Le 19 mars 2015, l’ancien membre de la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie-X (FSSPX), l’évêque Richard Williamson, a consacré un autre ancien membre de la FSSPX, du nom de Père Faure, en tant qu’évêque. [1] Ceci est évidemment une tentative visant à s’assurer que ceux qui tiennent la même position théologique que Mgr Williamson, auront accès à un évêque dès à présent. Or, les actions de la FSSPX ou d’autres groupes similaires ne sont pas aussi importantes que le croient certains.
Cependant, puisqu’il est triste de constater que beaucoup sont ceux qui prennent la position théologique de la FSSPX, ou une position similaire soi-disant reconnue et de résistance, il importe de commenter leurs vues théologiques en mentionnant les nouvelles de cette consécration. Le fait est que ni la FSSPX ni le groupe de Williamson n’est catholique. Les deux soutiennent que l’hérétique et apostat complet, l’antipape François, qui rejette ouvertement le fait de convertir les athées et les juifs, est un catholique, a la foi catholique et professe la vraie foi. C’est ce que cela signifie quand vous reconnaissez quelqu’un comme pape. Ça signifie que selon vous, cette personne est catholique, a la foi catholique et professe la foi véritable. Sur ce point, voyez notre vidéo Pourquoi vous ne devez pas considérer François comme le pape. C’est ainsi que la position de la FSSPX et de soi-disant groupes résistants similaires, est fausse et hérétique. La FSSPX et des groupes similaires n’opèrent pas en communion avec la hiérarchie qu’ils considèrent catholique. Puisqu’ils ont fait ceci obstinément depuis des décennies, leur position est schismatique. Il importe en outre de préciser que leur position est schismatique à partir de principes catholiques traditionnels. Vous entendrez de nos jours des défenseurs de la FSSPX, franchement insensés, citer quelques « cardinaux » modernistes de la secte Vatican II, qui pourraient dire à l’occasion que la FSSPX n’est pas schismatique. Certains citent par exemple le « cardinal » Cassidy, celui qui signa la Déclaration conjointe avec les luthériens sur la Justification. Un homme qui, de fait, ne croit même pas que les canons du concile de Trente soient obligatoires, et que les luthériens doivent les accepter. Quantité de faux-traditionalistes arguent que la FSSPX n’est pas schismatique parce que Cassidy ou tel autre ne pensent pas qu’elle le soient. Par exemple :
John Vennari : « Le Cardinal Cassidy. Il a été préfet pour la Congrégation pour l’unité des chrétiens au Vatican – Je suis en train d’oublier son nom exact, là ! – le Conseil Pontifical pour la Promotion de l'Unité des Chrétiens, voilà ce que c’était. Il en était le préfet sous Jean-Paul II, et il admit dans une lettre que la FSSPX n’est pas en dehors de l’Église. » [2]
C’est ridicule. La position de Cassidy ne vaut rien. Afin de déterminer si oui ou non la position de la FSSPX et de groupes similaires, tel qu’un groupe pour lequel travaillerait Williamson, est schismatique, l’on doit déterminer le sujet du point de vue des principes et autorités catholiques traditionnels, non pas du point de vue d’une sélection de déclarations de modernistes. Au fait, beaucoup de soi-disant cardinaux modernistes pensent réellement que la FSSPX soit schismatique. Mais un catholique se doit d’évaluer la question et baser sa conclusion sur ce qu’en pense Dieu, comme on en voit le reflet à travers l’enseignement catholique. Non pas sur ce qu’en pensent certains modernistes. Devant le Siège du Jugement de Dieu, la déclaration d’un moderniste ne vous aidera pas. Puisqu’à ce stade, ceux qui choisissent d’adhérer ou défendre les positions de la FSSPX, en présence des faits, sont sans nul doute obstinés dans leur refus d’une communion opérationnelle ou théorique avec la hiérarchie qu’ils considèrent catholique. C’est en étant têtus qu’ils demeurent indépendants de ladite hiérarchie. Du point de vue de principes catholiques traditionnels, leur position est définitivement schismatique.
Or, des dizaines d’années en arrière, lorsque l’apostasie Vatican II venait d’éclater, et que la confusion était grande à propos de ce qui transparaissait, aussi bien qu’une faible connaissance , en comparaison, de ce qu’enseignaient en réalité les antipapes et de ce en quoi consistait la secte Vatican II, il y avait beaucoup plus de place pour la confusion de bonne foi parmi ceux qui voulaient simplement résister aux nouveautés imposées, et qui adhéraient à des aspects de tradition. Même s’ils n’avaient pas une position complètement cohérente vis-à-vis de la hiérarchie Vatican II et des hommes imposant la nouvelle religion. Mais ce temps est révolu. Après des dizaines d’années, la FSSPX et d’autres groupes similaires maintiennent toujours leur position ridicule, selon laquelle la hiérarchie de la secte Vatican II est catholique ; et que d’autres doivent la reconnaître comme catholique. Mais ils n’opèrent pas en communion avec elle. Têtus, ils persistent dans une position complètement intenable, demeurant séparés et en dehors de la communion avec les autorités et la hiérarchie qu’ils considèrent catholiques. Du point de vue des principes catholiques, de ce fait, ce sont véritablement des schismatiques. Donc, la prochaine fois que vous entendrez des faux-traditionalistes tentant d'exonérer la FSSPX en citant quelques “cardinaux” modernistes avec qui ils ne s’entendraient même pas sur presque tout sujet théologique controversé, sachez que vous êtes induit en erreur et mal orienté. Ce qui compte est ce que pense Dieu, et ce qu’enseigne traditionnellement l’Église au sujet du schisme ; non pas ce qu’en pensent quelques modernistes. Le fait que ceux qui adhèrent obstinément aux positions de la FSSPX et de groupes similaires, sont tristement schismatiques à ce stade, se manifeste en soi dans la position absurde et hérétique qu’ils ont adoptée, à cause de leur position fausse et schismatique. Par exemple, beaucoup de gens de la FSSPX et de groupes similaires, répèteront essentiellement les propos de Marcel Lefebvre, condamneront explicitement comme secte ou église non-catholique l’organisation sous l’autorité de l’homme qu’ils considèrent pape. Par exemple, dans une conférence mise en ligne sur YouTube, le père David Hewko, de la FSSPX-CM (Compagnie de Marie), qui inclut des prêtres ayant quitté la FSSPX, dit la chose suivante – et nous devrions noter que nous aimons certaines choses que Hewko a à dire à l’encontre de la secte Vatican II mais, entre autres choses, même s’il dénonce correctement comme fausse et non-catholique la secte conduite par François, c’est parce qu’il reconnaît obstinément François comme étant le pape catholique, qu’il adhère à une position hérétique, schismatique et non-catholique.
P. David Hewko : « “Cette union avec Rome vient du Diable”. Et il la comparait aux serpents asiatiques ; certains des serpents qui ne mangent pas leurs victimes. Ils ne les mâchent ni ne les avalent. Ils salivent doucement sur celles-ci avec une salive glissante et gluante ; et ils avalent simplement et tout doucement, tout doucement, leur victimes. Et il dit : “voilà ce qui est en train de se passer dans la tradition catholique !” Et, reconnaissons-le, cela est arrivé à près de onze communautés traditionnelles. Elles ont toutes été avalées tranquillement et délicieusement, avec subtilité, par la Rome moderniste. [...] Nous gardons la foi, et nous nous y agripperons jusqu’à ce que nous ayons un pape catholique sur le trône de Pierre ! [...] et elles ont été complètement avalées ; voilà ce qui arrive maintenant à celle qui fut la bien-aimée FSSPX. Et voilà pourquoi nous devons avoir la résistance catholique partout dans le monde. Parce que nous ne pouvons pas nous orienter dans cette direction. Nous devons rester catholiques. Et nous n’avons rien affaire avec cette église conciliaire, et cette église moderniste, et cette église d’Assise, qui moque le Christ en mettant toutes les religions sur un pied d’égalité. Mais écoutez l’archevêque Lefebvre ! Cela remonte en 1988, le 15 juin, lors d’une conférence de presse. [...] La question fut posée : “L’Osservatore Romano publiera l’excommunication si vous faites la consécration des évêques - ce qui revient évidemment à une déclaration de schisme. Qu’est-ce que tout cela signifie ?” Et l’archevêque Lefebvre de répondre : “Qu’est-ce que tout cela signifie ? Une excommunication venant de qui ? De la Rome moderniste ? D’une Rome qui, très certainement, n’a plus la foi catholique ? Alors nous devrons être excommuniés par des modernistes ? Par des gens qui ont été condamnés par des précédents papes ? Alors qu’est-ce que cela peut-il nous faire ? Nous sommes condamnés par des hommes qui sont eux-mêmes condamnés et qui seraient publiquement condamnés en temps normal. Cela nous laisse totalement indifférents.”
