps en oraison, averti par l'Esprit du Seigneur de l'approche du miracle, il se souleva un peu, et, les yeux fixés sur le visage du défunt, il attendait avec confiance l'effet de sa prière et de la miséricorde du Seigneur. Deux heures s'étaient à peine écoulées, que le mort se remua, et entr'ouvrit les yeux à la lumière. Martin pousse un cri, et fait retentir la cellule des actions de grâces qu'il rend à Dieu. A ce cri, ceux qui attendaient à la porte, se jettent dans la cellule, et (admirable spectacle !) voient vivant celui qu'ils ont laissé mort ! Rendu à la vie, et aussitôt baptisé, le catéchumène vécut encore plusieurs années. Ce fut lui qui, le premier chez nous, ressentit les effets ou donna la preuve de la puissance de Martin. Cet homme racontait souvent depuis, que, séparé de son corps, conduit devant le tribunal du juge suprême, il avait ouï la terrible sentence qui le reléguait, avec la foule, dans des lieux ténébreux ; qu'alors deux anges avaient dit au juge, qu'il était celui pour qui Martin priait; et que ce juge avait ordonné aux deux anges, de le ramener et de le rendre à la vie et à Martin. Ce miracle illustra le nom de Martin, qui, déjà réputé saint, fut dès lors réputé homme vraiment apostolique et puissant en miracles.
VIII. Peu de temps après, comme Martin passait dans la terre d'un homme considérable, nommé Lupicin , il entendit des cris et des pleurs. Ému, il s'arrête, demande la cause de ces lamentations, et apprend qu'un esclave de la maison s'est pendu. Aussitôt il entra dans la cellule où gisait le corps, et, après avoir fait retirer tout le monde, il se coucha sur le cadavre, et pria quelque temps. Bientôt le visage se vivifie, les yeux s'entr'ouvrent; et le mort se lève lentement, prend la main du bienheureux, et se dresse sur les pieds ; puis, à la vue de tout le peuple, il s'avança avec Martin jusqu'au vestibule de la maison.
Ce fut en ce temps-là que la cité de Tours demanda Martin pour évêque. Il n'était pas facile de le tirer de son monastère. Ruricius, citoyen de la ville de Tours, se jeta à ses pieds, disant que sa femme était malade, ce qui n'était qu'une feinte, et lui persuada de sortir. Des troupes d'habitants qui s'étaient mis en embuscade sur le chemin, se saisirent de lui, et le conduisirent sous bonne garde jusqu'à Tours, où une multitude incroyable de peuple était accourue, non seulement du pays, mais encore des villes voisines, pour prendre part à l'élection. Dans tous les cœurs même désir, mêmes vœux, mêmes sentiments : Martin est le plus digne de l'épiscopat ! L'église de Tours sera heureuse sous un tel pasteur ! Cependant quelques personnes de l'assemblée, et entre autres les évêques appelés pour sacrer le futur prélat, s'opposaient à l'élection de Martin , disant , que c'était une personne méprisable, de mauvaise mine, sale et mal vêtue, et indigne de l'épiscopat. Mais le peuple, plus sage que les évêques, se moqua de la folie de ceux qui, voulant jeter le blâme sur un homme illustre, exaltaient sa vertu.
Et ils furent contraints de faire ce que voulait ce peuple que Dieu inspirait. Parmi les évéques présents, nul ne s'opposait plus à l'élection de Martin, qu'un certain Défenseur. Aussi remarqua-t-on qu'il fut stigmatisé par la bouche du roi prophète, et voici de quelle manière. De fortune, le lecteur qui devait lire ce jour-là, ne put s'ouvrir un passage à travers la foule. Les clercs se troublent ; et l'un d'eux, en l'absence du lecteur, prend le psautier, et lit le premier passage qu'il rencontre. Or, c'était le psaume : « Tu as tiré la louange de la bouche des enfants, à cause de tes ennemis, pour détruire l'ennemi et le défenseur. » A ces mots, le peuple pousse un cri ; les opposants sont confondus. On fut persuadé que ce psaume avait été lu par la volonté de Dieu, afin que Défenseur entendit la condamnation de ce qu'il avait fait : car la bouche des enfants a loué le Seigneur en Martin, et l'ennemi a été vaincu aussitôt qu'il a paru.
