Question : Qu'en est-il des déclarations de sœur Lucie après 1960 ? Elle semble être citée dans tous les sens ? Certains la citent disant que Jean-Paul II a consacré avec succès la Russie, d'autres disant exactement le contraire. Certains la citent expliquant que le Troisième Secret n'a jamais été destiné à être révélé et que personne ne va en Enfer, tandis que d'autres le font à propos de la désorientation diabolique dans l'Église.
Réponse : Après 1960, nous faisions face sans nul doute à une conspiration massive et à une imposteur sœur Lucie. Nous allons maintenant examiner les preuves frappantes que les ennemis du message de Fatima, à commencer par le règne du franc-maçon Jean XXIII, ont introduit un imposteur sœur Lucie, qui agissait faussement et se faisait passer pour la vraie. Rien ne venant de la sœur Lucie d’après 1960 n’est fiable.
Tout d'abord, nous savons qu’à partir de 1959, une conspiration existait et impliquait sœur Lucie. En 1957, sœur Lucie donna une célèbre entrevue au père Augustin Fuentes, postulateur pour la cause de béatification de Jacinta et Francisco. Dans cet entretien, sœur Lucie disait qu'elle en était venue à la conclusion que nous étions dans les derniers temps et que des châtiments menaçaient le monde. Sœur Lucie déclara également qu’il ne fallait pas attendre que la hiérarchie appelât à faire pénitence. Après l'entrevue, en 1959, le diocèse de Coimbra publia une note qui déclarait que le père Fuentes avait inventé grosso modo toutes les déclarations attribuées à Lucie dans l'interview qui ne portaient pas spécifiquement sur Jacinta et Francisco. Dans la présente note était incluse une déclaration venant soi-disant de sœur Lucie, dans laquelle elle aurait dit que les affirmations supposées du père Fuentes n'étaient pas véridiques. Voici un extrait de cette note :
Note du Diocèse de Coimbra ; 2 juil. 1959, sur l’entretien de Fuentes : « Le R.P. Augustin Fuentes, postulateur de la cause de béatification des voyants de Fatima, François et Jacinthe, a rendu visite à Sœur Lucie au carmel de Coimbra et a parlé avec elle exclusivement des choses concernant le procès en question. Mais revenu au Mexique... ce prêtre s’est permis de faire des déclarations sensationnelles, de caractère apocalyptique, eschatologique et prophétique qu’il affirme avoir entendues de la bouche même de sœur Lucie. Étant donné la gravité de telles affirmations, la curie diocésaine de Coimbra a cru de son devoir d’ordonner une enquête rigoureuse sur l’authenticité de telles informations... et sur les choses qui se rapportent à sœur Lucie, la curie diocésaine de Coimbra rend publiques les paroles de Lucie, en réponse à des questions qui lui furent posées par qui de droit :
[Sr. Lucie] “Le P. Fuentes a parlé avec moi en tant que postulateur de la cause de béatification des serviteurs de Dieu, Jacinthe et François Marto. Nous avons traité uniquement des choses qui concernent ce sujet. Pour le reste, auquel il se réfère, ce n’est ni exact ni vrai. Ce que je déplore, car je ne comprends pas quel bien on peut faire aux âmes avec des choses qui ne se basent pas sur Dieu qui est la vérité. Je ne sais rien, et par conséquent je ne pouvais rien dire sur de tels châtiments que l’on m’a attribués faussement.”
