« En vérité, si on avait confié la ruine de la liturgie à l'un des démons dans Tactique du diable, de C.S. Lewis, il ne l'aurait pas mieux fait. » [1]
Nouvelle Messe contre Messe Traditionnelle
La Messe Traditionnelle en latin, l'acte d’adoration le plus saint du Rite romain de l'Église catholique, fut codifiée par le pape saint Pie V dans sa célèbre bulle Quo primum en 1570. Dans Quo primum, le pape saint Pie V interdit de changer la Messe Traditionnelle en latin.Pape St. Pie V, Quo primum tempore ; 14 juil. 1570 : « Nous avons décidé et déclarons que les Supérieurs, Administrateurs, Chanoines, Chapelains et autres prêtres, de quelque nom qu’ils seront désignés, ou les religieux de n’importe quel ordre, ne peuvent être tenus de célébrer la messe autrement que nous l’avons fixé, et que jamais et en aucun temps, qui que ce soit ne pourra les contraindre et les forcer à laisser ce missel ou à abroger la présente instruction ou la modifier, mais qu’elle demeurera toujours en vigueur et valide, dans toute sa force... Si cependant quelqu’un se permettait une telle altération, qu’il sache qu’il encourrait l’indignation de Dieu tout-puissant et de ses bienheureux Apôtres Pierre et Paul. » [2]Le 3 avril 1969, Paul VI remplaça la Messe Traditionnelle en latin dans les églises Vatican II par sa propre création, la Nouvelle Messe ou Novus Ordo. Le monde, depuis ce moment-là, a vu, dans les églises Vatican II qui célèbre la Nouvelle Messe ou Novus Ordo, ce qui suit : ... des messes de clowns, dans lesquelles le « prêtre » s'habille en clown, en dérision absolue de Dieu. ... un prêtre déguisé en Dracula ; en maillot de footballeur accompagné de pom-pom girls ; avec un fromage sur la tête... ... un prêtre conduisant une Volkswagen dans l’allée de l’église tandis que les gens entonnaient l’Hosanna. Le monde a vu des messes discos ; des performances de gymnastique durant la Nouvelle Messe ; des messes avec ballons; des messes Carnaval ; ... des messes en petite tenue, où des gens légèrement vêtus ou nus y prenaient part. Le monde a vu des messes où l’on jonglait. Le monde a vu des prêtres célébrer la Nouvelle Messe avec des chips ; ... avec une boisson gazeuse ; sur une boîte en carton ; avec des cookies ; avec du thé chinois sur fond de culte des ancêtres ; avec un ballon de basket que le prêtre faisait rebondir partout sur l'autel ; avec une guitare tandis que le prêtre jouait un solo. Le monde a été témoin de la Nouvelle Messe avec un prêtre quasiment nu, tandis qu’il dansait autour de l'autel ou faisait d’autres abominations de haute-voltige... Le monde a vu des Nouvelles Messes avec des prêtres habillés en costumes natifs païens ; ... avec une Menorah juive placée sur l'autel ; ... avec une statue de Bouddha sur l'autel ; avec des nones faisant des offrandes à des déesses féminines ; avec des lecteurs et des chargés de quête déguisés en satanistes vaudou. Le monde a vu une Nouvelle Messe au cours de laquelle l'interprète était vêtu d'un smoking et racontait des blagues. Le monde a vu des concerts de Rock à la Nouvelle Messe ; ... des Nouvelles Messes avec guitares et polkas... Le monde a vu une Nouvelle Messe façon marionnette ; une Nouvelle Messe où les gens se rassemblaient autour de l'autel déguisés en démons ; ... une Nouvelle Messe où les gens exécutaient des danses obscènes rythmées par un groupe de tambour. Le monde a vu une Nouvelle Messe où des nonnes étaient habillées en vierges païennes et faisaient des offrandes. Le monde a également vu des Nouvelles Messes incorporant toutes les fausses religions ; des Nouvelles Messes bouddhistes ; ... des Nouvelles Messes hindoues et musulmanes; ... des Nouvelles Messes où juifs et unitariens offraient des bougies à leurs faux dieux. On trouve même des églises où l'assemblée entière dit la messe avec le prêtre ; ... où le prêtre converse quelque fois avec les gens au lieu de dire la Nouvelle Messe. Ce que nous avons catalogué n’est qu’un infime échantillon de ce qui se produit dans tous les diocèses du monde où la Nouvelle Messe est célébrée, à un degré ou un autre. Notre-Seigneur nous dit: « Vous les reconnaîtrez à leurs fruits » (Mat. 7:16). Les fruits de la Nouvelle Messe sont incroyablement scandaleux, sacrilèges et idolâtres. C'est parce que la Nouvelle Messe, même dans sa forme la plus pure, est fausse, invalide et est une abomination. Même une organisation qui défend la Nouvelle Messe fut forcée d'admettre ce qui suit au sujet de la Nouvelle Messe typique ─ c.-à-d., la Nouvelle Messe célébrée en temps normal dans les églises (sans même considérer nécessairement les abominations et sacrilèges vus plus haut, et qui sont monnaie courante) : « La plupart des Nouvelles Messes auxquelles nous avons assisté... sont des festivités du genre « frappe-dans-tes-mains, » la musique est atroce, les sermons sont vides, et ils sont irrévérencieux... » [3] Quand la Nouvelle Messe fit irruption en 1969, les cardinaux Ottaviani, Bacci, et quelques autres théologiens écrivirent à Paul VI à cet égard. Gardez en tête que ce qu'ils ont dit au sujet de la Nouvelle Messe concerne la version en latin, la soi-disant version la « plus pure » de la Nouvelle Messe. Leur étude est connue sou le nom de l'Intervention Ottaviani. Elle déclare :
« Le Novus Ordo [le Nouvel Ordre de la Messe] représente, à la fois comme un tout et dans ses détails, un écart frappant de la théologie catholique de la Messe telle qu'elle fut formulée dans la session 22 du Concile de Trente. » [4]Ils pouvaient clairement voir que la version en latin de la Nouvelle Messe s’était écartée de beaucoup de l'enseignement du concile de Trente. Sur les douze prières de l’offertoire dans la Messe Traditionnelle, seules deux sont conservées dans la Nouvelle Messe. Les prières de l'offertoire qui furent supprimées sont les mêmes que celles qui furent éliminées par les hérétiques protestants Martin Luther et Thomas Cranmer. La Nouvelle Messe fut promulguée par Paul VI à l'aide de six ministres protestants. Paul VI admit même à son ami Jean Guitton que son intention de changer la Messe était pour la rendre protestante.
