L’Assomption de Marie, l’Écriture et les Pères

Le 15 août est la fête de l’Assomption de la Sainte Vierge Marie au Ciel. Les protestants attaquent souvent ce dogme en soulignant le manque de soutien patristique ancien pour le dogme, affirmant qu’il n’est donc pas apostolique. Pourtant, l’Assomption de la Sainte Vierge au Ciel, tant dans son corps que son âme, est indiquée dans l’Écriture.

Cette femme avait une couronne sur la tête, indiquant qu'elle était présente au ciel, corps et âme. Son fils gouverne toutes les nations avec une verge de fer (Apoc. 12:5). Il s’agit de Jésus. La « femme » d'Apocalypse 12 désigne donc la Sainte Vierge. On comprend aussi cette femme avec un sens qui désigne l'Église, puisque les images de l'Apocalypse peuvent être polyvalentes (c'est-à-dire qu’elles peuvent avoir plus d’une signification ou d'une application). Cependant, la « femme » d'Apocalypse 12 se réfère certainement à la Sainte Vierge Marie. Cela démontre que l'Écriture elle-même enseigne l'Assomption de la Sainte Vierge Marie au Ciel. Il n'était donc pas nécessaire que les écrits des pères soutiennent explicitement l'Assomption de la Vierge, puisque l'apôtre Jean l'a enseignée dans l'un des livres de l'Écriture. C'est certainement apostolique.

Beaucoup s’écartèrent de la vérité

Dans la bulle Munificentissimus Deus de 1950 (qui a défini l'assomption de la Vierge au Ciel), Pie XII déplorait qu'à l'époque, beaucoup se soient écartés de la vérité.