Question à propos de la crémation et de l'Opus Dei

L'Église catholique a traditionnellement interdit aux fidèles de demander la crémation. Ceci est une citation intéressante sur la vision catholique du début du Moyen Âge, qui, bien entendu, s'oppose totalement à la position de la secte Vatican II.

« La crémation était un tabou parmi les chrétiens du début du Moyen Âge. Par exemple, vers 780, Charlemagne légiféra la peine de mort pour ceux qui brûlaient leurs morts. Il fit ainsi parce que la crémation était intimement liée au paganisme. » (Anders Winroth, The Conversion of Scandinavia, p. 132.)

Code de droit canonique de 1983, canon 1176 § 3 : « L’Église recommande vivement que soit conservée la pieuse coutume d’ensevelir les corps des défunts ; cependant elle n’interdit pas l’incinération, à moins que celle-ci n’ait été choisie pour des raisons contraires à la doctrine chrétienne. »

Donc, tant que vous prétendez que vous n'êtes pas incinéré dans le but exprès de contredire un dogme - mais plutôt, par exemple, parce que vous voulez que vos cendres reposent sur votre terrain de golf préféré - la crémation est autorisée par la secte Vatican II. Cela signifie que la crémation est autorisée. C'est une question très sérieuse car l'enseignement de l'Église catholique, tel qu'il est reflété dans le Code de droit canonique de 1917, interdit la crémation sous peine de péché mortel et stipule en outre que ceux qui en font la demande ne peuvent recevoir de sépulture chrétienne. Cela signifie que ceux qui ont demandé leur propre crémation et sont morts sans repentance sont présumés damnés.

Code de droit canonique de 1917, canon 1203, § 1-2 : « Les corps des fidèles défunts doivent être ensevelis, leur crémation étant réprouvée. 2. Il est interdit d'utiliser pour les cadavres le procédé de la crémation. Toute stipulation en ce sens ne doit pas être exécutée par les ayants cause du défunt. Si elle est insérée dans un contrat, un testament ou un acte quelconque, elle doit être tenue pour non écrite. »

Code de droit canonique de 1917, canon 1240, § 1 : « Sont privés de la sépulture ecclésiastique, à moins qu'ils n'aient donné quelque signe de pénitence avant leur mort : 1. Ceux qui ont fait apostasie notoire de la foi chrétienne, ou sont attachés notoirement à une secte hérétique, ou schismatique, ou à la secte maçonnique, ou aux sociétés du même genre. 2. Les excommuniés ou interdits après une sentence condamnatoire ; 3. Ceux qui se sont donnés la mort délibérément ; 4. Ceux qui meurent en duel, ou d'une blessure qu'ils y ont reçue ; 5. Ceux qui ont ordonné que leur corps soit livré à la crémation ; 6. Les autres pécheurs publics et manifestes. »

Cette question est un excellent exemple de la façon dont la secte Vatican II et ses antipapes, par leur faux enseignement, conduisent les âmes en enfer. Cela nous montre pourquoi la reconnaissance de la vérité de la position sédévacantiste actuelle est si cruciale. Nous connaissons des « traditionalistes » qui, parce qu'ils ont maintenu une position hérétique en acceptant que l'antipape Jean-Paul II était le pape, ont procédé à la crémation de leur mère et ont péché mortellement.

The Catholicism Answer Book, Page 168 : « Question 125. Les catholiques peuvent-ils être incinérés ? [Réponse] À une époque, la crémation n'était pas permise pour beaucoup de raisons : Premièrement, les païens incinérèrent souvent leurs morts, donc pour les Chrétiens, enterrer les morts dans une terre sacrée, était une ferme déclaration de croyance en la résurrection des morts et dans l'au-delà... L'ancien Code de droit canonique de 1917 interdisait la pratique de la crémation jusqu'en 1963. En 1963, une concession était accordée dans des circonstances limitées aussi longtemps que le chrétien ne niait pas la résurrection des morts et l'immortalité de l'âme... En 1997, l'Église catholique a autorisé l'entrée des restes incinérés dans l'Église pour la messe de l'enterrement chrétien. Avant cette date, le corps devait d'abord venir à l'Église pour la Messe funéraire, puis être envoyé au crématorium. »

Ils admettent que la pratique traditionnelle de l'Église, qui est reflétée dans le Code de droit canonique de 1917, est que ceux qui souhaitaient être incinérés étaient automatiquement excommuniés et privés de la sépulture ecclésiastique. Bien sûr, tout cela a maintenant été changé par la Contre-Église Vatican II.

En ce qui concerne votre question sur l'Opus Dei et Josemaria Escriva, elle est brièvement couverte, en anglais, dans la lettre n°4, dans notre site internet. Josemaria Escriva, qui était un hérétique, n'a pas été véritablement canonisé puisque l'antipape Jean-Paul II n'avait aucune autorité pour canoniser quiconque.