Jean Guitton (ami intime de Paul VI) écrivit : « L'intention du pape Paul VI à l'égard de ce qui est communément appelé la [Nouvelle] Messe, était de réformer la liturgie catholique de telle manière qu'elle devait presque coïncider avec la liturgie protestante. Il y avait chez Paul VI une intention œcuménique de retirer, ou, du moins corriger, ou du moins relâcher, ce qui était trop catholique au sens traditionnel dans la Messe et, je répète, rapprocher la Messe catholique de la Messe calviniste. » [5]Paul VI retira ce qui était trop catholique dans la Messe afin qu'elle devienne une cérémonie protestante. Une étude des propres et oraisons de la Messe Traditionnelle comparés à ceux de la Nouvelle Messe révèle un massacre de la foi traditionnelle. Le missel traditionnel contient 1182 oraisons. Près de 760 de celles-ci furent entièrement abandonnées pour la Nouvelle Messe. Sur les quelques 36% qui restaient, les réviseurs en modifièrent plus de la moitié avant de les introduire dans le nouveau missel. Ainsi, seuls quelque 17% des oraisons de la Messe Traditionnelle parvinrent intactes jusqu’à la Nouvelle Messe. Ce qui est aussi frappant, est le contenu des révisions faites aux oraisons. Les oraisons traditionnelles qui décrivaient les concepts suivants furent spécifiquement abolies du nouveau missel: la dépravation du péché ; les pièges de l’iniquité, la grave offense du péché ; la voie vers la perdition ; la terreur face à la furie de Dieu ; l'indignation de Dieu ; les éclats de Sa colère ; le fardeau du mal ; les tentations ; les mauvaises pensées ; les dangers de l’âme ; les ennemis de l’âme et du corps. Également éliminées, des oraisons décrivant : l'heure de la mort ; la perte du Ciel ; la mort éternelle ; la peine éternelle ; les douleurs de l'Enfer et son feu. Un accent particulier fut mis pour abolir de la Nouvelle Messe les oraisons qui décrivaient le détachement du monde ; les prières pour les défunts ; la vraie foi et l'existence de l'hérésie ; les références à l'Église militante, les mérites des saints, les miracles et l'Enfer. [6] On peut voir les résultats de ce massacre de la foi traditionnelle de par les propres de la Nouvelle Messe. La Nouvelle Messe est pleine des sacrilèges, profanations et abominations les plus ridicules que l'on puisse imaginer, parce qu’elle reflète une fausse religion qui a abandonné la foi catholique traditionnelle. La fausse religion que reflète la Nouvelle Messe est une raison pour laquelle celle-ci est complètement vide ; c'est pourquoi ses fruits sont totalement désolants, stériles et effroyablement mauvais. La religion pratiquée dans les églises où la Nouvelle Messe y est dite est, dit simplement, complètement sacrilège, en plus d’être une vaine célébration de l'homme. Même Dietrich von Hildebrand, un partisan de la religion Vatican II, déclara au sujet de la Nouvelle Messe :
« En vérité, si on avait confié la ruine de la liturgie à l'un des démons du livre Tactique du diable, de C.S. Lewis, il ne l'aurait pas fait mieux. » [7]À l'exception d'une seule génuflexion du célébrant après la consécration, presque tout signe de respect pour le Corps et le Sang du Christ, qui caractérisait la Messe Traditionnelle, fut soit supprimé soit rendu optionnel dans la Nouvelle Messe. Il n'est plus obligatoire que les objets sacrés soient dorés s’ils ne sont pas faits de métaux précieux. Les objets sacrés, que seules les mains ointes d'un prêtre peuvent toucher, sont maintenant manipulés par tous. Le prêtre serre fréquemment les mains avant de distribuer l’hostie. [8] De plus, l'Instruction générale de la Nouvelle Messe déclare que les autels n'ont plus besoin d'être en pierre naturelle ; qu’une pierre d'autel contenant les reliques de martyrs n’est plus nécessaire ; qu’un seul tissu est requis sur l'autel ; qu'il n'est pas nécessaire d’avoir un crucifix ou même des bougies sur l'autel. [9] Pas une seule des exigences obligatoires, développées depuis deux mille ans pour s'assurer que l'autel possède la dignité appropriée, ne fut conservée dans la Nouvelle Messe. Après que les protestants se furent séparés de l'Église catholique en Angleterre au 16e siècle, ils changèrent la Messe en sorte qu'elle reflétât leurs croyances hérétiques. Les autels furent remplacés par des tables. Le latin fut remplacé par l'anglais. Les statues et les icônes furent retirées des églises. Le dernier évangile et le Confiteor furent abolis. La « communion » se distribuait dans la main. La messe se disait à voix haute et faisait face à l'assemblée. La musique traditionnelle fut écartée et remplacée par de la musique nouvelle. Trois-quarts des prêtres en Angleterre se rallièrent à la nouvelle cérémonie. C'est exactement ce qui se passa à nouveau, en 1969, lorsque Paul VI promulgua la Nouvelle Messe, le Novus Ordo Missae. Les similitudes entre le Livre de prière anglican de 1549 et la Nouvelle Messe sont frappantes. Un expert a noté :
