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Is Feeneyism Catholic?, par le père François Laisney (FSSPX)
Publié en 2001, le livre du père Laisney est un chef-d'œuvre de perfidie. On y trouve des choses surprenantes et scandaleusement malhonnêtes, qui seront exposées dans la partie « Mensonges. »
HÉRÉSIE :
À la page 21, le père Laisney commente sur la nécessité de la foi explicite en Jésus-Christ : « Cependant, la question n’a pas été résolue de savoir quelle proportion de savoir explicite est nécessaire exactement. » Cette déclaration implique clairement que le fait de savoir s’il est nécessaire pour le salut de croire en la Très Sainte Trinité, et que Jésus-Christ est Dieu et homme, n'a pas été réglé ; ce qui est un déni du symbole d'Athanase, sans mentionner l'enseignement de saint Thomas d'Aquin que ceux-là prétendent aimer à ce point.
MENSONGES :
P. Laisney, Is Feeneyism Catholic?, p. 47 : « En outre, le concile de Florence, dans le même décret pour les jacobites (partie de la Bulle Cantate Domino) mentionne le baptême de désir. » [28]
Quel incroyable mensonge ! Le concile de Florence ne fait en aucun cas mention du baptême de désir, et le père Laisney le sait très bien ! Le fait que Laisney puisse écrire une telle chose — et le fait que la FSSPX l’imprime — est abominable. C'est un terrible péché de la FSSPX ! Une tromperie de cette ampleur révèle qu'ils sont du côté du Diable.
Comme si son horrible mensonge ci-dessus n'était pas suffisant, le père Laisney en commet un autre, atroce, à la page concernant le concile de Florence : « Ainsi, loin d'être contre le baptême de désir, le concile de Florence précisément, la bulle Cantate Domino spécifiquement, enseigne qu’il s’agit d’ “un autre remède” permettant un délai à des catéchumènes adultes, pour les raisons données par saint Thomas. » [29] Ceci frôle le péché mortel. Non seulement Laisney affirme encore la contre-vérité flagrante que le baptême de désir est enseigné par le concile de Florence, mais il ajoute même que Florence l’enseigne comme étant un autre remède, en mettant « un autre remède » entre guillemets ! C’est un mensonge total ! Ce genre de malhonnêteté est ahurissant. Et ensuite le père Laisney poursuit en écrivant que Florence a autorisé un délai pour baptiser les catéchumènes adultes pour les raisons données par saint Thomas. Mais le concile de Florence ne mentionne rien sur les catéchumènes adultes ! Le père Laisney ajoute littéralement des choses au concile qui n’y sont pas. Réveillez-vous les pro-FSSPX !
Après avoir cité le document Quanto conficiamur moerore du pape Pie IX (traité au chapitre 16 : Le dogme, le pape Pie IX et l'ignorance invincible), le Père Laisney écrit : « Ce passage du pape Pie IX montre clairement : 1) le baptême de désir n'est pas opposé au dogme hors de l'Église catholique pas de salut, 2) le baptême de désir n'est pas sans la lumière et la grâce divine... 3) le baptême de désir est incompatible avec l'indifférence à Dieu... » [30]
Le document Quanto conficiamur moerore ne mentionne rien du tout à propos du baptême de désir. Il n’en mentionne ni le concept ni le terme. Pourtant, Laisney — qui n’a pas honte (et qui n’a apparemment pas beaucoup de morale) — n'hésite pas à mentir sur trois choses différentes, en affirmant que Pie IX révèle trois choses différentes sur le baptême de désir. Ce type de mensonge a des effets vraiment diaboliques, parce que les lecteurs laxistes des livres du Père Laisney, qui ne possèdent pas les ressources nécessaires pour vérifier ses sources, repartiront avec l’impression que Père Laisney doit avoir raison. Voilà comment les hérétiques tuent les âmes.