X. Et qui pourrait dire combien il se montra grand dans l'épiscopat ! il ne changea rien de son ancienne manière de vivre, conservant la même humilité dans le cœur, la même pauvreté dans ses habits. Aimé et vénéré, Martin savait allier à la dignité d'évêque la vie et les vertus d'un moine. Il demeura quelque temps dans une cellule proche de l'église. Ensuite, ne pouvant souffrir la distraction des visites qu'il recevait, il se fit un monastère à deux milles de Tours, dans un lieu solitaire et écarté. C'était un véritable désert, enfermé d'un côté par une roche haute et escarpée, de l'autre par un coude de la Loire. On n'y pénétrait que par un sentier étroit. Le saint évêque logeait dans une cabane de bois; les frères avaient de semblables cabanes, ou s'étaient creusé des cellules dans le roc. Martin avait là quatre-vingts disciples, qui se modelaient sur leur bienheureux maître. Ils ne possédaient rien en propre, et tout était commun entre eux. Personne ne pouvait ni vendre ni acheter, comme font beaucoup de moines. Nul autre art que l'écriture n'était exercé par les frères, encore n'y appliquait-on que les jeunes : les anciens s'occupaient à l'oraison. Les frères sortaient rarement de leurs cellules, si ce n'était pour s'assembler dans l'oratoire. Ils mangeaient tous ensemble après l'heure du jeûne, et ne faisaient point usage de vin, sans y être contraints par infirmité. Beaucoup d'entre eux étaient vêtus de poil de chameau ; et c'était un crime d'être habillé délicatement. Toutefois il y avait là beaucoup de nobles, élevés d'une manière bien différente, et qui pourtant s'étaient soumis a cette abnégation et à ces austérités. Plusieurs de ces disciples de Martin devinrent évêques dans la suite. Quelle ville, en effet, quelle église n'aurait point désiré d'avoir un pasteur tiré du monastère de Martin ?
XI. Je viens aux miracles qu'il fit étant évêque. Il y avait, non loin de Tours, près du monastère, un lieu que le peuple regardait à tort comme sacré, dans la persuasion que c'était la sépulture d'un martyr ; et les évêques précédents y avaient élevé un autel. Martin, n'ajoutant point foi témérairement à des récits incertains, s'enquit auprès des plus anciens du clergé, et du nom du martyr, et du temps de son martyre. L'incertitude de la tradition lui donnait, disait-il, de grands scrupules. Quelque temps il s'abstint d'aller en ce lieu, ne voulant ni condamner à la légère une dévotion qui pouvait être légitime, ni autoriser, par son exemple, une superstition. Un jour, enfin, il y alla avec quelques-uns des frères, et, se tenant debout sur le sépulcre, il pria le Seigneur de faire connaître qui y était enterré.Alors, à sa gauche, lui apparut un spectre hideux, épouvantable. Martin commande au spectre de déclarer son nom, et qui il est. Le spectre dit son nom, confesse son crime : c'est un voleur, mis à mort pour ses forfaits, que le peuple honore par erreur, et qui n'a rien de commun avec les martyrs, lesquels sont au ciel, tandis qu'il est dans l'enfer. Les spectateurs entendaient une voix étrange, mais ne voyaient personne. Martin rapporta ce qu'il avait vu, fit ôter l'autel dressé en ce lieu , et délivra le peuple de cette superstition.
XIII. Martin avait détruit dans un bourg un temple très-ancien, et se disposait à abattre un pin qui était proche, lorsque le prêtre du lieu et les autres gentils s'y opposèrent. Dieu avait permis qu'ils demeurassent paisibles spectateurs de la ruine du temple; et ils ne pouvaient ensuite souffrir que le pin fût abattu. Martin leur représente, qu'un tronc d'arbre n'a rien de divin; que son Dieu seul est adorable ; que ce pin est consacré au démon, et qu'il le faut couper. Alors l'un d'eux, plus audacieux que les autres : « Si tu as, dit-il, tant de confiance en ton Dieu, nous couperons, nous-mêmes, le pin, pourvu que tu sois dessous quand il tombera ; et si, comme tu le prétends, ton Dieu est avec toi, tu échapperas. » Martin, intrépide et plein de confiance dans le Seigneur, accepte la condition. Toute la foule des gentils applaudit, et fait volontiers le sacrifice de l'arbre, dans l'espoir qu'il écrasera en sa chute l'ennemi de leurs idoles. Le pin penchait d'un côté, et il était évident qu'il tomberait de ce côté. Ce fut là que les paysans lièrent Martin. Puis ils se mirent eux-mêmes à couper l'arbre, avec grande satisfaction et grande joie, sous les yeux d'une foule de peuple, qui regardait de loin. Déjà le pin branle et vacille : sa chute est prochaine. Les moines pâlissent, épouvantés de l'imminence du péril, et, perdant tout espoir, n'attendent plus que la mort de Martin. Martin, plein de confiance dans le Seigneur, reste calme, et lorsque le pin se rompt avec fracas, tombe et va l'écraser, il élève la main et lui oppose le signe de la croix. Aussitôt l'arbre, comme s'il eût été repoussé par un violent coup de vent, change de direction et se renverse du côté opposé, où il faillit écraser les paysans, qui se croyaient le plus en sûreté.