« L’on peut mieux évaluer la mesure avec laquelle la messe Novus Ordo s'écarte de la théologie du Concile de Trente, en comparant les prières que le Consilium retira de la liturgie avec celles retirées par l'hérétique Thomas Cranmer. La coïncidence n'est pas simplement frappante ─ elle est horrifiante. En fait, cela ne peut être une coïncidence. » [10]Afin de souligner leur croyance hérétique, que la Messe n'est pas un sacrifice, mais juste un repas, les protestants avaient retiré l'autel pour y mettre une table à la place. Par exemple, dans l’Angleterre protestante, « le 23 novembre 1550, le Conseil Privé ordonna que les autels en Angleterre fussent détruits et remplacés par des tables de communions. » [11] Des chefs hérétiques protestants déclarèrent : « La forme d’une table fera évoluer le naïf, des opinions superstitieuses de la messe papiste vers l'usage correct du Repas du Seigneur. Car l'usage d'un autel est d’y faire un sacrifice : l'usage d'une table est de servir les hommes pour y manger dessus. » [12] Le martyr catholique gallois, Richard Gwyn, déclara en guise de protestation contre ce changement: « Au lieu d'un autel se trouve une misérable table, au lieu du Christ se trouve du pain. » [13] Et St. Robert Bellarmin notait : « ... quand nous entrons dans les temples des hérétiques, où il n'y a rien sauf une chaire pour prêcher et une table pour faire un repas, nous avons l’impression d’entrer dans une salle profane et non dans la maison de Dieu. » [14] Tout comme les nouvelles célébrations des révolutionnaires protestants, la Nouvelle Messe est célébrée sur une table. Le Livre de prière anglican de 1549 était aussi appelé « Le Repas du Seigneur, et la sainte Communion, communément appelée la Messe. » [15] Ce titre soulignait la croyance protestante qui veut que la Messe ne soit qu’un repas ─ et non un sacrifice. Quand Paul VI promulgua l'Instruction générale pour la Nouvelle Messe, l'intitulé fut formulé exactement de la même manière. Son titre était : « Le Repas du Seigneur ou Messe. » [16]
Deux différentes prières du Vendredi Saint pour les juifs, pour deux religions différentes
Le Vendredi Saint, la religion Novus Ordo prie : « Prions pour les juifs à qui Dieu a parlé en premier : qu’ils progressent dans l’amour de son Nom et la fidélité de son Alliance. » | Mais l’Église catholique prie le Vendredi Saint : « Prions aussi pour les juifs perfides afin que Dieu Notre Seigneur enlève le voile qui couvre leurs cœurs et qu’eux aussi reconnaissent Jésus, le Christ, Notre-Seigneur. » |
Preuve que la Nouvelle Messe n’est pas valide : les paroles de la consécration furent changées
Un sacrement est dit valide s'il a lieu. Le sacrement de l'Eucharistie est valide si le pain et le vin deviennent réellement le Corps, le Sang, l'Âme et la Divinité de Jésus-Christ. Pour que n'importe quel sacrement soit valide, matière, forme, ministre et intention doivent être présents.Pape Eugène IV, Concile de Florence ; 1439 : « Tous ces sacrements sont accomplis par trois constituants : des choses qui en sont comme la matière, des paroles qui en sont comme la forme, et la personne du ministre qui confère le sacrement avec l'intention de faire ce que fait l'Église. Si l'un de ces constituants manque, le sacrement n'est pas accompli. » [21]Le problème avec la validité de la Nouvelle Messe vient de la forme (les paroles nécessaires pour réaliser le sacrement de l'Eucharistie). La forme nécessaire pour conférer l'Eucharistie dans le rite romain fut promulguée par le pape Eugène IV au concile de Florence.
Pape Eugène IV, Concile de Florence, Cantate domino ; 1442 : « ... la sacro-sainte Église romaine, affermie par la doctrine et l'autorité des apôtres Pierre et Paul... Dans la consécration du Corps du Seigneur, elle utilise cette formule : CECI EST MON CORPS ; dans celle du sang : CAR CECI EST LE CALICE DE MON SANG, NOUVELLE ET ÉTERNELLE ALLIANCE, MYSTÈRE DE FOI, QUI POUR VOUS ET POUR BEAUCOUP SERA RÉPANDU EN RÉMISSION DES PÉCHÉS. » [22]Dans le décret du pape saint Pie V, De defectibus, on trouve ces mêmes paroles :
Pape St. Pie V, De defectibus, ch. 5, pa.1 : « Les paroles de la consécration, qui sont la FORME de ce Sacrement, sont celles-ci : CECI EST MON CORPS. Et : CAR CECI EST LE CALICE DE MON SANG, NOUVELLE ET ÉTERNELLE ALLIANCE, MYSTÈRE DE FOI, QUI POUR VOUS ET POUR BEAUCOUP SERA RÉPANDU EN RÉMISSION DES PÉCHÉS. Or, si quelqu’un venait à retirer, ou altérer quoi que ce soit dans la FORME de la consécration du Corps et du Sang, et dans ce changement de paroles la [nouvelle] formulation ne parvenait pas à signifier la même chose, il ne consacrerait pas le sacrement. » [23]Cet enseignement figurait sur la partie frontale de chaque missel d’autel romain de 1570 à 1962. Nous pouvons voir que les mêmes paroles mentionnées dans le concile de Florence sont déclarées nécessaires par le pape saint Pie V. Voilà pourquoi toutes ces paroles de consécration sont en gras dans les missels d’autel romain traditionnels, et que le missel romain enseigne aux prêtres de tenir le calice jusqu’à l’achèvement de toutes ces paroles. L’enseignement du pape saint Pie V déclare que si les paroles de consécration sont changées de sorte que la formulation en soit altérée, le prêtre ne réalise pas le sacrement. Dans la Nouvelle Messe, les paroles de la consécration sont drastiquement changées et la formulation est altérée. Premièrement, la version originale en latin de la Nouvelle Messe retira les paroles mysterium fidei ─ « mystère de foi » ─ des paroles de la consécration. Cela cause un doute grave, car mysterium fidei fait partie de la forme dans le rite romain. Bien que les paroles mysterium fidei ne fassent pas partie de certaines des formules de la consécration du rite oriental, elles furent déclarées comme faisant partie du rite romain. Elles se trouvent aussi dans certains rites orientaux. Le pape Innocent III et le Canon de la Messe nous disent également que les paroles mysterium fidei furent données par Jésus-Christ Lui-même.