« Ça c’est l’archevêque Lefebvre ! Voilà un vrai évêque catholique : “Cela nous laisse indifférents.” En d’autres termes, en Amérique nous disons simplement “Nous n’avons que faire.” “Évidemment, cela n’a pas de valeur”, dit-il. “Une déclaration de schisme, de schisme avec quoi ? Avec le pape, le successeur de Pierre ? Non. Parce que nous reconnaissons le pape, nous prions pour lui. Un schisme avec un pape moderniste ? Oui, oui. Un schisme avec les idées que répand le pape, par-dessus tout des idées révolutionnaires, les idées modernes. Oui, nous sommes en schismes avec elles !” » [3]
Les membres de la FSSPX régulière ont de même explicitement déclaré, et à répétitions, ne pas être en communion avec «l’Église» sous l’homme qu’ils considèrent pape. Par exemple, sur le site internet de la FSSPX, se trouve une lettre ouverte datant de 1988, signée par plus de vingt prêtres ayant des postes importants dans la FSSPX, incluant l’ancien général supérieur, le père Schmidberger. La lettre ouverte déclare :
« Nous n’avons jamais souhaité appartenir à ce système qui se fait appeler l’Église conciliaire, et se définit avec le Novus Ordo Missae, ... nous ne demandons rien de mieux que d’être déclarés hors de cette communion impie. ... Ils [les fidèles] ont en effet un droit strict de savoir que les prêtres qui les servent ne sont pas en communion avec une église de contrefaçon,... » [4]
The Angelus, la publication officielle de la FSSPX, déclara de même au mois de mai de l’année 2000 : « Ce courant de renouveau a donné naissance à une nouvelle Église au sein de l'Église catholique ; à laquelle Mgr Benelli lui-même se référait comme l' « église conciliaire », dont les limites et les chemins sont très difficiles à définir... C’est contre cette église conciliaire que se tient notre résistance. Nous ne refusons pas notre adhérence au pape en tant que tel, mais contre cette église conciliaire,... » [5]
Puisque « là où est Pierre, là est l’Église » (Pape Léon XIII, Testem benevolentiae nostrae ; Satis cognitum), cela signifie, par définition, que le corps ou l’organisation en communion avec l’homme que vous considérez comme le pape, est la vraie Église. Là où est Pierre, là est la vraie Église. Ainsi, les groupes de « résistants, » en reconnaissant François ou Benoît XVI comme papes, professent, par définition, que l’organisation ou le corps en communion avec François ou Benoît XVI, est la vraie Église. C’est ce que cela signifie lorsqu’ils disent qu’il est le pape. Mais pourtant, ils déclarent en même temps que la soi-disant Église en communion avec François ou Benoît XVI est non-catholique, fausse et hérétique ; et que personne ne peut tenir communion avec. Donc, leur position signifie littéralement que :
La vraie Église (celle en communion avec l’homme qu’ils considèrent être Pierre) est fausse
L’ Église catholique (celle en communion avec l’homme qu’ils considèrent être Pierre) est non-catholique
La vraie Église est fausse, et l’Église catholique est non-catholique
Leur position ne veut littéralement rien dire. C’est hérétique et absurde. L’Église, sous un vrai pape, ne peut pas être fausse, ni être non-catholique. On ne peut pas être la tête de la vraie Église et la tête d’une fausse Église en même temps. Si quelqu’un est la tête d’une église non-catholique et fausse– comme ils disent, alors c’est un faux prétendant : un antipape. Les gens devraient l’avoir réalisé maintenant, au vu des informations disponibles. La stupidité de leur position s'aggrave d’autant plus quand vous examinez davantage ce qu’ils croient. Ils rejettent les « canonisations » des hommes qu’ils considèrent papes, mais qu’à partir d’un certain moment après Vatican II. Donc, selon eux, bien que les récentes « canonisations » soient prononcées avec les même formules que les canonisations proclamées avant Vatican II, les « canonisations » post-Vatican II ont cessé d’être infaillibles et obligatoires. Ceci ne devrait-il pas leur faire comprendre que les hommes proclamant ces « canonisations » post-Vatican II ne sont pas de vrais papes ? Bien sûr que ça le devrait. Mais ils sont tristement obstinés et ils affirment au lieu de ça qu’une « canonisation » venant d’un homme qu’ils considèrent être un pape véritable, peut maintenant être fausse, voire diabolique. C’est ridicule et incohérent. Et quiconque y adhère remet en question chaque canonisation de l’histoire. Sur ce point, le père Chazal, un ancien prêtre de la FSSPX faisant maintenant partie du groupe FSSPX-CM, a déclaré dans un discours mis en ligne sur YouTube [6] que les « papes » post-Vatican II perdirent l’exercice de leur enseignement et autorité gouvernante, mais restèrent papes.
Personne dans le public : « “La première chose, c’est qu’ils disent souvent que les canonisations font partie du Magistère infaillible de l’Église ; et que par conséquent ce sont des canonisations qui sont infaillibles, et le pape ne doit pas être le pape parce qu’il commet évidemment une grave erreur en canonisant des gars comme Paul VI et Jean-Paul II, etc. Votre réponse ?”
Chazal : Jean de Saint-Thomas : “Le pape est mis en fourrière.”
Personne dans le public : “Donc, il perd toute juridiction ?”
Chazal : “Non ; il garde sa fonction mais ne peut exercer. Il est mis en fourrière. Il ne peut rien exercer.”
Personne dans le public : “Il ne peut exercer sa fonction. Nous sommes obligés d’ignorer...”
Chazal : “Nous sommes obligés d’ignorer toutes ses actions.” » [7]
Une telle déclaration est un déni de l’infaillibilité papale, de la papauté et Vatican I. Un pape ne peut pas être séparé de son autorité suprême. Si quelqu’un est un pape valide, il a , par définition, le pouvoir d’enseigner infailliblement sous certaines conditions et il est, par définition, en possession de la pleine et suprême puissance de juridiction sur l’Église, non seulement en matière de foi et de morale, mais aussi en matière de gouvernance de l’Église. Vatican anathématisa spécifiquement quiconque dit qu’un pontife romain ne possède pas le pouvoir de juridiction entier et suprême en matière de foi et de morale, aussi bien dans la discipline que la gouvernance de l’Église. Chazal soutient que François et d’autres prétendants à la papauté post-Vatican II sont des papes valides. Mais qu’ils ne peuvent pas exercer leur autorité. C’est totalement hérétique et schismatique. Celui qui fait sienne une telle position a rejeté et perdu la foi en l’infaillibilité papale, en la papauté et à l’enseignement dogmatique de Vatican I. Le même déni de la papauté et de Vatican I fut en réalité enseigné par la FSSPX elle-même, dans l’article en anglais Foire aux questions de la FSSPX . [8] Citant Marcel Lefebvre en personne, la FSSPX asserte carrément qu’en résultat de leur modernisme, les « papes » post-Vatican II ne peuvent pas enseigner infailliblement. À propos de savoir si les « papes » post-Vatican II ont même la capacité d’enseigner infailliblement, la FSSPX déclara : « Ils ne le font pas et, en réalité, ils ne le peuvent pas... » Ceci rejette l’infaillibilité papale. Ceux qui adoptent une telle position ne sont pas catholiques.
Comme le prouve notre matériel, la FSSPX et des groupes similaires rejettent également quantité d’enseignements sur la foi et la morale qui furent promulgués à l’Église universelle, par leur « papes, » d’une manière qui serait définitivement magistérielle et liante si ces hommes étaient en réalité de vrais papes. En rejetant comme faux ces enseignements ou dans certains cas comme hérétiques, la FSSPX et des groupes similaires tiennent que l’Église catholique ainsi que de vrais papes peuvent officiellement enseigner l’erreur et l’hérésie, dans des proclamations du Magistère.