À la page 38, le père Laisney dit : « Ex ipso voto, le terme utilisé précisément par le concile de Trente, donnant ainsi à saint Thomas d'Aquin l'approbation d'un concile infaillible. Certains disciples du père Feeney prétendent que le concile de Trente n'a pas retenu cet enseignement de saint Thomas sur le baptême de désir... Nous voyons ici combien cette revendication est fausse. » [31]
Ici, l’argument du père Laisney est que le concile de Trente a utilisé le même terme que saint Thomas (ex ipso voto) lors de la définition sur la nécessité du baptême. Donc, selon lui, le concile a adopté la doctrine de saint Thomas sur le baptême de désir. Mais, le problème pour le Père Laisney est que le concile de Trente n’utilise nulle part le terme ex ipso voto à propos du baptême ou de la justification (et à ma connaissance, à aucun autre endroit) ! Le terme utilisé dans session 6 chapitre 4 (le passage que Laisney croit à tort favoriser son point de vue) n’est pas ex ipso voto, mais aut eius voto. En plus, le terme utilisé dans session 7 canon 4 (que Laisney croit aussi à tort favoriser son point de vue) n'est pas non plus ex ipso voto, mais aut eorum voto. Cela ne lui pose donc pas de problème d’attribuer un terme à Trente qui ne se trouve pas dans Trente ? Apparemment non.
Puisqu’ils sont utilisés dans leurs contextes respectifs, les termes qu’emploie Trente ne favorisent pas le baptême de désir, comme indiqué dans les chapitres sur l'enseignement de Trente dans le présent livre. Mais ceci est un autre exemple qui montre comment le père Laisney pense pouvoir ajouter des termes à Trente selon son propre désir. Il ne réalise pas que c'est un péché mortel que d’attribuer sciemment des choses aux documents infaillibles qui ne s’y trouvent pas. Les connaissances en latin de Laisney et sa familiarité avec le sujet sont telles qu'il n’a aucune excuse fondée sur une erreur innocente.
Similaire au dernier mensonge : à la page 49, le père Laisney écrit : « La célèbre expression “re aut voto — en acte ou en désir” a été utilisée à deux reprises par le concile de Trente, une fois dans l'explication (“chapitre”) appliquée explicitement à la nécessité du Baptême, et même une fois dans un canon ex cathedra sur la nécessité des sacrements en général. » [32]
Dans le dernier mensonge que nous venons d’exposer, le père Laisney prétendait que le terme utilisé par Trente était ipso ex-voto. Ici, il décide de dire que Trente a utilisé l'expression re aut voto (en acte ou en désir) dans session 6 chapitre 4 et session 7 canon 4. C’est lequel Père Laisney ?
C’est re aut voto ou ex ipso voto ? Je suppose que la réponse est : ce qui est le plus pratique pour Père Laisney. Le problème pour le père Laisney — et cela semble être un problème constant — c’est que Trente n'a pas non plus utilisé le terme re aut voto dans ses passages ! Père Laisney a encore ajouté des choses à un document infaillible et a délibérément déformé son enseignement.
Aux pages 85-86, le père Laisney écrit : « La doctrine du baptême de sang et du baptême du désir est indissociablement liée par l'Église au dogme Hors de l'Église pas de salut. Elle appartient à la compréhension correcte de ce dogme, si bien que si on la nie, on ne tient plus ce dogme dans le même sens et dans les mêmes mots que l’Église le tient. » [33]
Tout d'abord, il est ironique que le père Laisney utilise le terme « indissociablement liée, » car le pape saint Léon le Grand a défini que la sanctification d'un pécheur est inséparablement liée à l'eau du Baptême !
Donc, tandis que le Père Laisney s’extasie sur l’indissociabilité du baptême de désir et du baptême de sang avec le dogme Hors de l'Église pas de salut, il utilise, en réalité, le même langage que celui utilisé dans le discours du pape saint Léon, mais précisément dans le sens opposé. Il affirme que l'idée que l'Esprit de Sanctification puisse être séparé de l'eau du baptême est « indissociablement liée » au dogme catholique ; alors que le pape saint Léon définit dogmatiquement que l'Esprit de Sanctification est inséparablement lié au baptême d’eau.
En plus de cela, qu’est-ce qu’on peut dire d'autre de l'affirmation « La doctrine du baptême de sang et du baptême du désir est indissociablement liée par l'Église au dogme Hors de l'Église pas de salut » ? La seule chose à laquelle je pense : « Non, sérieux ? » C’est pour cela que dans pas moins de sept déclarations ex cathedra sur le dogme Hors de l’Église pas de salut, la « doctrine du baptême de désir/sang » n'est pas mentionnée une seule fois ? C’est pour cela que dans tous les conciles de l'histoire de l’Église, il n'est pas fait mention une seule fois de ces deux termes ? Oui, les « doctrines » du baptême de désir et du baptême de sang sont si indissolublement liées au dogme Hors de l'Église catholique pas de salut, qu'aucun des nombreux papes ayant défini ce dogme n’a pris la peine de les mentionner ! La déclaration de Laisney n’est rien d’autre qu’un mensonge supplémentaire.