Pape Innocent III, Cum marthae circa ; 29 nov. 1202, en réponse à une question au sujet de la forme de l’Eucharistie et de l’inclusion de mysterium fidei : « Tu as demandé en effet qui, s'agissant de la forme des paroles que le Christ lui-même a exprimées lorsqu'il a transsubstantié le pain et le vin en son corps et son sang, a ajouté ce mot dans le canon de la messe qu'utilise l'ensemble de l’Église, et qu'aucun des évangélistes n'a exprimé, comme on peut le lire... Dans le canon de la messe ce mot, à savoir « mystère de la foi, » se trouve en effet inséré dans ces paroles... Certes nous voyons bien des choses, des paroles ainsi que des actes du Seigneur, qui ont été omis par les évangélistes et que, comme on peut lire, les apôtres ont complétées oralement ou exprimées par leur action... Nous croyons donc que la forme des paroles telle qu'elle se trouve dans le canon, les apôtres l'ont reçue du Christ, et leurs successeurs de ceux-ci. » [24]Les paroles mysterium fidei dans la consécration sont une référence évidente à la présence réelle du Christ dans l’Eucharistie. Ces paroles furent elles aussi retirées par l’hérétique Thomas Cranmer dans son Livre de prière anglican de 1549, à cause de leur référence évidente à la présence réelle du Christ dans l’Eucharistie. [25] Quand des paroles sont retirées d’un rite parce que la signification qu’elles expriment contredit la signification voulue du rite, un doute intervient. Nous pourrions en dire plus sur ce sujet, or il nous faut porter un coup cinglant à la validité de la Nouvelle Messe. Dans presque toutes les traductions vernaculaires (= en langues locales) de la Nouvelle Messe dans le monde, les paroles de la consécration se lisent comme suit :
Forme de consécration dans la Nouvelle Messe
« Ceci est mon corps. Car ceci est la coupe de mon sang, le sang de l’Alliance nouvelle et éternelle, qui sera versé pour vous et POUR TOUS, EN RÉMISSION DES PÉCHÉS. »Les paroles « pour vous et pour beaucoup... en rémission des péchés » furent changées par « pour vous et pour tous, en rémission des péchés. » Le mot « beaucoup » fut retiré et remplacé par le mot « tous. » Ce changement énorme rend invalide toutes les Nouvelles Messes. Tout d’abord, le mot beaucoup fut utilisé par Jésus pour instituer le sacrement de l’Eucharistie, comme nous le voyons dans Matthieu 26 :28 - « Car ceci est mon sang, le sang du nouveau testament, qui sera répandu pour beaucoup en rémission des péchés. » Les paroles utilisées par Notre-Seigneur, pour beaucoup en rémission des péchés, représentent l’efficacité du sang que versa Jésus. Le sang de Jésus est efficace pour le salut de beaucoup, non pas de tous les hommes. [26] En voulant expliquer cela, le catéchisme du concile de Trente déclare spécifiquement que Notre-Seigneur n’a pas signifié « tous » et qu’Il ne l’a de ce fait pas dit !
Catéchisme du Concile de Trente, sur la formule de l'Eucharistie : « Les autres mots: « pour vous et pour plusieurs, » sont empruntés les uns à saint Matthieu, et les autres à saint Luc. Et c’est l’Église qui, inspirée par l’esprit de Dieu, les a réunis. Ils servent à exprimer les fruits et les avantages de la Passion. Si nous en considérons en effet la vertu et l’efficacité, nous sommes obligés d’avouer que le Sang du Seigneur a été répandu pour le salut de tous. Mais si nous examinons les fruits que les hommes en retirent, il est évident que plusieurs seulement, et non pas tous, en profitent. Lorsque Jésus-Christ dit: pour vous, Il entendait par là, à l’exception de Judas, ceux qui étaient présents, et à qui il parlait, ou bien les élus d’entre les Juifs, tels que ses disciples. En ajoutant: « pour plusieurs, » Il voulait désigner tous les autres élus, soit d’entre les Juifs, soit d’entre les Gentils. Ainsi C’EST AVEC RAISON QU’IL N’A PAS ÉTÉ DIT : « POUR TOUS, » puisqu’il s’agissait en cet endroit du fruit de la Passion, qui n’a procuré le salut qu’aux élus seulement. » [27]Comme nous pouvons le voir, selon le catéchisme du Concile de Trente, les mots « pour tous » ne furent spécifiquement pas employés par Notre-Seigneur parce qu'ils donneraient une fausse signification.