Un cri s'élève jusqu'aux cieux, les gentils sont stupéfaits; les moines pleurent de joie; tous bénissent le nom du Christ. Le jour du salut avait lui pour la contrée ; et toute cette prodigieuse multitude demanda unanimement l'imposition des mains, et abjura l'idolâtrie. Or, avant l'arrivée de Martin, il n'y avait presque point de chrétiens dans ce pays, et son exemple et ses miracles opérèrent tant de conversions, qu'il est maintenant couvert d'églises et de monastères : car un temple était-il abattu, aussitôt sur ses ruines Martin élevait une église ou un monastère.
XIV. Vers le même temps, Martin opéra encore un pareil miracle. Il venait de mettre le feu, dans un bourg, à un temple aussi antique que célèbre. Tout à coup des tourbillons de flamme, poussés par le vent, se portent sur une maison qui était voisine, ou, pour mieux dire, contiguë. Dès que Martin s'en aperçoit, il monte en toute hâte sur le toit de cette maison, et se présente à la rencontre des flammes. Alors (ô prodige !) le feu refoulé lutte contre la violence du vent, et les deux éléments aux prises se livrent un combat. C'est ainsi que la puissance de Martin contint le feu dans les limites qu'il lui avait prescrites. En un autre bourg, nommé Lépreux, Martin se disposait semblablement à détruire un temple d'idoles fort riche, lorsque les gentils s'y opposèrent, en sorte qu'il fut outragé et chassé. Il se retira dans un lieu voisin, et là, durant trois jours entiers, couvert d'un cilice et de cendres, il jeûna et pria, demandant au Seigneur que la puissance divine détruisît un temple que la main de l'homme n'avait pu renverser. Tout à coup, deux anges de la milice céleste, armés de piques et de boucliers, se présentèrent à lui, disant, qu'ils étaient envoyés par le Seigneur pour dissiper les paysans, le protéger, et faire que personne ne s'opposât à la destruction du temple : « Va donc, Martin, en toute assurance, et exécute ton entreprise. » Martin retourna au bourg, et, sous les yeux d'une soule de gentils, il détruisit, sans qu'on s'y opposât, le temple jusqu'aux fondements, et réduisit en poudre tous les autels et les idoles.
A cette vue, les paysans comprirent que la puissance divine, en les frappant de stupeur et d'épouvante, les avait empêchés de résister à l'évêque, et crurent presque tous en Jésus-Christ, criant à haute voix et confessant qu'il fallait adorer le Dieu de Martin, et abandonner les idoles, qui ne peuvent se défendre.
XV. Une autre fois, comme Martin abattait un temple dans un bourg du pays des Éduens, une multitude de paysans païens se précipitèrent sur lui en furie, et l'un d'eux, plus audacieux que les autres, mit l'épée à la main. Martin jette son manteau, et présente au glaive son cou nu. Le païen n'hésite pas; mais il lève le bras trop haut, et tombe à la renverse. Miraculeusement frappé de terreur, il demande pardon au saint évêque. Voici encore un semblable miracle : Martin détruisait des idoles; un homme voulut le percer d'un couteau, et le fer lui échappa des mains et disparut. Quand des paysans s'opposaient à ce que Martin détruisît des temples, plus d'une fois il toucha tellement le cœur de ces gentils, en leur prêchant la parole sainte, qu'ils ouvraient les yeux à la lumière de la vérité, et renversaient eux-mêmes les temples.