C’est hérésie. C’est contraire à l’infaillibilité papale et à l’enseignement de l’Église qui affirment que les enseignements officiels du Magistère sont immunisés de l’erreur. À cet égard, le groupe « résistant » de la FSSPX du père Joseph Pfeiffer, la FSSPX-CM (Compagnie de Marie), duquel Père Hewko est membre, vaut la peine d’être cité. Ce groupe, tristement schismatique et hérétique, a émis une déclaration [9] dans laquelle il déclare que le Magistère de l’église conciliaire – lequel est exercé par des hommes qu’ils considèrent comme de vrais papes, ainsi que le Magistère de l’Église catholique, lequel est aussi exercé par des hommes qu’ils considèrent comme de vrais papes, sont « deux magistères opposés. » Donc, selon eux, le Magistère de l’Église catholique a été officiellement contredit par le magistère de l’Église conciliaire ; et ceux qui sont au volant de la puissance du magistère de l’Église conciliaire (selon eux) sont non seulement de vrais papes, mais doivent être considérés comme de vrais papes. Leur position est hérétique. Bien qu’il soit vrai que tout ce que dit ou enseigne un pape valide ne soit pas un enseignement du Magistère, il est contraire à l’enseignement catholique de tenir ou d’enseigner que le Magistère puisse, de quelque façon, enseigner ce qui est faux. Voici l’enseignement de l’Église catholique tel que présenté dans de nombreuses encycliques papales, à savoir que le Magistère ne peut pas enseigner l’erreur.
Pape Grégoire XVI, Commissum divinitus ; 17 mai 1835 : « ... l’Église possède, par son institution divine, le pouvoir du magistère d’enseigner et de définir en matière de foi et de morale, et d’interpréter les saintes Écritures sans le danger de l’erreur. »
Pape Léon XIII, Satis cognitum ; 29 juin 1896 : « Telle a été toujours la coutume de l'Église, appuyée par le jugement unanime des saints Pères, lesquels ont toujours regardé comme exclu de la communion catholique et hors de l'Église quiconque se sépare le moins du monde de la doctrine enseignée par le Magistère authentique. »
Notez qu’ici le pape Léon XIII enseigne qu’on ne peut pas rejeter un enseignement du magistère authentique sans être séparé de l’Église. Cela prouve que l’enseignement du magistère authentique est aussi infaillible et obligatoire. C’est important car certains faux-traditionalistes diront, à tort, que l’enseignement du « Magistère authentique peut contenir l’erreur. » Ce n’est pas correct. À titre d’exemple, un faux-traditionaliste du nom de John Salza, dont les écrits contiennent des dizaines d’erreurs sérieuses et des contradictions sur ces thèmes, soutient que le « magistère authentique » peut enseigner faussement et peut contenir l’erreur. Il dit que le « magistère authentique » de son soi-disant pape, François, a enseigné l’erreur. Il écrit :
John Salza : « François a engagé son “magistère authentique” pour enseigner l’erreur concernant les juifs. » [10]
Néanmoins, sa position et compréhension de ce sujet est complètement erronée. L’idée que le Magistère authentique puisse contenir ou enseigner l’erreur contredit et renie l’enseignement de l’Église. En latin, Léon XIII utilisa les mots « authentico magisterio, » lesquels disent littéralement « au moyen du magistère authentique. » Authentico magisterio en latin ici, est un ablatif de moyen se reliant avec proposita, un participe passé passif signifiant « ayant été proposé » ou simplement « proposé. » Proposita, le participe passé modifié par authentico magisterio, l’ablatif de « moyens, » modifie en soi doctrina, signifiant doctrine ou enseignement. Or donc, le pape Léon XIII déclare et enseigne directement à l’Église tout entière que s’écarter – même de la moindre des manières - de la doctrine proposée ou enseignée par le magistère authentique, c’est être considéré comme séparé de la communion de l’Église catholique. Ceci parce que l’enseignement du magistère authentique est bien sûr infaillible, absent de toute erreur et liant pour tous. Cependant, en en trompant beaucoup, la FSSPX a également enseigné à répétitions la fausse doctrine que le magistère authentique n’est pas infaillible et que, en résultat de cela, des doctrines enseignées par le « magistère authentique » de leurs soi-disant papes peuvent être rejetées ou résistées. La promotion répétée de la FSSPX de cet enseignement complètement faux est peut-être la raison pour laquelle elle a été régurgitée avec des effets désastreux par quantité de faux-traditionalistes tel que celui précédemment cité. Un faux enseignement mis en circulation par des gens qui ne sont pas vraiment accoutumés et fidèle à l’enseignement catholique, provoque des dégâts considérables aux âmes. Ils contribuent à la perte de la foi chez beaucoup de gens tandis qu’ils les conduisent dans des positions hérétiques à propos de l’Église et de son enseignement. La FSSPX déclare sur son site internet : « ... traiter ce magistère authentique comme s’il était toujours infaillible, ce n’est pas conforme à l’enseignement traditionnel,... » [11]
C’est complètement faux, comme nous l’avons vu. La FSSPX déclare en outre :
« Cette garantie n’existe pas dans le cas du Magistère authentique car il ne jouit pas du charisme de l’infaillibilité » [12]
C’est complètement faux, comme nous l’avons vu. La FSSPX déclare aussi que, à notre époque, « ... ce serait une erreur fatale d’assimiler [ou de mettre sur un même pied d’égalité] le Magistère authentique du pontife romain avec son Magistère infaillible. » [13]
Puisque l’Église fait bien l'équivalence entre le magistère authentique avec le magistère infaillible, cette déclaration ne fait que prouver là encore que leur fausse position, selon laquelle les prétendants post-Vatican II à la papauté sont de vrais papes, est incompatible avec les faits et l’enseignement de l’Église ; car, comme déjà cité, l’Église enseigne que repousser, même de la moindre des façons, une doctrine enseignée par le magistère authentique, c’est être considéré comme banni de l’Église. C’est dû au fait que le magistère authentique est infaillible. L’enseignement de l’Église est que si quelque chose a été enseigné par le magistère authentique, le magistère ordinaire et universel, le magistère solennel, ou simplement par le magistère, il est infaillible, absent de tout erreur, et obligatoire sur tous ceux dans l’Église. L’enseignement du Magistère ne peut pas contenir l’erreur. En 1898, le pape Léon XIII enseigna aussi (Caritatis Studium,) que le magistère « ne pourrait en aucun cas s’engager dans un enseignement erroné. »
Pape Pie X, Editae saepe ; 26 mai 1910 : « ... seul un miracle de ce pouvoir divin pourrait préserver l’Église... de la souillure dans la sainteté de Sa doctrine... »
Pape Pie XI, Quas primas ; 11 déc. 1925 : « ... la parfaite et perpétuelle immunité de l’Église de l’erreur et l’hérésie. »
Pape Pie XI, Divini illius magistri ; 31 déc. 1929: « ... À ce magistère le Christ a conféré l'infaillibilité... »
Il ajoute aussi dans cette encyclique, répétant l’enseignement du pape Léon XIII dans l’encyclique Libertas : « ... Dieu lui-même a fait l’Église participante de son divin magistère et l'a mise, par privilège divin, à l'abri de l'erreur. »
Comme nous pouvons le voir, l’Église catholique enseigne infailliblement que le magistère est absent de toute erreur. Mais la FSSPX, la FSSPX-CM et des groupes similaires enseignent à tort que le magistère a enseigné l’erreur et s‘est contredit. Leur position est hérétique et renie l’enseignement de l’Église catholique.
Chazal : « La question du Magistère universel ; il a été..., Là encore, ils sont mis en fourrière, donc ça ne m’inquiète pas. » [14]
Dans leur déclaration hérétique, la FSSPX-CM schismatique parle aussi de l’église conciliaire comme d’une entité non-catholique différente. Ils urgent les gens à en demeurer séparés de peur qu’ils deviennent en proie aux loups. Pourtant, comme déjà énoncé, en reconnaissant son chef comme pape, ils professent officiellement que là où il est, l’organisation avec laquelle il est en communion, là est la vraie Église. Dès lors, selon eux, la vraie Église est une entité non-catholique qui doit être évitée de peur que les gens se perdent. C’est faux, hérétique, et schismatique. Et on pourrait continuer à dévoiler les positions de ces groupes soi-disant résistants. Leur position n’est pas tenable, et le fait que l’on puisse tenir une telle position absurde à ce stade, à la lumière de l’information et des preuves disponibles, à la lumière de la présentation qui a été faite démontrant la position véritable, est véritablement un commentaire pitoyable de la manière dont la mauvaise volonté est à ce point répandue, même dans des mouvements soi-disant traditionalistes .