À la page 87, Laisney affirme que « pas un seul » ne s’est opposé au baptême de désir, en faisant apparemment référence aux saints et aux papes.
En d'autres termes, selon le père Laisney, pas un seul saint ou pape dans l'histoire de l'Église n’a nié l'existence du baptême de désir ! C'est le même mensonge qu’a affirmé le père Rulleau dans son livre. Donc ma question, la voici : Ces gens ont-ils une morale ? Le père Laisney sait que saint Grégoire Nazianze niait expressément le concept du baptême de désir (voir ch. 14), ce qui fait de sa déclaration un autre mensonge. Et on sait pertinemment que le Père Laisney le sait, parce que le passage de saint Grégoire est cité aux pages 64-65 de son livre !
CONTRADICTIONS :
Le père Laisney justifie sa croyance au baptême de désir exclusivement de par l'enseignement des saints. C'est avec cette même autorité qu'il tente de justifier le fait d’obliger les gens au baptême de désir.
Dans son livre (pp. 58-60), le père Laisney affirme que refuser l'acceptation de saint Cyprien du baptême de sang, c’est fausser le dogme Hors de l'Église catholique pas de salut. Il cite ainsi saint Cyprien pour « prouver » sa position. Pourtant, comme je l’ai montré dans le chapitre sur les Pères, dans le même document de saint Cyprien que Laisney cite pour justifier sa position, saint Cyprien enseigne que les baptêmes effectués par les hérétiques ne sont pas valides — une idée qui a été condamnée infailliblement.
Donc, si le Père Laisney est logique, il doit enseigner que les catholiques sont tenus de croire que les baptêmes effectués par les hérétiques ne sont pas valides, puisque saint Cyprien l’enseigne dans le même document où il enseigne le baptême de sang. Mais non, le Père Laisney ne l’enseigne pas ; il est donc en contradiction avec sa propre ligne de raisonnement. D’ailleurs, le rejet par saint Cyprien de la validité des baptêmes effectués par les hérétiques n'est pas la seule erreur que celui-ci a faite dans le document précité. Il enseigne aussi que le baptême de sang est un sacrement [35], une position niée universellement par tous les apologistes modernes du baptême de désir, y compris Laisney. [36]
À la page 68, le père Laisney cite saint Bernard pour justifier le baptême de désir. Mais, comme je l’ai montré dans le même document cité par Laisney, non seulement saint Bernard admet qu'il peut avoir tort, mais il dit ceci : « ... laissant entendre clairement que la foi seule suffit parfois au salut et que rien ne peut suffire sans elle. » [37]
Mais, en incroyable hypocrite qu’il est, le père Laisney ne dogmatise pas la déclaration erronée de saint Bernard ci-dessus, mais seulement les passages qu’il apprécie chez saint Bernard : les rares passages sur le baptême de désir. Et Laisney coupe la citation de la partie où saint Bernard admettait qu'il pouvait avoir tort (voir ch. 14 sur saint Bernard pour la discussion complète). De même, quand cet incroyable malhonnête Père Laisney cite saint Alphonse, il n’inclut pas la mention erronée de saint Alphonse de Session 14 chapitre 4, parce qu'il sait que saint Alphonse avait totalement tort sur ce point [38]. Pareillement, quand il cite saint Robert Bellarmin sur l'Église, Laisney n’inclut pas la partie où saint Robert Bellarmin dit que les catéchumènes ne font pas partie de l'Église ! [39]
Comme je l'ai dit, en étudiant les citations des saints et des théologiens mis en avant par Laisney comme « textes de preuve » pour le baptême de désir, j'ai constaté que presque à chaque fois, ce même saint ou théologien fait une autre erreur significative dans le même document. Par exemple :
À la page 34 de son livre, le père Laisney cite les commentaires de Cornelius a Lapide sur Jean 3:5 : « Celui qui est contrit de ses péchés, qui veut le baptême, et qui ne peut pas le recevoir en raison du manque d'eau ou du ministre, est né de nouveau à travers la résolution et le désir du baptême. Le concile de Trente explique expressément ce verset dans session 7, canon 4 sur les sacrements en général. » [40]
Ici Cornelius a Lapide fait une erreur majeure. Il dit que le concile de Trente explique « expressément, » Jean 3:5 dans session 7 canon 4 pour favoriser l'idée de baptême de désir. Mais session 7 canon 4 ne mentionne pas du tout Jean 3:5. Jean 3:5 n'est même pas mentionné dans le Décret sur la totalité des sacrements en général, donc il est sûr qu’il n’expliquait pas « expressément » Jean 3:5 pour favoriser le baptême de désir.