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XVI. Martin avait à un degré si éminent le don de guérir, que presque tous les malades qui s'approchaient de lui recouvraient aussitôt la santé; je ne citerai qu'un exemple. A Trèves, une jeune fille était percluse de tout son corps, en sorte que, depuis longtemps, elle ne pouvait se servir de ses membres, et qu'à peine il lui restait un souffle de vie. Ses proches, tristes et abattus, se tenaient auprès d'elle, n'attendant plus que sa mort, lorsque tout à coup on apprit que Martin venait d'arriver. A cette nouvelle, le père de la jeune malade court vers le saint évêque, pour lui demander la guérison de sa fille. Il se trouva que Martin était alors entré à l'église. Là, sous les yeux du peuple, et en présence d'une foule de prélats, le vieillard embrasse ses genoux en sanglotant : « Ma fille a une cruelle maladie ; elle se meurt ; et (ce qui est pire que la mort même) la respiration vit encore en elle, bien que le corps soit déjà sans vie. Viens lui donner ta bénédiction : car je sais que tu peux la rendre à la santé. » Martin, confus et interdit, refuse de suivre le vieillard, disant qu'une telle guérison n'est pas en son pouvoir, et qu'il ne mérite pas que le Seigneur se serve de lui pour manifester sa puissance. Le père, fondant en larmes, insiste, et le supplie de visiter sa fille mourante. Martin enfin, cédant aux instances des évêques qui l'entourent, se rend à la maison de la jeune fille.
Une grande multitude de peuple se pressait à la porte, dans l'attente de ce qu'allait faire le serviteur de Dieu. Et d'abord Martin recourut à ses armes ordinaires en pareille circonstance, se prosterna à terre, et pria. Puis il s'approcha de la malade, et demanda de l'huile, la bénit, lui en versa quelques gouttes dans la bouche; et aussitôt elle recouvra la parole. Ensuite, sous la main de Martin, la vie recommença de circuler peu à peu dans les membres de la jeune fille, qui, enfin, se leva, et, devant tout le peuple, se tint sur ses pieds.
XVII. Vers le même temps, un esclave du proconsulaire Tetradius était possédé du démon, qui le tourmentait cruellement. Tetradius pria Martin de lui imposer les mains ; et Martin commanda qu'on le lui amenât. Mais l'esprit malin ne voulut point sortir de sa cellule; et on ne pouvait l'en tirer : car il mordait cruellement tous ceux qui approchaient. Alors Tetradius se jette aux genoux du bienheureux, et le supplie d'aller dans la maison où est le démoniaque. Martin s'y refuse, alléguant qu'il ne peut entrer dans la demeure d'un profane et d'un gentil : dans ce temps-là Tetradius était encore païen. Il promit donc de se faire chrétien après la délivrance de son esclave; et Martin imposa les mains à l'esclave, et en chassa l'esprit immonde. Tetradius crut en Notre-Seigneur Jésus-Christ, fut fait aussitôt catéchumène, et peu après fut baptisé ; et toujours il aima et honora singulièrement Martin, comme l'auteur de son salut.
Vers le même temps encore, et dans la même ville, Martin, étant entré dans la maison d'un père de famille, s'arrêta sur le seuil de la porte, en disant qu'il voyait dans le vestibule un horrible démon. Au moment où il lui commandait de sortir, le démon entra dans le corps d'un esclave qui était dans les appartements intérieurs. Le malheureux esclave commence à mordre avec fureur, et à déchirer tous ceux qu'il rencontre. Grande est l'alarme; les autres esclaves s'effrayent; le peuple prend la fuite. Pour Martin, il marche à la rencontre du démoniaque, et d'abord lui commande de demeurer en place. Le possédé grinçait des dents, ouvrait une large bouche, et menaçait Martin, qui lui mit les doigts entre les dents : « Si tu as le pouvoir de les dévorer, lui dit-il, dévore-les. » Aussitôt le malheureux, comme si un fer chaud lui eût brûlé la gorge, ouvrit la bouche plus grande encore, pour éviter de toucher les doigts du bienheureux; et le démon, qui ne pouvait ni supporter plus longtemps les tortures qu'il endurait, ni sortir par la bouche, s'en alla par l'autre conduit, infectant l'air d'une odeur insupportable.
XVIII. Cependant le bruit se répandit tout à coup dans Trèves, que les barbares armaient, et allaient faire une irruption. Martin se fit amener un démoniaque, et lui commanda de déclarer si ce bruit était fondé, Celui-ci confessa qu'ils étaient dix démons qui avaient fait courir ce bruit dans la ville, espérant que la crainte en chasserait Martin ; il ajouta que les barbares ne songeaient à rien moins qu'à faire une irruption L'esprit immonde fit cet aveu au milieu de l'église; et Trèves fut délivrée de crainte.