La curie diocésaine de Coimbra est habilitée à pouvoir déclarer que sœur Lucie ayant dit jusqu’à présent ce qu’elle a cru devoir dire sur Fatima, et qu’on put trouver dans les livres publiés sur Fatima, n’a rien dit de nouveau et, en conséquence, n’a autorisé personne à publier, tout au moins depuis février 1955, quoi que ce soit de nouveau qu’on puisse lui attribuer au sujet de Fatima. » [1]
Même l’apostolat du « Père » Gruner [qui prêche un faux message sur Fatima] pense que l'entrevue de Fuentes est authentique, et que cette déclaration du diocèse de Coimbra, dans laquelle sœur Lucie désavouerait soi-disant une grande partie de l'interview de Fuentes, est un mensonge. Ainsi, nous avons affaire à une conspiration autour de sœur Lucie dès 1959 - le diocèse attribuant et publiant de fausses déclarations au nom de sœur Lucie pour désavouer d’importants avertissements au monde. En même temps, il fut commodément déclaré que sœur Lucie « avait dit tout ce qu'elle croyait être son devoir de dire au sujet de Fatima ; » en d'autres termes, sœur Lucie n'a plus rien à dire sur Fatima. Frère Michel note aussi qu’après l'entrevue de Fuentes, il devenait de plus en plus difficile d’approcher sœur Lucie ; elle était devenue « invisible. »
F. Michel, Toute la vérité sur Fatima, T. 3, p. 506: « Dans sa note du 2 juillet 1959, nous l’avons vu, la curie épiscopale déclarait, d’autorité, que “sœur Lucie n’a plus rien à dire sur Fatima” ! Aussi, devint-il de plus en plus difficile de la rencontrer et l’on ne publia, pendant des années, aucun écrit de sa plume. Son témoignage devenait gênant. En 1962, Maria de Freitas remarque que “de plus en plus les visites à sœur Lucie sont interdites ; de plus en plus, elle devient invisible.” » [2]
Francis Alban, The Fatima Priest, p. d’intro : « Le 11 octobre 1990, Carolina, la sœur de sang de sœur Lucie, dit au Père Gruner qu'elle avait visitée sœur Lucie au Carmel de Coimbra pendant plus de 40 ans et qu’elle n’avait jamais été capable de parler seule à seule avec sa sœur dans la même pièce. Elles étaient toujours séparées par la grille et beaucoup d'autres nones du couvent étaient présentes à toutes les visites. » [3]
Eh bien, nous pensons que les photographies qui vont suivre (en plus des autres preuves) révèlent pourquoi, après l’entretien avec Fuentes, sœur Lucie fut soumise au silence le plus strict, et pourquoi elle devint « invisible. » La raison en est, qu’après ce moment là, il ne s’agissait plus du tout de sœur Lucie, mais de l’imposteur sœur Lucie se faisant passer pour sœur Lucie. Voici deux photos de la vraie sœur Lucie, en 1945, quand elle avait 38 ans :
Voici maintenant la photo de « sœur Lucie, » en 1967, à l’âge de 60 ans !
Vous pouvez le constater par vous-même : la femme photographiée ici n’est pas la même que celle photographiée plus haut. Déjà, cette photo date de 1967. Ainsi, il s’agirait soi-disant de « sœur Lucie » 22 plus tard, à l’âge de 60 ans ! Pourtant cette femme a l’air aussi jeune, voire plus jeune, que sœur Lucie quand elle avait 38 ans !
Deuxièmement, la vraie sœur Lucie (la première photo) a une structure nasale différente de celle de la fausse sœur Lucie. Le nez de la fausse sœur Lucie est beaucoup plus large ; il s’agit d’une autre femme. Bien sûr, même si une personne peut prendre – et c’est souvent le cas – de l’âge entre la quarantaine et la soixantaine, il ou elle reste distinctement la même personne – ce qui n’est pas le cas ici.
Troisièmement, une de nos lectrices, du nom de Barbara Costello, nous a fait remarquer que la vraie sœur Lucie possède des fossettes marquées au menton et sur les joues. On le voit sur cette photo à gauche de la vraie sœur Lucie en 1945, là encore âgée de 38 ans (tout la première photo plus haut, la seconde de 1945) :
Mais la fausse sœur Lucie ne possède pas ces fossettes caractéristiques sur les joues et le centre du menton. La fausse sœur Lucie possède par contre comme trait caractéristique un menton saillant, en galoche, que n’a pas la vraie sœur Lucie (en plus de la structure nasale différente).