Mais, ce cas est très utile pour cette discussion, car : si Lapide fait une erreur majeure à propos de l'enseignement de Trente sur Jean 3:5 (en réalité, la déclaration de Lapide était très approximative), alors évidemment celui-ci est susceptible de faire d'autres erreurs. Citer, comme le fait Laisney, de tels passages de théologiens, comme si ceux-ci « confirmaient » [41] le soi-disant baptême de désir, est ridicule. Lapide se montrait très approximatif dans ce qu’il essayait d’enseigner; mais pourtant, selon la FSSPX, on est censé donner notre assentiment à chacune de ses phrases comme si c’était une expression du dogme infaillible.
Je crois qu'il y a une raison à ce que Dieu ait permis que ces saints et théologiens commettent l’erreur à plusieurs reprises et sur diverses questions en expliquant le baptême de désir : pour que les gens sachent que ceux-ci ne sont pas infaillibles. Le père Laisney et la FSSPX ne comprennent pas ce message. Ils persistent dans leur campagne diabolique consistant à dénoncer ceux qui comprennent Jean 3:5 « selon ce qui est écrit » (Trente, Se. 6, ch. 4) et que le sacrement du baptême est nécessaire au salut (Trente, Se. 7, ca. 5 sur le sacrement du baptême).
INCROYABLES CONTRADICTIONS :
En plus des contradictions déjà exposées, d'autres doivent être prises en compte dans le livre de la FSSPX Is Feeneyism Catholic ? Le fait qu'un prêtre auto-proclamé « catholique traditionnel, » le père Laisney, puisse ainsi mentir sur le concile de Florence, fait que nous ne sommes pas surpris de le voir se contredire à plusieurs endroits :
À la page 22, Laisney déclare ce qui suit : « Notez qu’un enfant, n'ayant pas encore l'usage de sa raison, n'a d'autre possibilité d'être sauvé qu’à travers la réception du sacrement du baptême, c.-à-d., le baptême d'eau. » [42]
Cette déclaration est tout à fait vraie, fondée sur le dogme solennellement défini (voir ch. 10 Les petits-enfants ne peuvent pas être sauvés sans Baptême). Mais voyez cela :
P. Laisney, Is Feeneyism Catholic?, p. 77 : « De façon intéressante, il expose longuement l'enseignement commun selon lequel le baptême de sang s'applique également aux petits enfants (p. ex., ceux qui sont martyrisés avec leurs parents). » [43]
Que dire de plus pour prouver que le père Laisney est un menteur et un incroyable hypocrite, qui se contredit de manière flagrante en l’espace de quelques pages ? À la page 22 de son livre, il dit qu'il n'y a « pas d'autre possibilité » de salut des enfants que par le baptême d'eau. Mais, page 77, il enseigne de façon très nette que le « baptême de sang » s'applique aux petits-enfants. Voilà ce qui reste de sa déclaration de la page 22 ! Mais cela empire quand on considère ce qu’avait à dire Laisney sur la définition du concile de Florence, qui déclare qu'aucun enfant ne peut être justifié sans le sacrement du baptême.
À la page 47, P. Laisney cite la définition dogmatique du concile de Florence : « Au sujet des enfants, en raison du péril de mort qui peut souvent se rencontrer, comme il n'est pas possible de leur porter secours par un autre remède que par le sacrement du baptême, par lequel ils sont arrachés à la domination du diable et sont adoptés comme enfants de Dieu, elle avertit qu'il ne faut pas différer le baptême pendant quarante ou quatre-vingts jours ou une autre durée, comme font certains... » [44]
De nombreuses choses son révélatrices par rapport au traitement par le père Laisney de cette définition dogmatique. La première est que le père Laisney se fait un point d’honneur à noter que Florence n’a mentionné que les enfants dans ce passage. Il conclut que même s’il n'y a pas d’autre remède pour les enfants que le sacrement du baptême, il y a un autre remède pour le péché originel chez les adultes (le baptême de désir). Il essaie de renforcer cette position en soulignant que le passage ci-dessus de Florence est une citation de saint Thomas d'Aquin, qui (dans le document cité) continue d’enseigner qu'il y a un autre remède pour les adultes. Le problème pour le père Laisney, est que le concile de Florence n'a pas incorporé le paragraphe de saint Thomas sur l'existence d'un autre remède pour les adultes (Somme Théologique, Pt. III, q. 68, art.3), mais il a arrêté sa citation après avoir déclaré qu'il n'y pas d'autre remède pour les enfants.