En entrant à Paris, au milieu d'une foule de peuple, Martin, à l'une des portes de la ville, donna (tout le monde en frémit) à un lépreux qui faisait horreur à voir, le baiser de paix et sa bénédiction ; et aussitôt le mal disparut. Ce lépreux, le lendemain , alla à l'église, parfaitement guéri, rendre grâce à Dieu, pour la santé qu'il avait recouvrée. N'oublions pas de dire que les fils tirés de l'habit ou du cilice de Martin guérissaient souvent les malades, étant attachés à leurs doigts ou à leur cou.
XIX. Arborius, ancien préfet, chrétien d'une foi sincère et qui vivait saintement, ayant une fille malade d'une fièvre quarte des plus dangereuses, glissa en son sein, dans un des accès de cette fièvre périodique, une lettre de Martin qui, par hasard, lui était tombée entre les mains, et aussitôt la fièvre cessa. Ce miracle fit tant d'impression sur l'esprit du père, qu'aussitôt il voua la jeune fille à Dieu, et lui consacra sa virginité. Arborius alla à Tours offrir au saint évêque, comme une preuve authentique de sa puissance, la jeune fille qu'il avait guérie, quoique absent, et ne voulut pas souffrir qu'un autre que Martin lui donnât l'habit de vierge, et la consacrât au Seigneur. Paullin, si illustre depuis par sa sainteté, fut attaqué d'un mal d'yeux très violent : Martin toucha avec un pinceau l'œil malade, où la cataracte commençait à se former, dissipa la douleur, et le guérit entièrement.
Un jour Martin lui-même tomba du haut d'un escalier qui conduisait à une salle à manger, roula sur les marches hérissées d'aspérités, et se blessa en vingt endroits. La nuit suivante, comme il était gisant dans sa cellule, à demi mort, en proie aux plus cruelles douleurs, un ange vint panser ses blessures, et répandit sur tout son corps, couvert de contusions, un baume salutaire. Le lendemain, la guérison était si parfaite, qu'on aurait cru qu'il n'avait jamais eu de mal.
Mais il serait trop long de raconter tous les miracles opérés par Martin : je m'arrête, maintenant que j'ai rapporté avec toutes leurs circonstances les principaux, dans la crainte de fatiguer les lecteurs, vu l'abondance de la matière.
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XXIV. Vers le même temps, il y eut en Espagne un jeune homme qui, s'étant accrédité par de faux miracles, en vint à ce point d'insolence, de se donner pour Élie. Bon nombre de fidèles eurent la folie de le croire. Alors il osa dire qu'il était le Christ. Et tel fut le succès de son imposture, qu'un évêque, nommé Rufus, l'adora : ce qui le fit déposer. Dans le même temps, en Orient, au rapport de beaucoup de frères, un homme voulut se faire passer pour Jean-Baptiste. Or, l'existence de ces faux prophètes annonce le prochain avénement de l'antechrist, lequel déjà se sert d'eux pour opérer le mystère de l'iniquité.
A ce propos, je vais rapporter ici avec quelle adresse, vers la même époque, le diable tenta Martin. Un jour que Martin priait dans sa cellule, le démon se fit voir à lui, environné d'une vive lumière (il espérait le tromper par cet éclat emprunté), revêtu d'un manteau royal, portant une couronne d'or et de pierres précieuses, la chaussure brodée d'or, le visage serein et resplendissant de joie, de sorte qu'il ne ressemblait à rien moins qu'au diable. Martin, à son aspect, resta d'abord stupéfait, et longtemps ils gardèrent tous les deux un profond silence. « Martin, lui dit enfin le diable, reconnais celui que tu vois : je suis le Christ ; avant de descendre du ciel en terre, j'ai voulu me montrer à toi. » Et comme Martin se taisait, et ne répondait rien, le diable osa réitérer ses audacieuses paroles : « Martin, pourquoi ne pas en croire tes yeux ? Je suis le Christ. » Alors Martin, à qui le Saint-Esprit venait de révéler que c'était le diable, et non Dieu : « Jésus-Christ ne nous a point dit qu'il dût descendre du ciel en terre, couvert de pourpre, ni le front ceint d'un diadème ; et je ne croirai, moi, à l'avénement du Christ, qu'en le voyant tel qu'il était sur la croix, et portant la marque des clous. » A ces mots, le diable s'évanouit dans l'air, comme une fumée, et laissa dans la cellule une odeur si puante, qu'on n'eût pu méconnaître que l'esprit malin venait d'en sortir. Ce que je viens de rapporter, je le tiens de la bouche de Martin lui-même; et je le dis, pour que personne ne regarde ce récit comme une fable.