Cette femme n’est pas sœur Lucie, mais une fausse sœur Lucie qui fut introduite et choisie spécialement pour servir les intérêts de la fausse interprétation de Fatima, ainsi que la religion Vatican II qui s’est répandue dans le monde depuis l’entretien de Fuentes.
En plus des preuves photographiques, le fait que la « sœur Lucie » post-Vatican II n’est pas la vraie Lucie est évident.
Francis Alban, The Fatima Priest, p. d’intro : « Le 11 octobre 1990, Carolina, la sœur de sang de sœur Lucie, raconta au père Gruner qu’elle avait rendu visite à sœur Lucie au Carmel de Coimbra pendant plus de 40 ans, et n’avait jamais été en mesure de parler seule à seule avec sa sœur dans la même pièce. Elles étaient toujours séparées par une grille et beaucoup d’autres sœurs du couvent assistaient à toutes les visites. » (Good Counsel Publications, Pound Ridge, NY, 1997)
Depuis plus de 40 ans, « sœur Lucie » ne pouvait être vue, même par sa sœur, qu’à travers une grille et avec d’autres nones présentes ! Ceci expliquerait pourquoi sa sœur ne put découvrir la supercherie – elle n’a jamais été en mesure de voir « sœur Lucie, » excepté derrière une grille et entièrement revêtue d’un habit, et ne put jamais parler avec elle en tout intimité à cause de la présence constante d’autres nones ! La raison de cette étrange mise en quarantaine de « sœur Lucie » n’était pas, comme l’avait suggéré le « père » Gruner, qu’elle risquait de révéler au monde la vérité au sujet de Fatima. Non, la raison en était que les conspirateurs du Vatican ne voulaient pas que leur fausse sœur Lucie soit dévoilée au grand jour comme l’imposteur qu’elle était, ce qui se serait produit si elle avait été soumise au moindre contrôle ou examen approfondis. (Et ceci est arrivé dans les quelques cas où le Vatican l’autorisa à accorder des entretiens, tel que le célèbre Two Hours with Sr. Lucia, de Carlos Evaristo, comme nous le verrons).
Donc sœur Lucie n’a jamais été autorisée à parler avec sa famille, sauf derrière une grille, mais quand ils eurent besoin que « sœur Lucie » approuvât publiquement la secte Vatican II, ses antipapes, et leur échec pour révéler le Troisième Secret, elle fut alors soigneusement présentée au monde à Fatima en 1967, afin que le monde la voie passer du temps avec son camarade conspirateur, l’antipape Paul VI.
Une autre question qui vient à l’esprit après le visionnage de ces photographies est ceci : quand sœur Lucie s’est-elle fait refaire les dents ? Voici ci-après une photo de la vraie sœur Lucie ; on voit clairement que sa dent de devant était abîmée.
William T. Walsh : « Ses dents, irrégulières, faisaient ressortir sa lèvre supérieure, et sa lèvre inférieure était épaisse et lourde... » [4]
Mais dans les photographies de la fausse sœur Lucie plus haut, on voit que ses dents sont nettes et droites, non pas larges, en avant et irrégulières. Bien sûr, il est possible que sœur Lucie ait subi une chirurgie dentale massive ou se soit fait remplacer les dents pour les faire paraître aussi nettes et droites que celles de l’imposteur Lucie, mais il est plus probable que ce soit une autre preuve du fait que la femme photographiée plus haut n’est pas la vraie sœur Lucie photographiée ici.
Pour ceux qui ont du mal à l’accepter, je leur demande de se focaliser sur deux choses :
Notre Seigneur a dit que dans les derniers jours la tromperie sera si profonde que même les élus seraient trompés si cela était possible (Mat. 24) ; et une imposteur sœur Lucie était une pièce cruciale dans le plan du Diable pour tromper le monde sur Fatima.