St. Alphonse de Liguori, Traité sur l’Eucharistie : « Les paroles pour vous et pour beaucoup sont utilisées pour distinguer la vertu du Sang du Christ de ses fruits : car le Sang de Notre Sauveur est de valeur suffisante pour sauver tous les hommes, mais ses fruits sont appliqués seulement à un certain nombre et non pas à tous, et ceci est leur propre faute... » [28]L'utilisation de « tous » change la signification de la forme de la consécration. Personne, pas même un pape, ne peut changer les mots que Jésus-Christ institua spécifiquement pour un sacrement de l'Église.
Pape Pie XII, Sacramentum ordinis ; 30 nov. 1947 : « ... l'Église n'a pas de pouvoir sur la “substance des sacrements,” c’est-à-dire sur ce que, au témoignage des sources de la Révélation divine, le Christ lui-même a prescrit de maintenir dans le signe sacramentel. » [29]Puisque « tous » ne signifie pas la même chose que « beaucoup, » le sacrement ne se réalise pas dans la Nouvelle Messe.
Pape St. Pie V, De defectibus, ch. 5, pa.1 : « Les paroles de la consécration, qui sont la FORME de ce Sacrement, sont celles-ci : CECI EST MON CORPS. Et : CAR CECI EST LE CALICE DE MON SANG, NOUVELLE ET ÉTERNELLE ALLIANCE, MYSTÈRE DE FOI, QUI POUR VOUS ET POUR BEAUCOUP SERA RÉPANDU EN RÉMISSION DES PÉCHÉS. Or, si quelqu’un venait à retirer, ou altérer quoi que ce soit dans la FORME de la consécration du Corps et du Sang, et dans ce changement de paroles la [nouvelle] formulation ne parvenait pas à signifier la même chose, il ne consacrerait pas le sacrement. » [30]
Un autre angle d’attaque sur cette question prouve de façon absolue que la Nouvelle Messe est invalide
Il y a un autre angle sur cette question que nous devons examiner. Dans sa célèbre bulle de 1896, Apostolicae curae, le pape Léon XIII enseigne :Pape Léon XIII, Apostolicae curae ; 13 sep. 1896 : « Chacun sait que les sacrements de la Loi nouvelle, en tant que signes sensibles et efficaces d’une grâce invisible, doivent signifier la grâce qu’ils produisent et produire la grâce qu’ils signifient. » [31]S’il ne signifie pas la grâce qu’il produit et qu’il ne produit pas la grâce qu’il signifie, alors ce n'est pas un sacrement ─ point final. Quelle est donc la grâce produite par le sacrement de la sainte Eucharistie ?
Pape Eugène IV, Concile de Florence, Exultate deo ; 1439, sur l’Eucharistie : « Puis aussi parce que cela convient pour signifier l'effet de ce sacrement qui est l'union du peuple chrétien au Christ. » [32]
St. Thomas d’Aquin, Somme Théologique, pa. III, q. 73, a. 3 : « Or on vient de voir que la réalité de ce sacrement [l’Eucharistie] est l'unité du corps mystique, sans laquelle il ne peut y avoir de salut. » [33]Comme l’enseignent le concile de Florence, saint Thomas d’Aquin, et plusieurs autres théologiens, la grâce produite par l’Eucharistie est l’union des fidèles avec le Christ. Saint Thomas appelle cette grâce « l’unité du Corps Mystique. » La grâce accomplie par l’Eucharistie (l’union du peuple chrétien au Christ ou l’unité du Corps Mystique) doit se distinguer avec soin de l’Eucharistie en elle-même : le Corps, le Sang, l’Âme et la Divinité du Christ. Puisque l'union du peuple chrétien au Christ est la grâce accomplie par le sacrement de l'Eucharistie ─ ou ce qui est aussi appelé la réalité du sacrement ou la grâce propre au sacrement de l'Eucharistie ─ cette grâce doit être signifiée dans la forme de consécration pour qu'elle soit valide, comme l’enseigne le pape Léon XIII. Bien, il nous faut donc regarder la forme traditionnelle de la consécration et trouver où cette grâce ─ l'union du peuple chrétien au Christ ─ est signifiée. La forme traditionnelle de la consécration, telle que déclarée par le pape Eugène IV au concile de Florence et le pape saint Pie V dans De defectibus, est la suivante :
« CECI EST MON CORPS. CAR CECI EST LE CALICE DE MON SANG, NOUVELLE ET ÉTERNELLE ALLIANCE, MYSTÈRE DE FOI, QUI POUR VOUS ET POUR BEAUCOUP SERA RÉPANDU EN RÉMISSION DES PÉCHÉS. »Notez encore : nous recherchons cette partie de la forme qui signifie que la personne qui reçoit dignement ce sacrement devient unie ou plus fortement unie à Jésus-Christ et Son Corps Mystique. Est-ce que les paroles « NOUVELLE ET ÉTERNELLE ALLIANCE » signifient l'union des fidèles avec le Christ / le Corps Mystique ? Non. Ces paroles ne signifient pas le Corps Mystique, mais elles mettent plutôt en contraste les sacrifices temporaires et préfigurants de l'ancienne Loi avec le sacrifice éternel et propitiatoire de Jésus-Christ. Est-ce que les paroles « MYSTÈRE DE FOI » signifient l'union des fidèles avec le Christ / le Corps Mystique ? Non. Ces