XXV. En effet, il y a plusieurs années, ayant entendu parler de la foi, des vertus et des miracles de Martin, j'éprouvai un extrême désir de le connaître, et j'entrepris de grand cœur, pour le voir, le voyage de Tours. Et comme déjà j'avais formé le dessein d'écrire sa vie, je lui adressai à lui-même toutes les questions qui pouvaient lui être adressées, et je me fis instruire de tout, ce qu'il a fait et de tout ce qui lui est arrivé, par des témoins oculaires, ou par des personnes qui le savaient de science certaine. On ne peut croire avec quelle humilité et quelle bonté ce saint évêque me reçut. Il se félicita et se réjouit dans le Seigneur, de ce que je l'avais assez estimé pour le venir chercher de si loin. Misérable que je suis ! je rougis de le dire, lorsqu'il daigna me recevoir à sa table, il me versa lui-même de l'eau sur les mains, et, le soir, il s'abaissa jusqu'à me laver les pieds, sans que j'eusse le courage de m'en défendre, tant il avait d'autorité sur moi ! Il ne nous parla que des embarras et des séductions du monde, dont il faut se séparer, pour suivre Jésus-Christ en liberté.
Et il nous proposait le grand exemple de l'illustre Paulin, lequel, s'étant déchargé du fardeau de ses richesses pour suivre le Seigneur, est presque le seul qui, de nos jours, ait mis en pratique les préceptes évangéliques. Il nous criait que c'était là le modèle qu'il fallait se proposer et imiter. « Notre siècle, disait-il, est heureux d'avoir reçu cette grande leçon de force et de foi. Oui, le riche Paulin, en vendant tous ses biens, pour en distribuer le prix aux pauvres, conformément au commandement du Seigneur, a, par son exemple, prouvé la possibilité de ce qui est impossible. » Et dans ses discours et dans sa conversation, quelle gravité ! quelle dignité ! quelle pénétration ! quelle force ! quelle facilité à résoudre les questions qu'on lui proposait sur la sainte Écriture ! Et comme je sais, par expérience, que plusieurs sont incrédules sur cet article, je prends à témoin Jésus-Christ, notre commune espérance, que je n'ai jamais vu dans les discours de qui que ce soit, autant d'érudition, autant d'esprit et autant de pureté de langage.
Mais dans une vie toute pleine de prodiges, pourquoi m'arrêter à si peu de chose ! Seulement on a droit de s'étonner qu'un homme sans lettres ait eu aussi même le don de l'éloquence... » [1]
[1] M. Herbert, Oeuvres de Sulpice Sévère, tome 1, pp. 279-329, éditeur C. L. F. Pankckoucke, 1848.
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praise be the Lord Jesus Christ, all honor and glory be to His holy mother,Mary.
plaquemine 8 moisLire plus...Absolument De plus il est écrit beaucoup chercheront à entrer qui ne le pourront pas’
Derriey 8 moisLire plus...GLOIRE A DIEU METTONS NOUS A LA DISPOSITION DE JESUS CHRIST NOTRE SEIGNEUR. AGISSONS, obéissons lui. Combattons sous ses ordres avec obéissance. Amen
MICHEL 8 moisLire plus...Nous réfutons votre objection dans notre livre, Hors de l'Église catholique il n'y a absolument pas de salut : https://vaticancatholique.com/catechisme-saint-pie-x-bapteme-de-desir/
Monastère de la Très Sainte Famille 9 moisLire plus...bonjour vous dites un peu partout sur votre site que le dogme du baptême de désir n'est pas catholique, pourtant il est dans le catéchisme de Saint Pie X
TD 9 moisLire plus...Magnifique ! Merci !
Émilie 11 moisLire plus...Merci infiniment de mettre ce calendrier Liturgique à disposition ! Un bon repère, même pour ceux qui, hélas, n'ont pas la possibilité de participer à la Liturgie traditionnelle... Merci également...
smsc 12 moisLire plus...Bonjour, et merci ! C'est une immonde imposture, ils recevront le digne salaire de leurs œuvres les enfants de Belial qui ont fait cela !
Frédéric 1 anLire plus...bien dit, les MHFM, je suis entièrement d'accord avec vous.
Marcel 1 anLire plus...Merci infiniment pour votre investigation, j'ai aussi eu la même sensation, que cette Sœur Lucie n'était pas la vraie, et cette grande différence en regardant les photos, il faut être...
Rose 1 anLire plus...