Il est aussi important d’insister sur le fait que le dogme renié par ces groupes en particulier, à l’égard de leur fausse position sur l’Église Vatican II , c’est que l’Église catholique est une dans la foi. Il y a une unité de foi dans l’Église catholique. Tous dans l’Église doivent avoir la même foi. Ce dogme est complètement bafoué, renié et jeté par la fenêtre par la FSSPX et, avec une emphase particulière, par les groupes dissidents de la FSSPX qui prennent une ligne plus dure vis-à-vis de la secte Vatican II. Ces groups déclareront directement et à répétitions des choses telles que : « nous n’avons pas la même foi que ceux dans l’église Vatican II », ou « ils ne sont pas catholiques ! », ou « ils adhèrent à une fausse religion ! » Pourtant, ils agissent ainsi tandis qu’ils professent que ces gens-là sont dans l’Église. Donc, selon eux, les gens qui n’ont pas la foi catholique et ne sont pas catholiques, mais hérétiques, sont dans l’Église. Par exemple, le susmentionné Père Chazal, qui rejette la vraie position, à savoir que François et les autres prétendants post-Vatican II à la papauté ne sont pas de vrais papes mais des antipapes, et promeut, ce-faisant, moult erreurs grossières et facilement réfutées, est néanmoins forcé d’admettre :
P. Chazal : « Les actions du pape François sont de plus en plus scandaleuses ; le pape François se montre comme ses prédécesseurs, mais d’une façon très claire, en tant qu’hérétique public et notoire. C’est un hérétique ouvert et public. [...] Mais nous accordons toutefois que ce pape est un hérétique manifeste et public. [...] Nous voyons l’hérésie, et nous concédons, que ce pape François est un hérétique public. Il l’est. [...] Le problème est que si vous n’avez pas suffisamment de preuves, alors vous avez le pape François maintenant ; il est sans aucun doute... Je ne veux pas me disputer avec les sédévacantistes sur ceci, car il serait ridicule que je le nie. » [15]
Puisqu’ils enseignent que des hérétiques (des gens qui n’ont pas la foi catholique) sont dans l’Église, ils renient complètement le dogme catholique défini sur l’unité de la foi dans l’Église catholique, et que les hérétiques sont hors de l’Église catholique. Un exemple principal du déni de ce dogme vient du groupe hérétique de la FSSPX-CM, du père Joseph Pfeiffer, son chef. Il a récemment fait un discours, mis en ligne sur YouTube, qui m’a laissé pantois pendant près de 30 minutes après l’avoir visionné. J’ai été frappé, parce que le niveau de mal chez Pfeiffer, et la mauvaise volonté exhibée par sa position absurde à ce stade dans le temps, avec tous les faits maintenant disponibles, était vraiment stupéfiant. Dans son discours hérétique, Pfeiffer , tout en condamnant la secte Vatican II comme non-catholique, déclare en même temps que le sédévacantisme est « l’un des plus grand maux de l’ère présente. »
Pfeiffer: « Et l’un des plus grands maux de l’ère présente auquel nous faisons face, appelé le sédévacantisme,... » [16]
Songez-y. Bien qu’il tienne que la secte Vatican II sous François ne soit pas l’Église catholique, que vous ne pouvez pas y avoir part, c’est, selon lui, l’un des plus grand maux de l’ère présente. Pour conclure que l’homme qui conduit cette Église fausse et non-catholique, est lui aussi non-catholique. C’est incroyable. Dans son discours hérétique, Pfeiffer argue aussi que saint Pierre devint hérétique lorsqu’il renia par trois fois Notre-Seigneur, bien que ce dernier restât pape. C’était l’un de ses arguments pour la position selon laquelle les gens peuvent renier la foi catholique, devenir hérétiques, tout en restant des chefs dans l’Église.
Pfeiffer: « Simon Pierre. À l’époque de la grande crise, au matin du Vendredi Saint, on lui demanda “Es-tu l’un de ses disciples !?” “Je ne connais point cet homme.” Il renia la divinité du Christ ! Qu’est-ce que cela signifie ? Cela signifie que Simon Pierre était hérétique. [...] Un avec François. Comment puis-je être un avec François ? Comment Pierre peut-il être un avec Judas? Comment Christ peut-Il être un avec Pierre, qui Le renia trois fois ? [...] Aux bons vieux temps, il renia le Christ par trois fois – c’était saint Pierre. Les nouveaux papes l’ont fait beaucoup plus de fois. » [17]
Le problème avec cet argument, cependant, c’est que saint Pierre n’est devenu pape qu’après la Résurrection. Saint Pierre ne devint pape qu’après que Notre-Seigneur lui confia le troupeau, dans Jean 21:15-17. Les déclarations de Notre-Seigneur à Pierre au chapitre 16 de Matthieu étaient une promesse de ce qu’Il conférerait sur lui dans le futur, après la Résurrection. Ainsi, saint Pierre n’était pas le pape lorsqu’il renia Notre-Seigneur. Le fait que saint Pierre ne devint pape qu’après la Résurrection fut défini par le premier concile du Vatican. Si l’hérétique Pfeiffer avait lu et visionné notre matériel, il aurait appris cela des années en arrière. Mais il est si aveugle et satisfait dans sa position schismatique, qu’il n’a presque rien appris à propos de ces sujets en quinze ou vingt ans. Et ce qu’il faut comprendre, c’est que la raison pour laquelle il n’a presque rien appris à propos de ces sujets, et qu’il n’a pas conformé sa position aux faits de l’enseignement catholique, c’est qu’il n’en a rien à faire de ce qu’enseigne l’Église. Voilà la vérité. En fait, dans le même discours hérétique, le guide aveugle Pfeiffer a comparé l’appartenance à l’Église catholique à l’indissolubilité du mariage. Il a enseigné que les gens peuvent devenir hérétiques, renier la foi catholique, mais rester malgré tout dans l’Église catholique tout comme les gens restent mariés jusqu’à leur mort.
Pfeiffer: « Mais il est toujours le pape. Comme pour le mariage. Si la femme quitte le mari, se marie avec vingt autres hommes, obtient un divorce, à chaque fois qu'elle le fait, ce que Dieu a uni, que personne ne le sépare. Et un gouvernement ne peut réduire ce mariage en morceaux, et sa méchanceté ne peut pas réduire ce mariage en morceaux. Et si le mari fait de même, ils ne peuvent pas réduire ce mariage en morceaux. [...] Ce que Dieu a uni, que personne ne le sépare. Qui peut être plus uni à l’Église que notre saint père le pape ? » [18]
Mais ceci est complètement faux. Tandis que le mariage reste valide jusqu’à la mort, une personne qui renie l’enseignement catholique perd automatiquement son appartenance à l’Église et au Christ. Les deux ne sont pas comparables à cet égard. La perte de l’appartenance à l’Église pour hérésie est un dogme, et il est répété dans de nombreuses encycliques ; incluant Satis cognitum, et Mystici Corporis. Par exemple, le pape Léon XIII, se référant aux hérésies, enseigna que « quiconque embrasserait l’une d’entre elles, cesserait d’être chrétien catholique. » Mystici Corporis enseigna aussi que l’offense de l’hérésie a de soi pour résultat de séparer l'homme du Corps de l'Église. Le pape Léon XIII expliqua aussi l’enseignement de l’Église à ce sujet , en déclarant :
Pape Léon XIII, Satis cognitum ; 29 juin 1896 : « ... peut-il être permis à qui que ce soit de repousser quelqu’une de ces vérités, sans se précipiter ouvertement dans l’hérésie, sans se séparer de l’Église et sans répudier en bloc toute la doctrine chrétienne ? ... celui qui, même sur un seul point, refuse son assentiment aux vérités divinement révélées, très réellement abdique tout à fait la foi, puisqu’il refuse de se soumettre à Dieu en tant qu’il est la souveraine vérité et le motif propre de foi. »
Notez que l’Église enseigne que quiconque repousse l’enseignement catholique se précipite ou se livre par cette même répulsion dans l’hérésie ouverte et se sépare de l’Église aussi rapidement. Ainsi, un catholique qui renie un enseignement de l’Église ne demeure pas catholique et ne fait plus partie de l’Église. Il est séparé automatiquement de l’Église pour avoir embrassé l’hérésie. Le pape Innocent III, dans Eius exemplo, en l’année 1208, enseigna également que :
« Nous croyons de notre cœur et confessons de notre bouche une seule Église, non celle des hérétiques, mais la sainte Église romaine, catholique, apostolique, en dehors de laquelle nous croyons que personne n'est sauvé.»