paroles signifient la présence réelle du Christ dans l'Eucharistie, comme l’enseigne Innocent III ; elles ne signifient pas le Corps Mystique de Jésus-Christ. Est-ce que les paroles « QUI... SERA RÉPANDU » signifient l'union des fidèles avec le Christ / le Corps Mystique ? Non. Ces paroles désignent le sacrifice véritable. Les seules paroles qui restent dans la formule de la consécration sont: « POUR VOUS ET POUR BEAUCOUP... EN RÉMISSION DES PÉCHÉS. » La rémission des péchés est nécessaire pour l'incorporation dans le Corps Mystique, et la rémission des péchés est une composante indispensable de la véritable justification, par laquelle on est uni fructueusement à Jésus-Christ. Les paroles « pour vous et pour beaucoup » désignent les membres du Corps Mystique qui ont reçu cette rémission. Les paroles « POUR VOUS ET POUR BEAUCOUP... EN RÉMISSION DES PÉCHÉS » sont les paroles dans la forme de la consécration qui signifient l'union des fidèles avec le Christ / l'union au Corps Mystique du Christ, qui est la grâce propre au sacrement de l'Eucharistie. Maintenant, si nous nous tournons vers la forme de la consécration Novus Ordo, trouvons-nous signifié le Corps Mystique / l'union des fidèles avec le Christ (la grâce propre au sacrement de l'Eucharistie) ? Voici la forme de consécration dans la Nouvelle Messe ou Novus Ordo :
Forme de la Nouvelle Messe : « Ceci est mon corps. Car ceci est la coupe de mon sang, le sang de l’Alliance nouvelle et éternelle, qui sera versé pour vous et pour tous, en rémission des péchés. »Est-ce que l'union au Corps Mystique de Jésus-Christ est signifiée par les paroles « pour vous et pour tous, en rémission des péchés » ? Non. Est-ce que tous les hommes font partie du Corps Mystique ? Non. Est-ce que tous les hommes sont dans l'union du peuple chrétien au Christ ? Non. Nous pouvons très clairement voir que la Nouvelle Messe ou Novus Ordo ne signifie absolument pas l'union au Corps Mystique (la grâce propre au sacrement de l'Eucharistie), et n'est donc pas un sacrement valide ! Inutile d'en dire davantage... la Nouvelle Messe n'est pas valide !
Pape Léon XIII, Apostolicae curae ; 13 sep. 1896 : « Chacun sait que les sacrements de la Loi nouvelle, en tant que signes sensibles et efficaces d’une grâce invisible, doivent signifier la grâce qu’ils produisent et produire la grâce qu’ils signifient. » [34]
Pape Léon XIII, Apostolicae curae ; 13 sep. 1896 : « ... elle ne peut donc être la forme convenable et suffisante d’un sacrement, celle qui passe sous silence ce qui devrait y être spécifié expressément. » [35]
Pape Eugène IV, Concile de Florence, Exultate deo ; 1439 : « Puis aussi parce que cela convient pour signifier l'effet de ce sacrement qui est l'union du peuple chrétien au Christ. » [36]Pour prouver davantage l’argument, il faut noter que dans toutes les formes de consécration dans les rites liturgiques de l'Église catholique, que ce soit la liturgie arménienne, la liturgie copte, la liturgie éthiopienne, la liturgie syrienne, la liturgie chaldéenne, etc., l'union des fidèles avec le Christ / le Corps Mystique est signifiée dans la forme de la consécration. Aucune liturgie ayant été approuvée par l'Église n’omet de signifier l'union des fidèles avec le Christ.
Voici les parties des formes de la consécration du vin utilisées dans les rites orientaux qui signifient ce que fait la Messe Traditionnelle et ce que ne fait pas la Nouvelle Messe : l’union et les membres de l'Église
La LITURGIE ARMÉNIENNE : « ... versé pour vous et pour beaucoup, pour l'expiation et le pardon des péchés. »Notez que l’union et les membres du Corps Mystique sont signifiés par les paroles « pour vous et pour beaucoup, pour l'expiation et le pardon des péchés. »
La LITURGIE BYZANTINE : « ... versé pour vous et pour beaucoup pour le pardon des péchés. »Notez que l’union et les membres du Corps Mystique sont signifiés.
La LITURGIE CHALDÉENNE : « ... versé pour vous et pour beaucoup pour le pardon des péchés. »Notez que l’union et les membres du Corps Mystique sont signifiés.
La LITURGIE COPTE : « ... versé pour vous et pour beaucoup en pardon des péchés. »Notez que l’union et les membres du Corps Mystique sont signifiés.
La LITURGIE ÉTHIOPIENNE : « ... versé pour vous et pour beaucoup pour le pardon des péchés. »Notez que l’union et les membres du Corps Mystique sont signifiés.
La LITURGIE DE MALABAR : « ... versé pour vous et pour beaucoup pour la rémission des péchés. »Notez que l’union et les membres du Corps Mystique sont signifiés.
La LITURGIE MARONITE : (cette forme est identique à celle qui était toujours utilisée dans le rite romain.)