Tout traditionaliste qui n’accepte pas la version vaticane du Troisième Secret de Fatima (sortie en l’an 2000) sait déjà qu’il y avait une imposteur sœur Lucie, mais ne l’avait simplement pas encore compris, ou n’était pas suffisamment honnête ou logique pour l’admettre. Personne ne peut nier que la « sœur Lucie » du Vatican a pleinement approuvé sa version du Troisième Secret, ainsi que son interprétation qui affirme qu’il se réfère à Jean-Paul II. On le sait, non pas grâce à une lettre, qui aurait pu être falsifiée, mais par d’indéniables preuves tirées de séquences vidéos de la soi-disant « sœur Lucie » à Fatima, en 2000, pour les « béatifications » de Jacinta et Francisco.
Lors de cet évènement, le « cardinal » Sodano (qui se trouvait dans le champ de vision de la fausse soeur Lucie) annonça que le Vatican révèlerait le Troisième Secret de Fatima, et que celui-ci se référait à la tentative d’assassinat contre l’antipape Jean-Paul II. Tous ceux qui regardèrent l’évènement (comme ce fut notre cas) purent voir la réaction de la soi-disant « sœur Lucie, » donc on peut dire avec certitude qu’elle n’avait absolument pas été cachée du public pour éviter de révéler la vérité (comme pourraient le revendiquer les partisans de Gruner). « Sœur Lucie » fit des gestes clairs signifiant qu’elle approuvait pleinement le « cardinal » Sodano disant que le Troisième Secret de Fatima se réfère à la tentative d’assassinat contre Jean-Paul II ! Pour toute personne honnête et logique, il s’agit d’une preuve absolue qu’elle ne peut pas être la vraie sœur Lucie, mais une imposteur et une agent de la secte Vatican II.
Dans la citation suivante, vous remarquerez que même un grunérite [partisan de Gruner] admet qu’il y a un problème. Il reconnaît que c’était « presque inquiétant » de voir la façon dont « sœur Lucie » « approuvait » l'interprétation du Troisième Secret par le « Cardinal » Sodano – oui, en effet - mais il ne parvient pas à en tirer la bonne conclusion.
Mark Fellows, Fatima in Twilight, p. 327: « En fait, son exubérance [sœur Lucie] à Fatima en 2000 était presque troublante. Il est certain que la cause de son bonheur éclatant, et sa nouvelle grâce envers Jean-Paul, résultait de la béatification de ses deux cousins. Et pourtant, elle est restée dans cet état d’exubérance, même à l’écoute de la version du Troisième Secret par le Cardinal Sodano, allant jusqu'à faire de grands gestes maladroits vers la foule. » [5]
Et voilà : la fausse sœur Lucie approuvait la version vaticane et leur interprétation du Troisième Secret de Fatima. Ce n’est qu’en acceptant pleinement la version vaticane du Troisième Secret, et leur interprétation selon laquelle il se réfère à la tentative d’assassinat contre Jean-Paul II, que quelqu’un pourrait croire qu’il s’agit de la vraie sœur Lucie. Or, presque tous les traditionalistes s’accordent pour dire que la version vaticane (et son interprétation) du Troisième Secret n’était pas authentique, mais un mensonge supplémentaire – une autre conspiration. L’imposteur sœur Lucie est du même genre. Et c’est pourquoi les grunérites s’évertuent à expliquer, déclaration après déclaration, les affirmations de l’imposteur sœur Lucie qui contredisent leur théorie.
En 1992 eut lieu l’infâme entretien Two Hours with Sr. Lucy (2 heures avec Sr. Lucie), dirigé par le « cardinal » Padiyara, d’Ernaculam, en Inde ; l’évêque Francis Michaelappa, de Mysore, en Inde ; et le « père » Francisco V. Pacheco, de Fort Ce, au Brésil. Mr. Carlos Evaristo, un journaliste, était lui aussi présent durant l’entretien et servait de traducteur. Dans cette entrevue, la fausse sœur Lucie, entre autres choses, affirma que le Troisième Secret ne fut jamais destiné à être révélé en 1960 et qu’il ne devrait pas l’être. Ceci contredit totalement tout ce que nous savons sur les propos à ce sujet de la sœur Lucie pré-Vatican II. Dans l’entretien, cette « sœur Lucie » dit aussi que la consécration de la Russie par Jean-Paul II avait été acceptée au Ciel. Voici une partie de l’entrevue :
« Cardinal Padiyara : “Est ce que la consécration [de la Russie] a été accomplie par Jean-Paul II le 25 mars 1984 ?”