L’Église catholique n’est pas composée d’hérétiques. Voilà ce qu’enseigne l’Église. Puisqu’il fut enseigné infailliblement que les hérétiques ne sont pas dans l’Église, mais en dehors, il est dès lors certain qu’un hérétique ne peut tenir une fonction dans l’Église. C’est pourquoi le pape Léon XIII déclara qu’ « il serait absurde de prétendre qu’un homme exclu de l’Église a l’autorité dans l’Église. » C’est un sujet clos, par conséquent ; ce n’est pas une question ouverte visant à savoir si un hérétique peut être pape ou non. Un hérétique ne peut pas être pape ; car un hérétique, par définition, est en dehors de l’Église catholique. Et celui qui est hors de l’Église catholique ne peut pas être la tête de l’Église. Sur ce, faites attention à certains trompeurs faux-traditionalistes qui induiraient de la confusion à ce sujet en faisant remarquer que quelqu’un qui est hors de l’Église, par exemple un hérétique, pourrait voir sa juridiction supplée par l’Église pour des actes spécifiques qui bénéficient aux fidèles, tel le fait que la juridiction soit nécessaire pour la confession sacramentelle. C’est vrai, mais c’est différent de quelqu’un occupant la fonction, et ayant un droit à commander, tel qu’un pape en a le droit. Celui qui est hérétique, qui est hors de l’Église, ne peut pas occuper une fonction ou commander dans l’Église – de plein droit. Puisqu’il n’est même pas dans l’Église. Comme l’enseigna le pape Léon XIII, « il serait absurde de prétendre » qu’une telle personne puisse commander dans l’Église. Alors, la prochaine fois que vous entendrez quelqu’un dire qu’il n’est pas certain qu’un hérétique puisse être pape, sachez qu’il contredit l’enseignement de l’Église. Il est absurde d’affirmer que quelqu’un qui est en dehors de l’Église (un hérétique est, par définition, en dehors de l’Église) puisse commander dans l’Église en tant que pape. Ainsi, un hérétique ne pourrait pas être un pape validement élu, comme l’enseigna aussi l’Église. C’est le cas avec les faux-prétendants de la secte Vatican II. Ces derniers ne devinrent jamais papes au départ, parce qu’ils étaient tous des hérétiques manifestes au moment de leur « élections.»
De plus, comme le traite notre matériel, il existe en outre des preuves que la pseudo élection de l’antipape Jean XXIII – le premier de la lignée des antipapes Vatican II– était invalide et non-canonique pour une autre raison à côté du fait qu’il était hérétique. Et si quelqu’un était un pape validement élu, mais devenait hérétique, il perdrait sa fonction automatiquement, sans avoir besoin d’une quelconque déclaration, dès qu’il serait devenu hérétique. On pourrait bien entendu citer saint Robert Bellarmin qui dit que tous les anciens pères ont enseigné que les hérétiques manifestes perdent immédiatement toute juridiction et autorité dans l’Église. Bien sûr qu'ils l'ont enseigné. Car l’Église catholique n’est pas composée d’hérétiques. C’est un dogme que les hérétiques ne sont pas membres de l’Église. Et il y a une unité de foi dans l’Église. Vous ne pouvez donc pas professer l’union ou la communion avec quelqu’un qui renie publiquement la foi catholique. Aussi, sur ce point, on peut consulter la bulle Cantate Domino du concile de Florence, qui définit infailliblement que les hérétiques sont en dehors de l’Église catholique. C’est un dogme. Il est donc totalement faux et opposé à ce que l’Église a toujours enseigné, de dire - comme le dit Pfeiffer – que quelqu’un resterait dans l’Église catholique même s’il devenait hérétique, même s’il reniait la foi ; et le comparer à un mariage qui reste valide même si des choses empiraient dans le mariage. Ils ne sont pas du tout comparables à cet égard. Mais, depuis des décennies, l’hérétique Pfeiffer n’a pas appris ce point basique de l’enseignement catholique, parce qu’il s’en fiche ! Il s‘en fiche de ce que l’Église catholique enseigne à ce sujet. C’est la vérité ; c’est véritablement un hérétique, un protestant.
En réalité, tout comme un adventiste du septième jour, ou un protestant d’une autre dénomination, Pfeiffer continue encore et encore à mal utiliser l’Ancien Testament, dans une tentative de justifier sa fausse position, à savoir que les gens peuvent renier la foi catholique et rester malgré tout dans l’Église catholique – une position contredite par l’enseignement magistériel. Pfeiffer adhérera à sa fausse position peu importe les faits ou ce qu’enseigne l’Église. Et peu importe à quel point l’apostat à Rome rend évident le fait qu’il ne soit pas le pape. En fait, Pfeiffer a indiqué que rien ne le convaincra que les prétendants Vatican II ne sont pas de vrais papes. Il m’a paru très clair en voyant le discours hérétique de Pfeiffer, qu’il n’est en réalité rien d’autre qu’un protestant. Et que son groupe est véritablement une secte non-catholique. Tandis qu’il ne prétendra pas être protestant – il dirait à l’inverse être catholique et rejeter le protestantisme par fidélité au Magistère – , en réalité, pour ce qui est de conformer sa position à l’enseignement de l’Église, lui et son groupe ne diffèrent pas des protestants. Ce sont clairement de faux pasteurs hérétiques et schismatiques conduisant les gens en Enfer.
Pfeiffer : « Pouvons-nous être unis au pape François ? Oui. Êtes-vous uni à sa papauté ? Non ! [...] Et nous pouvons par conséquent être unis à un malfaisant comme François ; non seulement cela, mais à moins que nous soyons unis à lui, nous ne pouvons pas aller au Ciel. [...] le pape ne pourrait pas faire le mal qu’il fait s’il n’était pas le pape. Les prêtres ne pourraient pas faire le mal qu’ils font s’ils n’étaient prêtres de Dieu. [...] Et qu'allons-nous faire ? Nous prions pour leur conversion. [...] Et nous pouvons dire que nous sommes un avec notre pape ; François. Pas avec sa papauté ! Mais avec lui. Lui qui est le représentant de Dieu ! [...] Et il y a aussi ceci : nous ne pouvons plus dire désormais à notre époque que croire que “le pape est le pape ou il n’est pas le pape” soit une opinion acceptable. Car il est la tête de notre sainte Église. Et notre salut est lié à notre union avec lui. » [19]
Un autre exemple des effets démoniaques d’une telle position erronée, se trouve dans les propos absurdes d’un partisan du groupe FSSPX-CM. Dans une vidéo YouTube, cet individu a articulé une position qui est très proche de celle du groupe FSSPX-CM. [20] En d’autres termes, il rejette la vraie position, à savoir que la Chaire de saint Pierre est vacante, et soutient à l’inverse, de façon têtu, que les prétendants post-Vatican II sont des papes valides. Pourtant il déclare en même temps que ses « papes » ne sont pas catholiques ; que leur « Église » n’est pas catholique, que ses « papes » sont séparés de l’Église catholique, quoiqu’ils la dirigent malgré tout ; qu’ils ont le pouvoir du Magistère, mais que les gens ne doivent pas suivre leur enseignement magistériel ; qu’eux et leurs « évêques » ont une juridiction ; et que les sédévacantistes ont prétendument tort de soutenir qu’ils n’ont pas de juridiction, mais il faut pourtant ne pas communier avec ces soi-disant papes ou évêques qui (selon lui) ont une juridiction. C’est tout simplement une poubelle théologique, complètement schismatique et hérétique. Il a déclaré : « D’accord, il n’est donc pas possible à ce stade de trouver toutes ces erreurs et hérésies , nous ne pouvons pas suivre l’actuel magistère comme il est, et nous parlons de l’authentique, car c’est là que se trouvent toutes ces erreurs et hérésies. »
Il a aussi déclaré :
« Ouais, nous soutenons et maintenons que ces papes ne sont pas catholiques. Nous soutenons et maintenons qu’ils enseignent des hérésies. »
Il a aussi déclaré :
« L’archevêque Lefebvre parle, il parle, car l’église conciliaire n’est pas l’Église catholique, objectivement parlant. Vous suivez ? L’Église catholique réside actuellement dans un reste – objectivement parlant, qui est en dehors de ce courant. Ils se sont séparés eux-mêmes de l’Église. Ce sont des modernistes, ils ne sont pas catholiques. »
Il a aussi déclaré :
« Donc, vraiment, les arguments entre des traditionalistes intégristes et des sédévacantistes est le sens de la juridiction ; vous savez, nous reconnaissons qu’ils ont toujours de la juridiction ; à l’encontre des erreurs du sédévacantisme... »
Il a aussi déclaré :
« Ces individus qui assistent aux nouvelles églises Vatican II, ils ne sont pas catholiques, ce sont des modernistes. ... donc voici une autre démonstration de gens qu’il vous faut éviter. Si vous voulez perdre votre âme, allez-y et commencez par communier avec le diocèse de Pittsburgh, parce que vous perdrez assurément la foi, et/ou, si ce n’est pas déjà le cas, vous perdrez votre âme, très probablement. »
Un tel non-sens diabolique moque et renie l’enseignement catholique de plusieurs façons. Il rejette le dogme catholique sur l’unité de la foi dans l’Église, sur l’unité de la communion dans l’Église, sur l’infaillibilité du Magistère, sur l’immunité de l’Église quant à l’erreur, etc. C’est typiquement un schisme ; car il dit que les gens ne doivent pas communier avec l’évêque et le « pape » , en disant dans le même temps que ces derniers ont juridiction et autorité. Cette position, bien sûr, rejette aussi le dogme que là où est Pierre, là est la vraie Église, puisqu’elle soutient que là où est Pierre, là est une fausse Église, non-catholique, que l’on doit rejeter et en être séparé. Quelqu’un qui adhère obstinément à une telle position, comme le fait l’individu susmentionné, n’est en aucun cas catholique, mais est définitivement un hérétique et un schismatique n’ayant pas du tout la foi en l’enseignement catholique.