La LITURGIE SYRIENNE : « Ceci est mon sang, de la nouvelle Alliance, qui sera versé et offert pour le pardon des péchés et la vie éternelle de vous et de beaucoup d'autres. »Notez que l’union et les membres du Corps Mystique sont signifiés par les paroles « pour le pardon des péchés et la vie éternelle de vous et de beaucoup. » Comme nous pouvons le voir, la forme de consécration dans toutes les liturgies catholiques signifie l'union des fidèles avec le Christ / le Corps Mystique du Christ. La Nouvelle Messe, qui dit « pour vous et pour tous en rémission des péchés, » ne signifie pas le Corps Mystique puisque tous n'appartiennent pas à son Corps Mystique. Ainsi, la Nouvelle Messe ne signifie pas la grâce que produit l’Eucharistie. Elle n'est pas valide. Par conséquent, un catholique ne peut pas assister à la Nouvelle « Messe, » sous peine de péché mortel. Ceux qui persistent à le faire commettent l'idolâtrie (ils adorent un morceau de pain). Jésus-Christ n'y est pas présent. L’hostie n’est seulement qu’un morceau de pain ; non pas le Corps, le Sang, l’Âme et la Divinité de Notre-Seigneur. L’Église a toujours enseigné que s’approcher d’un sacrement douteux (qui utilise une forme, ou une matière, douteuse) est un péché mortel. En fait, le pape Innocent XI, dans son Décret du Saint Office, du 4 mars 1679, [37] condamne même l'idée que des catholiques suivent l'opinion « probable » sur la validité du sacrement. Et la Nouvelle Messe n’est pas seulement douteuse, elle est invalide, puisqu’elle ne signifie pas la grâce qu’elle est supposée produire. Elle est, en réalité, pire qu’une cérémonie protestante ; c’est une abomination qui falsifie les paroles de Jésus-Christ et de la foi catholique. À noter que sous Benoît XVI, il y eut des discussions qui relataient que le Vatican, afin de tromper les traditionalistes et les ramener dans la Contre-Église et la Nouvelle Messe, envisageait de corriger l’erreur « pour tous » dans la forme de consécration. Le fait que le Vatican envisageait de le faire prouve que « pour tous » donne, comme nous l'avons dit, une fausse signification. Même s'ils l’avaient changé, un catholique aurait toujours eu à éviter les Nouvelles Messes, sous peine de péché mortel, car la Nouvelle Messe est en soi une cérémonie non-catholique ; il manquerait quand même les paroles « mysterium fidei » dans la consécration, et la plupart des « prêtres » la célébrant sont de toute façon invalides (comme le prouve le chapitre suivant).
Notes :
[1] Dietrich von Hildebrand, partisan de la religion Vatican II s’étant toutefois senti obligé de faire pareille déclaration sur la Nouvelle Messe. Cit. Michael Davies, Pope Paul’s New Mass, Angelus Press, Kansas City, MO, 1980, p. 80.
[2] Pape St. Pie V, Bulle Quo primum tempore, 14 juil. 1570. Cit. Archevêque Marcel Lefebvre, La Messe de toujours, le trésor caché, Clovis, Étampes, 2005, p. 404.
N.d.T : voici la traduction de la citation employée par MTSF : « Pour que tous accueillent partout et observent ce qui leur a été transmis par l'Église romaine, Mère et Maîtresse de toutes les autres Églises, il sera illégal dorénavant et à jamais dans le monde chrétien qu’on chante ou récite d'autres formules que celle conforme au missel que Nous avons publié... Qu’absolument personne, donc, ne puisse déroger à cette page qui exprime Notre permission, Notre décision, Notre ordonnance, Notre commandement, Notre précepte, Notre concession, Notre indult, Notre déclaration, Notre décret et Notre interdiction, ou n’ose témérairement aller à l’encontre de ses dispositions. Si cependant quelqu’un se permettait une telle altération, qu’il sache qu’il encourrait l’indignation de Dieu tout-puissant et de ses bienheureux apôtres Pierre et Paul. »
[3] New Oxford Review, Berkeley, CA, nov. 2006, notes.
[4] The Ottaviani Intervention, Tan Books, Rockford, IL.
[5] Rama Coomeraswamy, The Problems with the New Mass, Tan Books, p. 34.
[6] P. Anthony Cekada, The Problems with the Prayers of the Modern Mass, Tan Books, 1991, pp. 9-13.
[7] Michael Davies, Pope Paul’s New Mass, Angelus Press, Kansas City, MO, p. 80.
[8] Pope Paul’s New Mass, p. 126.
[9] Pope Paul’s New Mass, p. 395.
[10] Pope Paul’s New Mass.
[11] Warren H. Carroll, A History of Christendom, V. 4 (The Cleaving of Christendom), Christendom Press, Front Royal, VA 2000, p. 229.
[12] Michael Davies, Cranmer’s Godly Order, Roman Catholic Books, Fort Collins, CO, 1995, p. 183.
[13] Pope Paul’s New Mass, p. 398.
[14] Octava Controversia Generalis. Liber II. Controversia Quinta. Caput XXXI.
[15] Cranmer’s Godly Order, p. 65.
[16] Pope Paul’s New Mass, p. 285.
[17] Internet, Commission de liturgie de l’ANELF, Prières particulières, 2011, p. 2.
http://acteurs.uepal.fr/download.php?fil_id=1420&nom=&fichier=public_files/file/prieres_offrande-1.pdf Pope Paul’s New Mass, p. 320.
[18] Cranmer’s Godly Order, p. 210.
[19] Pope Paul’s New Mass, p. 504
[20] Aussi dans Pope Paul’s New Mass, pp. 102, 504-505.
[21] Peter Hünermann, Heinrich Denzinger, Enchiridion Symbolorum, Symboles et définitions de la foi catholique, 38e éd., Éd. française, Éditions du Cerf, Paris, 2010, n° 1312.
[22] G. Alberigo, Les Conciles Œcuméniques, Les Décrets, Éd. française, Éditions du Cerf, Paris, 1994, T. II-1 (de Nicée à Latran V), p. 1189.
[23] Traduction courante, trouvée dans plusieurs publications, des mots latins provenant du missel d’autel Romain, dans De Defectibus, ch. 5, pa. 1.
N.d.T : Il existe de nombreuses traductions pour la partie des paroles de consécration. Celles-ci utilisent différents termes, mais synonymes. En vue de simplifier les choses dans ce chapitre, la traduction du Denzinger - citée plus haut (note n° 22) - a été gardée ici.
[24] Denzinger, Éd. du Cerf, nn° 782, 783.
[25] Michael Davies, Cranmer’s Godly Order, p. 306.