Ce fait devrait pousser le père Laisney à la réflexion... Pourquoi le Saint-Esprit a-t-il permis au pape Eugène IV et au concile de Florence de n’intégrer que le passage de saint Thomas sur les petits enfants, et non pas son enseignement dans le paragraphe suivant sur le baptême de désir ? Pourquoi Dieu n’a-t-Il pas permis au concile de continuer tout simplement avec la citation se trouvant un paragraphe plus loin, qui aurait clairement fait savoir une fois pour toutes que le baptême de désir est bien un enseignement de l'Église ? Il est évident que le Saint-Esprit a voulu que l’enseignement de saint Thomas, sur le sacrement du baptême comme seul remède pour les petits enfants, figure dans le concile ; et qu’Il ne voulait pas dans le concile l'enseignement de saint Thomas que le baptême de désir est un autre remède pour les adultes. Voilà pourquoi le premier paragraphe apparaît et l'autre non.
Mais, ce qui se trouve réellement dans le concile de Florence et ce qui ne s’y trouve pas, n’est pas une préoccupation pour le père Laisney, parce que quand il constate que quelque chose n'est pas dans un concile alors qu’il le voudrait, il le rajoute lui-même - tout simplement. Dans ce cas précis, Laisney décide de créer sa propre définition, en ajoutant le paragraphe de saint Thomas que Florence n’a spécifiquement pas incorporé. Je le cite encore :
P. Laisney, Is Feeneyism Catholic?, p. 47 : « En outre, le Concile de Florence, dans le même décret pour les jacobites (partie de la Bulle Cantate Domino) mentionne le baptême de désir. » [45]
P. Laisney, Is Feeneyism Catholic?, p. 48 : « Ainsi, loin d'être contre le baptême de désir, le Concile de Florence, la bulle Cantate Domino, l’enseigne comme étant « un autre remède » permettant un délai à des catéchumènes adultes, pour les raisons données par saint Thomas. » [46]
Désolé Père Laisney, mais le concile de Florence n'a pas mentionné le baptême de désir, et il n’a pas permis un délai aux catéchumènes pour les raisons évoquées par saint Thomas. Et chose plus certaine encore : il n'a pas enseigné que le baptême de désir est un « autre remède » pour les adultes catéchumènes. Ces pensées de saint Thomas n’ont pas été incorporées dans le concile, mais c’est parce que vous vouliez à ce point qu’elles y figurent que vous n’avez pas pu vous empêcher de les rajouter. Donc, vous ne rapportez pas honnêtement l'enseignement de l'Église sur le thème du Baptême, bien que vous prétendiez le contraire. Vous mentez sur le contenu des plus hautes déclarations magistérielles, parce que vous êtes obsédé de façon hystérique dans votre quête de prouver que les gens peuvent être sauvés sans Baptême. En réalité, ce que Florence a défini nie toute possibilité de salut sans le baptême d'eau.
Donc, reconsidérons les stupéfiantes contradictions du père Laisney à propos de savoir si un enfant peut être sauvé sans le sacrement du baptême. Si le père Laisney s’est fait un point d’honneur à mentir en affirmant que Florence enseignait qu’il y un autre remède pour les adultes, fondé (illogiquement) sur le fait que Florence enseignait bien qu'il n'y a aucun autre remède pour les enfants, alors on pourrait au moins s'attendre à ce que le Père Laisney soit cohérent avec le fait qu'il n’y a aucun autre remède que le sacrement du baptême pour les enfants, non ? En d'autres termes, si le père Laisney était honnête, jamais il n’aurait enseigné qu'il y a un autre remède pour les enfants que le sacrement du baptême. Après tout, ce fait (que les enfants n'ont pas d’autre remède que le Sacrement) est la base sur laquelle se fonde son mensonge (qu’il y a un autre remède pour les adultes). Mais non ! Le père Laisney ne croit pas même que les petits enfants n'ont pas d'autre remède ; il soutient à l’inverse que les petits enfants peuvent être sauvés sans le sacrement du baptême (à la p. 77 de son livre).