Il y a quelque chose à mentionner également ; c’est que ces groupes du genre FSSPX ne sont en réalité rien d’autre que des lefebvristes. Si vous écoutez attentivement lorsqu’ils discutent de la « crise » et expliquent leur position, ils se référeront tout le temps à l’archevêque Lefebvre. Ils fondent leur position sur la position de Lefebvre, et non pas sur l’enseignement de l’Église. Ce sont des lefebvristes et non des catholiques. Ils font confiance à l’homme et pas à Dieu.
P. Hewko : « Car c’est notre seul espoir et notre unique souhait que de rester catholiques ; et serrer les rangs de l’archevêque Lefebvre. Pas commencer quelque chose de nouveau ; nous n’en avons pas besoin. Pas changer son cours ; il n’y a pas de besoin de cela. [...] et nous ne faisons que continuer ce qu’a fait l’archevêque ; voilà tout ce qui nous caractérise. » [21]
Mgr Williamson : « Ces milieux de résistance sont vraiment nécessaires. Parce que non seulement ils maintiennent la foi, jusqu’à présent ; ils maintiennent la foi, ils donnent aux gens une opportunité en dehors de la FSSPX, en dehors de la société dominante, pour continuer avec les lignes de l’archevêque Lefebvre pour le salut des âmes. C’est crucial. » [22]
P. Chazal : « Oui, nous savons toutes les mauvaises choses qu’ils ont faites. Et nous vous demandons donc de ne rien avoir affaire avec eux ; voici la position de l’archevêque Lefebvre. » [23]
Maintenant, le recours à Lefebvre est absurde pour un certain nombre de raisons. Non seulement Lefebvre reniait malheureusement le dogme catholique sur le salut, en soutenant que des âmes peuvent être sauvées dans le judaïsme, l’islam, le bouddhisme, etc., mais même à propos de la secte Vatican II, lui et d’autres à l’époque comprenaient et savaient peu de choses sur les points clés et les faits concernant l’enseignement des antipapes, comparé à ce qui est disponible de nos jours. C’est juste la vérité. Pour le dire simplement, il opérait avec des informations en quantité et qualité très moindres . Lefebvre opérait durant une période beaucoup plus précoce de la crise, lorsque certains essayaient encore de comprendre ce qui était arrivé ; quand pratiquement personne ne savait l’ampleur exacte de ce que les antipapes enseignèrent dans leurs écrits - des faits qui sortirent au grand jour grâce à nos recherches – et lorsque moult choses ne s’étaient pas encore produites. Se fier à sa conclusion qu’ils étaient papes, une position qu’il pourrait très bien ne pas tenir s’il vivait aujourd’hui, est ridicule. En fait, notre dossier sur la FSSPX documente même que Lefebvre fit de nombreuses déclarations remettant en question si oui ou non ceux-ci étaient papes, et si on devait les considérer comme papes.
Cependant, dans une entrevue récente, on a demandé au père Faure, celui qu’a consacré Williamson, si François était ou non le vrai pape. Dans une entrevue publiée sur internet, il a dit :
« ... et donc nous devons conserver l’attitude qui a été celle de Mgr Lefebvre, l’attitude prudente qui exclut le sédévacantisme. Mgr Lefebvre a toujours refusé d’ordonner un séminariste sédévacantiste. Et c’était la politique de la FSSPX jusqu’à sa mort. » [24]
Donc, Faure rejette la vraie position, à savoir que François et les autres hérétiques Vatican II ne sont pas de vrais papes, et il fonde sa position sur Lefebvre. Lefebvre soutenait qu’ils sont papes, donc lui aussi : c’est un lefebvriste, pas un catholique.
Pensez-y de cette manière : si Lefebvre avait pris une ligne plus dure, ou avait conclu que les prétendants post-Vatican II ne sont définitivement pas de vrais papes , c’est ce que tiendraient aujourd’hui Faure et les groupes du genre FSSPX. Ce ne sont que des partisans de l’homme, dépourvus de la vraie foi. Et ce sont des gens que Dieu rejette. Les déclarations de Faure montrent en outre, encore une fois, que lui et ses semblables, sont définitivement des schismatiques ; spécialement à notre époque. Car, s’ils vont jusqu’à insister que François est le pape, et ont l’audace de dire que les gens doivent le reconnaître, alors ils sont liés à cette position et sont condamnés comme schismatiques pour ne pas être en communion avec lui.
Il faut aussi mentionner que l’évêque Williamson a fait de nombreuses déclarations révélatrices au cours des années. Par exemple, il a décrit Jean-Paul II comme un « homme bon, » il dit ressentir la même chose pour Ratzinger (Benoît XVI), [25] un homme qui rejette le fait de convertir les protestants, qui renie l’inhérence de l’Écriture, enseigne que les fausses religions doivent être estimées, enseigne qu’il y a plusieurs voies menant au Ciel en plus de la foi chrétienne, s’engagea dans ce que Williamson admet avoir été une « révolution contre l’enseignement catholique, » etc. [26] Pour un aperçu des hérésies quasi incalculables de Ratzinger, voyez notre vidéo Les hérésies de Benoît XVI, et les articles sur notre site internet. [27] J'ai personnellement lu trente livres de Benoît XVI, et le frère Michael a parcouru chaque discours de Benoît XVI lorsqu’il était antipape. De ce fait, Williamson tient que l’on peut se révolter et même mener une révolution contre l’enseignement catholique, et être « un homme bon. » C’est diabolique. Quelqu’un qui croit en cela n’est pas catholique. Williamson prononça ces horribles déclarations à propos de Jean-Paul II et Benoît XVI alors qu’il était au courant de beaucoup des choses que fit Jean-Paul II, incluant les évènements d’Assise.
En mettant de côté les autres actes malfaisants et déclarations hérétiques, quasiment incalculables de l'antipape Jean-Paul II, c’est un fait indéniable qu’il était un idolâtre. Jean-Paul II professait publiquement que la prière et l’adoration aux faux-dieux est efficace, et il organisait des manifestations dans lesquelles de faux-dieux seraient loués et adorés. C’était un idolâtre, c’est un fait indiscutable. L’idolâtrie de Jean-Paul II se manifesta en de nombreuses occasions. Williamson était au courant de l’idolâtrie de Jean-Paul II à Assise, mais il dit pourtant qu’il était « un homme bon » mais qui se trompait, tout simplement. Quelqu’un qui croit qu’un homme qui organise et demande l’adoration de faux dieux (en d’autres termes, un idolâtre), tel que Jean-Paul II, puisse être bon, même s’il se trompait, n’est pas catholique ! Voilà ce que les gens doivent réaliser. Dès lors, ce n’est pas comme si Williamson devait modifier sa position, disant que les prétendants Vatican II ne sont pas de vrais papes, et il est prêt à y aller. Non, il n’est pas chrétien. Une telle personne, qui croit qu’un soi-disant catholique qui organise des prières aux faux-dieux peut être un homme bon, manque une croyance dans les composants essentiels de la foi véritable. Pour être catholique, vous devez au moins avoir une croyance basique qu’il n’existe qu’un seul Dieu, que Jésus-Christ est la vérité, que tout ce qui est contraire à Jésus-Christ ou Son enseignement n’est pas de Dieu ; que toute étreinte à un faux dieu est du Diable ; et que ceux qui s’engagent dans une telle activité ou croient que vous pouvez adorer de faux dieux ne sont clairement pas de Dieu. D’accord ? Donc, quelqu’un comme Williamson qui croit qu’un homme peut organiser des prières aux faux-dieux et adorer de faux dieux, et être bon, n’est pas catholique ! Il n’a pas seulement tort ; il lui manque une croyance basique dans la chrétienté.