Sœur Lucia : “Oui, Oui, Oui.” (D’une voix basse et franche, qui montrait également qu’elle devait s’attendre à la question)...
Carlos Evaristo : “Donc cette consécration a depuis été acceptée par Notre-Dame ?”
Sœur Lucia : “Oui.”
Carlos : “Notre Dame est contente et l’a acceptée ?”
Sœur Lucia : “Oui”...
Cardinal Padiyara : “Est-ce que Dieu et Notre-Dame veulent toujours que l’Église révèle le Troisième Secret ?”
Sœur Lucia : “Le Troisième Secret n’est pas destiné à être révélé. Il était seulement destiné au Pape et à la hiérarchie directe de l’Église.”
Carlos : “Mais Notre Dame n’a-t-elle pas dit qu’il devait être révélé au public en 1960, au plus tard ?”
Sœur Lucia : “Notre Dame n’a jamais dit ça. Notre Dame a dit que c’était pour le pape.”
Père Pacheco : “Est-ce que le Troisième Secret a un lien avec le Second Concile du Vatican ?”
Sœur Lucia : “Je ne peux dire.”
Carlos : “Le Pape peut-il révéler le Troisième Secret ?”
Sœur Lucia : “Le Pape peut le révéler s’il le veut, mais je lui conseille de ne pas le faire. S’il choisit de le faire, je lui conseille une grande prudence. Il doit être prudent.” »
Les grunérites ont désespérément tenté de discréditer cet entretien, puisqu’il détruit totalement leur théorie. L’un d’entre nous a néanmoins eu l’opportunité de converser avec le « père » Pacheco lorsqu’il est venu visiter le monastère pour une conférence dans les années 1990. Le « père » Pacheco disait qu’il y avait quelque chose de très louche avec cette sœur Lucie, et qu'elle n’était même pas capable de répondre à de simples questions sur sa vie. Il est évident que ceux qui posaient les questions s’étaient mis tout simplement à aborder des sujets que l’imposteur ne connaissait pas bien.
Les grunérites tentent de discréditer cet entretien de 1992 en indiquant que sœur Lucie se trouvait toujours derrière la grille ; pourtant, lors de cet entretien, elle était apparemment à l’air libre, donnant même la main aux gens. Tout ceci est en fait logique : le Vatican a autorisé un entretien soigneusement choisi avec un groupe indépendant – avec sœur Lucie à l’air libre et non derrière la grille – où elle leur dirait (et ainsi au monde) que Jean-Paul II a consacré la Russie avec succès pour pouvoir dire qu’a été enregistré officiellement un entretien avec un groupe indépendant. Pourtant, quand la « sœur Lucie » devait rencontrer sa sœur (qui pouvait plus facilement identifier que c’était une imposteur), on la gardait toujours derrière la grille et avec beaucoup d’autres nones.