[26] N.d.T. : Dans une volonté de simplifier la compréhension : Pour la forme de consécration dans la Nouvelle Messe, nous avons préféré employer « pour tous » au lieu du terme utilisé par notre source, « la multitude, » bien qu’ils soient synonymes (Pierre Jounel, missel du Dimanche, Texte liturgique officiel, Desclée et Cie, Paris, 1971, p. 369.) « La multitude » est très répandue dans les traductions pro-Vatican II, mais cette traduction non précise textuellement peut induire subtilement en erreur si le lecteur ne tient pas compte du « la. »
Dictionnaire Larousse (Le Petit Larousse Grand Format, Larousse, Paris, 2000, p.680) : « Multitude (lat. multitudo). 1. Très grand nombre. 2. Rassemblement en grand nombre d’êtres vivants. 3. Litt. La multitude : le commun des hommes, la masse. » Quand les gens ne considèrent pas le « la » de « la multitude, » multitude peut leur fait penser à « moult, » beaucoup. (Internet, Dictionnaire en ligne L’Internaute : http://www.linternaute.com/dictionnaire/fr/definition/moult/).
Comme le montre le terme original en latin de la nouvelle forme, « pro omnibus » (et non pas multitudo), cette fausse messe invalide veut très clairement dire « pour tous, » même quand elle dit « la multitude. » « Tous » est le terme qui apparaît sur Google Traduction quand vous tapez « pro omnibus » : https://translate.google.fr/?hl=fr&tab=wT#la/fr/pro%20omnibus
Pour la forme de consécration traditionnelle, selon vos références, vous trouverez différents synonymes pour beaucoup, comme « un grand nombre, » « plusieurs, » etc. Par exemple, la Bible Vulgate que nous avons utilisée pour Mat. 26:28 emploie « un grand nombre. » Ce terme est d’ailleurs souvent trouvé dans les paroles de consécration des missels traditionnels (p. ex, Abbé Guilhaim et Sutyn, Grand missel Rituel et Vespéral, réédition intégrale du missel publié en 1957 par les Établissements Henri Proost, Éditions DFT, Argentré-du-Plessis, 2007, p. 1057.) Nous avons préféré employer son synonyme « beaucoup. »
[27] Catéchisme du Concile de Trente, Éditions Saint-Rémi, Cadillac, 2004, p. 254.
[28] St. Alphonse de Liguori, Treatise on The Holy Eucharist, Redemptorist Fathers, 1934, p. 44.
[29] Denzinger, Éd. du Cerf, n° 3857.
[30] Traduction courante, trouvée dans plusieurs publications, des mots latins provenant du missel d’autel Romain, dans De Defectibus, ch. 5, pa. 1.
N.d.T: Il existe de nombreuses traductions pour la partie des paroles de la consécration. Celles-ci utilisent différents termes, mais synonymes. En vue de simplifier les choses dans ce chap., la traduction du Denzinger, citée plus haut (note n° 22), a été gardée ici.
[31] Denzinger, Éd. du Cerf, n° 3315.
[32] Denzinger, Éd. du Cerf, n° 1320
[33] St. Thomas d’Aquin, Somme Théologique, Pa. III, q. 73, Le sacrement d'eucharistie, en tant que tel, a. 3, rép., Éditions du Cerf, Paris, 1999, T. 4, 1986, p. 558.
[34] Denzinger, Éd. du Cerf, n° 3315.
[35] Léon XIII, Lettres apostoliques de S.S. Léon XIII, encycliques, brefs, etc. (Éd.1893), Hachette livre / BnF, Paris, 1893-1904, T. 5, p. 71.
[36] Denzinger, Éd. du Cerf, n° 1320.
[37] Denzinger, Éd. du Cerf, n° 2101.
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Bonsoir, je vous remercie pour cet article…
Je suis un jeune converti, baptisé et confirmé en 2020 et depuis quelques temps je n’arrive plus à aller à la messe de Paul VI, je ne supporte plus les homélies fades et les enseignements des prêtres qui ne croient même pas en la véracité de la Bible.
(Dieu merci j’avais lu et étudié la Bible AVANT de demander le baptême, ça m’a évité de croire les balivernes qu’on enseigne dans les « cours » de « catéchisme » des paroisses.)
Je suis depuis longtemps des retransmissions en direct de la Sainte Messe Tridentine faute d’en avoir de célébrées près de chez moi, mais je n’avais jamais cherché à savoir si la Messe de Paul VI était légitime ou non.
Votre long article bien sourcé me donne des pistes de recherches pour approfondir le sujet.
Moi qui m’en voulais de ne pas respecter l’obligation d’assister à la Messe dominicale, je me demande désormais si le pire ne serait pas en fait d’y aller …
Sincères remerciements ! Que Dieu vous bénisse.
Bonjour, nous vous invitons aussi à visionner cette vidéo qui traite de la Nouvelle Messe, de ses abominations et de son invalidité : https://www.vaticancatholique.com/nouvelle-messe/. Il ne faut pas y assister sous peine de péché mortel.
Vous ne devriez pas non plus suivre des retransmissions de groupes hérétiques. Voyez cette vidéo : https://www.vaticancatholique.com/fsspx-compagnie-de-marie/.
Nous espérons que vous continuerez à consulter ce site pour vous informer de la situation actuelle, de ce que l’Eglise catholique enseigne réellement, et de ce que vous avez à faire pour obtenir le salut éternel. La secte Vatican II n’est pas l’Eglise catholique mais la Contre-Eglise de la fin des temps. Pour être sauvé, il est nécessaire d’embrasser la foi catholique traditionnelle et rejeter les groupes hérétiques et leur hérésies.
Lorsqu’une personne accepte et embrasse l’enseignement catholique sans compromission, et tient les positions correctes, nous pouvons l’aider dans ses démarches.
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