Donc, ce à quoi vous êtes confronté avec Williamson -- et pas seulement lui mais ceux qui ressentent les choses de façons similaires -- sont des gens dévoyés de la foi catholique. Sa position que l’idolâtre Jean-Paul II puisse être bon, et que l’apostat Benoît XVI , un individu dont il admet qu’elle a conduit une révolution contre l’enseignement catholique traditionnel, puisse être bon, révèle la sombre réalité qui sous-tend ces groupes faux-traditionalistes. Ce ne sont pas des groupes qui en quelque sorte ont besoin de corriger une position et ensuite seraient prêts à y aller. Non, malheureusement, ce ne sont pas des chrétiens. Il leur manque une foi essentielle dans les dogmes, dans la nécessité du Christ, et à ce qui arrive quand les gens renient le Christ, Son enseignement, et qui embrassent de fausses religions. Ils n’ont aucune foi dans l’enseignement de l’Église et en la Révélation de Dieu dans ces secteurs-là. C’est exactement comme nous prévint Notre-Seigneur dans Luc 18 :8 - « Mais quand le Fils de l’homme viendra, pensez-vous qu’il trouve de la foi sur la terre ? »
Lié à cela, est le fait que Williamson, la FSSPX régulière et les groupes dissidents, croient tous que des âmes peuvent être sauvées dans de fausses religions. Ils tiennent tous que des juifs, des musulmans, bouddhistes, etc., peuvent être sauvés par le soi-disant baptême de désir. Leur idée hérétique que des juifs, des musulmans, bouddhistes, etc. peuvent être sauvés sans la foi catholique, sans une croyance en Christ, est imprimée dans de nombreux livres et articles de la FSSPX. Pour ne donner qu’un exemple parmi de nombreux autres qui pourraient être donnés, voyez le livre Against the Heresies de Marcel Lefebvre, aux pages 216 à 218 [28], dans lequel il enseigne à répétitions que les juifs, musulmans, etc., peuvent être sauvés. Et nous avons été consternés de nombreuses fois au fil des ans, lorsque certaines personnes hautement malhonnêtes (on ne peut que les qualifier de haineuses de la vérité), dans une tentative futile de défendre l’hérésie grossière de Lefebvre et de la FSSPX sur ce point, répondre en disant que : « Oui, Lefebvre a enseigné que certains juifs, musulmans, etc., sont sauvés, que des gens sont sauvés dans de fausses religions, mais qu’ils sont sauvés PAR l’Église catholique. » Clair, c’est exactement ce qu’il enseigna, et c’est une hérésie grossière. L’Église catholique n’enseigne pas qu’il y a un salut hors de l’Église catholique, ou qu’il soit possible d’être sauvé en tant que juif ou musulman ou quoi que ce soit sans la foi catholique mais que cela se produit PAR l’Église catholique. Non, c’est un dogme qu’il n’y a pas de salut pour quiconque est hors de l’Église et sans la foi catholique ; que tous ceux qui meurent juifs, musulmans, etc., ne seront pas sauvés. Voilà l’enseignement infaillible de l’Église catholique. Par conséquent, la position de Lefebvre et de la FSSPX, que les gens peuvent être sauvés dans de fausses religions sans la foi catholique, même s’ils disent que c’est PAR l’Église catholique, est un déni direct du dogme Hors de l’Église catholique pas de salut, tel que l’Église l’a défini. C’est hérésie. Tous les prêtres de la FSSPX tiennent cette hérésie. Ils croient que des âmes peuvent être sauvées dans de fausses religions, et presque chaque prêtre anciennement de la FSSPX, peu importe le groupe auquel appartient le prêtre présentement, tient aussi cette hérésie. Cette position est un déni direct du dogme défini Hors de l’Église catholique pas de salut, et l’enseignement exprès du concile de Florence, disant que tous les juifs, païens, etc., seront perdus à moins de devenir catholiques. Donc, ces groupes représentent une fausse résistance, ils n’ont pas la vraie foi.
Or, certains individus se sont rapprochés de la vérité, ou ont pu avoir accès aux informations véritables à la suite de choses que font ces groupes. Ces groupes ont fait de bonnes choses et disent de bonnes choses, mais ce ne sont pas de vrais catholiques. C’est la vérité et les gens doivent le réaliser. Le fait que, à ce stade, un nombre significatif de gens soutient toujours la position complètement ridicule de la FSSPX et de groupes similaires, est un exemple stupéfiant de la manière dont l’absence de foi en général est répandue. Ainsi, moult gens tenant les vraies positions sur la secte Vatican II et les antipapes se sont étonnés : « pourquoi ces gens ne peuvent-ils pas le voir ? Comment ne peuvent-ils pas le découvrir , peu importe combien l’apostasie de l’antipape François et les faits en faveur de la vraie position sont à ce point évidents ? Pourquoi Williamson, la FSSPX régulière et des groupes similaires ne peuvent-ils pas parvenir aux conclusions correctes ? » Voici la réponse : ils ne peuvent pas le voir et ils ne prennent pas les bonnes positions car ils n’ont aucune foi. Il n’y a rien ici en termes de foi surnaturelle. C’est la vérité. Or, des gens peuvent prendre une vraie position sur un sujet théologique sans avoir de foi surnaturelle, parce que leur raison les pousse à conclure que telle position théologique est la plus sensée.
Voilà pourquoi la FSSPX prend quelques vraies positions. C’est aussi pourquoi certaines personnes qui ne sont pas de vrais croyants tiennent la position correcte que François n’est pas un pape. Leur raison les pousse à conclure que telle position est la plus logique. Donc, simplement parce que quelqu’un reconnaît correctement en face des faits évidents que François ne peut pas être le vrai pape, ou parce que quelqu’un adopte une vraie position sur un autre sujet, cela ne signifie pas en soi qu’une telle personne ait une vraie foi surnaturelle. Mais dans le cas de la FSSPX et de groupes similaires, ils n’adoptent jamais la position correcte sur ce sujet, peu importe combien cela devient évident, ou combien absurde et schismatique leur position se trouve être, car les principes surnaturels qui poussent un croyant à conclure avec conviction et certitude qu’un homme qui rejette publiquement le fait de convertir les juifs n’est pas la tête de l’Église chrétienne, ne les effraient pas du tout .
Ces principes ne les atteint pas ; ils n’ont aucune foi en ces principes. La composante externe d’avoir un homme en soutane à Rome, et qu’ils peuvent appeler pape, même s’ils l’ignorent, surpasse pour eux tout autre principe invisible de la révélation divine prouvant qu’il n’est pas le pape. En somme, ils ne croient pas que l’Église catholique soit réellement une institution surnaturelle. Voilà pourquoi Williamson peut appeler un idolâtre public tel que Jean-Paul II « un homme bon. » Leur raison devient confortable avec certaines positions, et si la simple fidélité à la révélation divine et aux dogmes surnaturels invisibles les pousse à s’écarter de leur position confortable, cela n’aboutira pas. Parce qu’ils n’ont pas la foi en ces principes. Ce ne sont pas de vrais croyants ; et la même chose est vraie pour beaucoup de gens qui ont vu l’information – je parle de ceux qui ont vu les preuves contre les antipapes, vu ce que fait François, que celui-ci rejette le fait de convertir les athées et les juifs, et ce, publiquement, etc. – et ils savent ce qu’est un hérétique, ils savent ce que l’Église enseigne au sujet de l’hérésie, mais ils disent malgré tout : « Je ne suis pas si sûre qu’il soit hérétique ; je me sens troublé, mais je ne suis pas convaincu qu’il soit hérétique. » Je me sens obligé de faire entendre à ces gens : vous n’êtes pas catholiques, vous n’avez aucune foi. Si vous savez ce qu’est un hérétique, et savez que François rejette le fait de convertir les juifs, mais n’êtes pas convaincu qu’il est hérétique, vous n’êtes pas catholiques. Vous n’avez pas une foi pouvant faire plaisir à Dieu et n’avez aucune foi surnaturelle. Il vous manque la foi basique en Jésus-Christ et la certitude de Sa révélation. C’est pourquoi, quand nous disons savoir infailliblement que François et Benoît XVI ne sont pas de vrais papes, certains ne peuvent pas le comprendre. Ils ne le peuvent pas car ils n’ont aucune foi. Ceci n’est pas l’Église juive, ni l’Église « orthodoxe »– schismatique, ni l’Église protestante. C’est l’Église catholique.