En plus de l’entretien de 1992, Two Hours with Sister Lucy, il existe de nombreuses autres déclarations de la fausse Lucie où elle souscrit entièrement à la ligne de conduite de la secte Vatican II sur Fatima, prouvant ainsi qu'elle est une imposteur. En 2001, dans un article publié dans l'Osservatore Romano, on questionna expressément « sœur Lucie » aussi bien sur la consécration de la Russie, que sur les tentatives du « père » Gruner pour dire qu’elle doit encore se faire. Cet entretien fut diffusé dans le monde entier:
CITÉ DU VATICAN ; 20 déc. 2001 (Vatican Information Service) : « Passant au problème de la troisième partie du Secret de Fatima, elle [“Sr. Lucie”] affirma qu´elle avait lu attentivement et médité le fascicule publié par la Congrégation pour la Doctrine de la Foi et confirme tout ce qui y est écrit. À qui est pris par le doute que quelque chose ait été caché du “Troisième Secret”, elle répond : “Tout a été publié, il n’y a plus rien de secret.” À qui parle et écrit à propos de nouvelles révélations, elle dit : “Rien n’est vrai là-dedans. Si j´avais eu de nouvelles révélations, je ne les aurais dites à personne, mais je les dirais directement au Saint-Père” ! Il fut demandé à sœur Lucie : “Que dites-vous des affirmations obstinées du P. Gruner qui recueille des signatures pour que le pape fasse finalement la consécration de la Russie au Cœur immaculé de Marie, qui n´a jamais été faite” ? Sœur Lucie répond : “La communauté du Carmel a rejeté les formulaires pour la récolte des signatures. J'ai déjà dit que la consécration désirée par Notre-Dame a été faite en 1984 et qu’elle a été acceptée par le Ciel.” » [6]
Bien sûr, les grunérites diront que cet entretien a été fabriqué ou déformé... donc ils admettent qu'il existe une conspiration ! Si le Vatican est donc allé aussi loin, il est concevable qu’ils aient pu introduire une imposteur ; en plus, comme nous l'avons vu, la théorie qui affirme que toutes les déclarations de « sœur Lucie » approuvant le faux Troisième Secret ne sont juste que des fabrications, est totalement contredite par la preuve vidéo où tout le monde pouvait la voir approuver la version vaticane du Troisième Secret de Fatima en 2000.
Un autre aspect qui vaut la peine d’être abordé est la réaction étrange de « sœur Lucie » quand elle reçut la « Communion » de la part de Jean-Paul II, lors de la cérémonie de « béatification » à Fatima en l’an 2000 (cette même cérémonie où elle approuva clairement la version vaticane du Troisième Secret). « Sœur Lucie » étendit d’abord ses mains, comme si elle voulait recevoir la « Communion » dans la main. Étant trop intelligent pour ça, et sachant que ceci ferait tomber à l’eau toute leur machination, Jean-Paul II hésita, et étendit sa main pour lui donner la « Communion » sur la langue. Mais, immédiatement après avoir reçu la « Communion, » la fausse sœur Lucie attrapa la main de Jean-Paul II et l’embrassa (comme le montre cette photo à droite). C’est extrêmement étrange, car « sœur Lucie » avait tout le temps de rendre hommage à l’antipape, mais elle ne pouvait apparemment pas attendre, ne serait-ce qu’après la fin de l’action de grâces de la « Communion » et de la « Messe » ! Il est évident que l’imposteur sœur Lucie se montrait tout simplement trop zélée en jouant son rôle de dévotion filiale envers l’antipape, et brûla les étapes en attrapant sa main immédiatement après la « Communion. »
Question : Donc, qu’est ce qui est arrivé à la vraie sœur Lucie selon vous ?