Un homme qui rejette le fait de convertir les juifs au Christ n’est pas la tête de l’Église catholique. Nous le savons infailliblement. Donc ce sont de faux pasteurs sans foi, conduisant les gens dans l’hérésie et le schisme, et ils ne connaissent pas Dieu. Nous désirons évidemment la conversion et l’illumination de tous ceux qui tiennent les fausses positions susmentionnées, mais il faut très clairement réaliser ce qui suit : la pseudo-résistance qui soutient obstinément que les chefs hérétiques de la secte Vatican II sont de vrais papes, n’est pas une vraie position. Elle n’est pas catholique et ne peut pas être soutenue théologiquement ; elle est fausse et ne vient pas de Dieu. Ces sujets sont tous couverts et documentés en détails dans le matériel de notre site internet, où vous trouverez les vraies positions ainsi que la véritable foi catholique.
Notes :
[1] Internet, La Croix - Urbi et Orbi, Actualité, Nicolas Senèze, Mgr Williamson a ordonné un nouvel évêque intégriste, 30 mars 2016.
http://www.la-croix.com/Urbi-et-Orbi/Actualite/Monde/Mgr-Williamson-ordonne-nouvel-eveque-integriste-2016-03-30-1200750000
[2] Internet, YouTube, CFN Media, CFN Media 4 - Response to yet another Voris Assault, 14 fév. 2015, 6m42s.
[3] Internet, YouTube, The Resistance Archive and Video Hub, Father Hewko, Second Sunday after Epiphany, January 18th 2015, Veneta OR, 5 fév. 2015, 12m18s, 31m05s, 31m28s.
[4] Internet, SSPXAsia, Archbishop Lefebvre And The Vatican, Open Letter to Cardinal Gantin Prefect of the Congregation for Bishops, 6 juil. 1988, §4.
http://www.sspxasia.com/Documents/Archbishop-Lefebvre/Archbishop_Lefebvre_and_the_Vatican/Part_I/1988-07-06.htm
[5] The Angelus, Angelus Press, mai 2000, p. 21.
[6] Internet, YouTube, Joy Steps, 2015 02 08 FrChazal Conference Sedevacantism part 1@Brisbane Au, 14 fév. 2015.
[7] Internet, YouTube, Joy Steps, 2015 02 09 FrChazal Conference Sedevacantism part 3@Brisbane Au Edited mp4, 16 fév. 2015, 16m37s.
[8] Internet, HolyCrossSeminary, Most Asked Questions, Pa. 2, q. 7, But shouldn't we be following Pope John Paul II?.
http://www.holycrossseminary.com/Most_Asked_Questions_about_the_SSPX.htm
[9] The Vienna Declaration, 10 août 2012. Cit. Internet, The Recusant, An unofficial SSPX newsletter, fighting a guerilla war for the soul of Tradition!, François Chazal, War Aims, 21 sep. 2012, Pa 2, SSPX Discalced, or of Strict Survivance, § 2.
http://www.bishopsandfathers.com/bishop-bernard-fellay/
[10] Catholic Family News, Pope Francis, Archbishop Lefebvre and Sedevacantism, Niagara Falls, fév. 2014, p. 7.
[11] Internet, Fraternité Sacerdotale Saint-Pie-X, La Porte Latine, Abbé François Laisney, La FSSPX et la FSP : une question de principes, déc. 2013, Magistère authentique.
http://laportelatine.org/vatican/sanctions_indults_discussions/30_septembre_2013/12_2013_fsspx_vs_fssp_laisney.php
[12] Internet, Society of Saint Pius X, District des États-Unis d’Amérique, Clear ideas on the pope's infallible magisterium, Infallibility and the "grace of atate", § 3.
http://sspx.org/en/clear-ideas-popes-infallible-magisterium
[13] Internet, Clear ideas on the pope's infallible magisterium, Normal times and abnormal times, § 2.
[14] Internet, ... FrChazal Conference Sedevacantism part 3, 21m43s.
[15] FrChazal Conference Sedevacantism part 1, 1m50s, 41m31s, 44m34s.
[16] Internet, YouTube, The Resistance Archive and Video Hub, Father Pfeiffer, Sedevacantism Conference, Saturday May 3rd 2014, 16 août 2014, 10m37s.
[17] Internet, Father Pfeiffer, Sedevacantism..., 18m26s, 21m10s, 39m20s.
[18] Internet, Father Pfeiffer, Sedevacantism..., 37m, 37m10s.
[19] Internet, Father Pfeiffer, Sedevacantism..., 30m, 36m07s, 36m47s, 40m31s.
[20] Internet, YouTube, TradCatKnight, TradCatKnight Radio, "NovusOrdoWatch & The Remnant" , 16 mars 2015.
https://www.youtube.com/watch?v=5nvUErseBkE
[21] Internet, YouTube, The Resistance Archive and Video Hub, Father Hewko, Septuagesima, February 1st 2015, Lemont IL, 6m.
[22] Internet, YouTube, Benedicta Maria Advocata, Bishop Williamson Answers!, 10 juin 2014, 9m58s.
[23] Internet, Fr Chazal Conference Sedevacantism part 1, 41m18s.
[24] Internet, “Dominicains” d’Avrillé, Archives, mars 2015, Entretien avec l’abbé Faure, 19 mars 2015, q. 16.
http://www.dominicainsavrille.fr/entretien-avec-labbe-faure/
[25] Internet, SSPXAsia, Interview with Bishop Richard Williamson, Will Pope Benedict XVI Undo the ‘New Religion’ and Restore the Church?, avril 2005, q. 6.
http://sspxasia.com/Documents/Society_of_Saint_Pius_X/Interview_with_Bishop_Richard_Williamson_2005.htm
[26] Internet, Interview with Bishop Richard Williamson, q. 3.
[27] Internet, Vaticancatholique, Les hérésies de Benoît XVI, antipape de 2005 à 2013.
http://www.vaticancatholique.com/anti-pape-benoit-xvi/
[28] Mgr Marcel Lefebvre, Against the Heresies, Angelus Press, 1997, p. 216.
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Il y a un problème dans cet article.
Si Mgr Williamson, tout comme avant lui Mgr Lefebvre, n’est pas sédévacantiste, il reste qu’ils ont tous deux déclaré ouvertement que ce que professe le pape actuel n’est pas catholique.
Un chef, aussi nécessaire qu’il soit, n’est que le dépositaire de l’autorité qui lui a été confiée.
Enfin, ce que je dit est extrèmement simplifié. Lisez donc ces deux évèques, ils l’expriment beaucoup mieux que moi…
Non, vous avez tort. Avez-vous visionné la vidéo ou lu l’article en entier ?
Premièrement, un pape ne peut pas être un hérétique. On a traité cette question en détails ici : https://www.vaticancatholique.com/un-heretique-ne-peut-pas-etre-le-pape/.
Deuxièmement, évoluer en dehors de la communion de celui que vous considérez être le pape est schismatique.
Et troisièment, Mgr Williamson et Mgr Lefebvre sont des hérétiques qui affirment notamment que l’ont peut se sauver en dehors de l’Eglise catholique.
Nous avons une page (en anglais) qui démasque Mgr Williamson : https://vaticancatholic.com/bishop-richard-williamson/
Et plusieurs autres articles qui démasquent la FSSPX et Mgr Lefebvre :
https://vaticancatholique.com/fsspx/
https://vaticancatholique.com/against-the-heresies-par-larcheveque-marcel-lefebvre/
https://vaticancatholique.com/lettre-ouverte-aux-catholiques-perplexes-par-larcheveque-marcel-lefebvre/
https://vaticancatholique.com/fsspx-rejette-pas-de-salut-hors-de-l-eglise/
« Si quelqu’un est un pape valide, il a , par définition, le pouvoir d’enseigner infailliblement sous certaines conditions et il est, par définition, en possession de la pleine et suprême puissance de juridiction sur l’Église, non seulement en matière de foi et de morale, mais aussi en matière de gouvernance de l’Église. » ……Le problème, c’est qu’une question réelle à propos de cette « validité », se pose : le pape François peut-il exercer tant que le pape Benoit XVI est toujours vivant? Comment l’Eglise peut-elle accepter une telle situation? (Et cette question se pose avant même de regarder toute action et toute décision de François!). Peut-on dans ce cas affirmer que la place de François et sa direction de l’Eglise est vraiment valide?
Tous les chefs de la secte Vatican II étaient ou sont des antipapes non catholiques, comme nous le prouvons en détails dans nos vidéos et articles. Par conséquent, ni François ni Benoît XVI n’ont et n’auront jamais la moindre autorité dans l’Eglise du Christ. Un loup ne peut pas avoir d’autorité dans la bergerie.
Pape Léon XIII, Satis Cognitum, 1896 : « … il serait absurde de prétendre qu’un homme exclu de l’Eglise a l’autorité dans l’Eglise. »