Réponse : Ils l’ont évidemment éliminée à un moment donné. Peu importe quand cela s’est passé, il ne fait aucun doute que la femme qui a joué le rôle de « sœur Lucie » depuis Vatican II n'était pas la vraie. Ce qui suit est à prendre ou à laisser (et ce n'est pas essentiel par rapport aux faits ci-dessus qui prouvent qu'il y avait bien une imposteur sœur Lucie) : il y a quelques années, nous avons reçu une lettre très inquiétante ; une lettre d'une femme (catholique traditionnelle convertie) dont la famille était impliquée dans les échelons les plus élevés des Illuminati et de la Franc-maçonnerie. Nous avons également parlé à cette femme à la fois avant et après qu'elle nous l'ait envoyée. Bien d’autres informations contenues dans la lettre et dans les conversations téléphoniques ajoutent de la crédibilité à son affirmation, mais nous ne pouvons donner qu’une partie de la lettre ci-dessous. Aussi incroyable que cela puisse paraître, nous avons vraiment reçu la lettre suivante et parlé longuement avec cette femme (elle a demandé à rester anonyme pour des raisons évidentes) :
« Chers frères du Monastère de la Très Sainte Famille... Comme je vous l'ai dit au téléphone, j'ai une parenté très obscure... [un franc-maçon célèbre dans le monde entier] est le frère de x [nom supprimé pour préserver l'anonymat de l'auteur], qui a été marié à ma grande tante. Tous les gens de ma famille du côté maternel étaient des francs-maçons Illuminati du 33ème degré. Mes grands-parents étaient dans l’Étoile d’Orient... Je sais que je dois vous paraître cinglée maintenant. Ce n’est pas le cas... Quand j'avais cinq ans ma mère avait organisé un rassemblement. Il y a beaucoup de choses qui se sont passées pendant ces rassemblements qui sont trop horribles pour les expliquer en détails. Pour faire bref, ils faisaient des sacrifices pour Satan. J'ai eu un nouveau petit frère nommé [y]... Ma mère ne savait pas à l'avance qu’il [y] devait faire partie d’une des “cérémonies.“ Ils allaient le mettre dans ce qui ressemblait à un wok (poêle) en laiton [et le torturer] afin de prédire l'avenir... [Heureusement, ce n'est pas arrivé grâce à certains événements]... [Mais] une des choses qui a été racontée lors de cette affreuse journée, était qu'ils venaient de tuer sœur Lucie (je pensais qu'ils parlaient d’une sœur à moi que je ne connaissais pas et qu'ils avaient tuée). Quand je leur ai demandé, ils m’ont dit “Non idiote... c'est une none.” J’en ai compris la signification que quelques années plus tard. C'était en 1958, vers la fin octobre, quand c'est arrivé. [Je m’en souviens parce que mon frère venait de naître]. Je sais que je dois passer pour une folle, mais c'est la vérité... »
Nous avons parlé longuement avec cette femme ; elle est une convertie catholique traditionnelle, et nous croyons qu'elle dit la vérité. Mais indépendamment du fait que l'on accepte ce témoignage ou non, le fait est qu'il y avait bien une imposteur sœur Lucie ; aucun doute là-dessus, la preuve est indéniable. Le Vatican l’a gardée en vie jusqu'à 97 ans ; jusqu'à ce qu’ils aient révélé le faux Troisième Secret ; ayant fini de jouer son rôle, quelques années plus tard, elle « mourut » et sa cellule fut mise sous scellée par le « cardinal » Ratzinger.
Tant d'âmes rejettent les preuves contre les apostats de Vatican II et la Nouvelle Messe sous prétexte qu'ils ont vu que « sœur Lucie » les avait acceptés. Nous leur avons toujours répété qu'ils ne pouvaient pas rejeter des faits concernant la foi simplement à cause de ce que pense ou croit une autre personne.
Galates 1:8-9 - « Mais si nous-mêmes ou un ange du ciel vous évangélisait autrement que nous nous vous avons évangélisés, qu'il soit anathème. Comme nous vous l’avons déjà dit, ainsi je le répète : Si quelqu’un vous annonce un autre Évangile que celui que vous avez reçu, qu’il soit anathème. »
Hélas, parce qu’ils n’avaient pas la vraie foi, ils ont choisi de suivre l'homme à la place de Dieu, et ils n’ont fait que suivre une complète imposteur.
Notes :
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Bonjour, et merci !
C’est une immonde imposture, ils recevront le digne salaire de leurs œuvres les enfants de Belial qui ont fait cela !
Merci infiniment pour votre investigation, j’ai aussi eu la même sensation, que cette Sœur Lucie n’était pas la vraie, et cette grande différence en regardant les photos, il faut être un aveugle pour accepter se gros mensonge.
Merci a vous.