Ceci prouve que, lorsque le Père Laisney (aux pp. 47-48 de son livre) a souligné que Florence a défini que pour les enfants il n’y a « pas d’autre remède » que le sacrement du baptême, il avait tout calculé. Tout ceci dans l'espoir d'être en mesure de prouver qu’il y a un autre remède pour les adultes — le baptême de désir. Il insiste sur ce point uniquement parce qu'il pense que ceci est favorable au baptême de désir. Toute sa discussion sur le fait que les catholiques doivent être fidèles à la définition de Florence n’était qu’imposture et tromperie. Voyez cet hypocrite expliquer que personne ne peut nier le passage de Florence qui dit qu’il n’y a pas d’autre remède pour les petits enfants que le baptême, mais que lui-même nie dans son livre !
Père Laisney, Is Feeneyism Catholic?, p. 48 : « Ainsi, loin d'être contre le baptême de désir, le Concile de Florence, la bulle Cantate Domino, l’enseigne comme étant “un autre remède” permettant un délai à des catéchumènes adultes, pour les raisons données par saint Thomas. Et de peur que quelque disciple du père Feeney dise que ce passage n'est pas infaillible, qu’il considère que le paragraphe sur le baptême d’où il est tiré, débute avec les mêmes mots que ceux de l'Église : “[La Sainte Église romaine] croit fermement, professe et enseigne que...” Dès lors, les deux paragraphes ont le même degré d'autorité. » [48]
« Malheur à vous, pharisiens et scribes hypocrites... Ainsi, vous êtes à vous-mêmes un témoignage... Serpents, races de vipères, comment fuirez-vous le jugement de la géhenne ? » (Mat. 23:23, 31,33). Le père Laisney se conduit comme un serpent ; le même serpent responsable de la tromperie épouvantable dans son livre. Le père Laisney est condamné par ses propres mots. Il contredit ce qu’il admet infaillible, et qu'il a mis en avant à grande peine. Mais, cet effort pour souligner ce dogme — à savoir que les enfants n'ont pas d'autre remède que le baptême d'eau — n'a pas été fait dans un esprit de fidélité à l'enseignement de l'Église, mais seulement dans l'effort désespéré de tenter de prouver la fausse doctrine du baptême de désir.
Et, ironiquement, tandis que Laisney affirme que sa fausse position est l'enseignement de la Tradition, c’est la Tradition qui montre que le baptême d'eau est la seule aide (c.-à-d., le seul remède) pour le salut de tous, même des adultes qui le désirent
On pourrait continuer à dévoiler au grand jour les livres de la FSSPX, mais ce qui a été montré jusqu'à présent devrait suffire pour conclure qu’ils ne défendent pas l’enseignement de l'Église — pour le dire gentiment. Personne ne peut donner ne serait-ce qu’un centime de dons à cette société hérétique ou au Saint Benedict Center, ou à tout autre prêtre ou groupe qui ne respecte pas l’enseignement de l'Église sur la nécessité absolue du baptême et la nécessité absolue de la foi catholique pour le salut ; ce qui inclut malheureusement presque tous les prêtres aujourd'hui. Celui qui s’obstinerait à soutenir un tel prêtre, après avoir été tenu au courant de sa position hérétique, participerait à son hérésie et se placerait sur la route de l'Enfer.
Par ailleurs, compte tenu du discours dogmatique du pape saint Léon le Grand contre les concepts de baptême de désir et de baptême de sang, de l'enseignement du concile de Florence sur Jean 3:5 , et les enseignements du concile de Trente que le sacrement du baptême est nécessaire au salut (Se. 7, ca. 5), nul ne pourrait même soutenir un prêtre qui croit en la théorie du baptême de désir explicite (même si ce prêtre peut être de bonne foi jusqu'à ce que l'enseignement de l'Église lui soit signalé). Le premier devoir de tout catholique est de défendre la foi. On ne peut pas compromettre la foi en soutenant un prêtre qui ne tient pas la foi entière et inviolée.
Malheureusement, la FSSPX n'est pas la seule parmi les hérétiques « traditionalistes. » C’est un fait que presque tous les prêtres dans le monde aujourd'hui, y compris presque tous les prêtres « traditionalistes, » nient la nécessité du Baptême pour le salut, et soutiennent que les gens qui meurent non-catholiques peuvent atteindre le salut. Ce manque de foi est expliqué par le fait que nous vivons dans les derniers jours du monde, les temps de la Grande Apostasie prédits dans la Sainte Écriture.
Notes:
[28] Is Feeneyism Catholic, p. 47.
[29] Is Feeneyism Catholic, p. 48.
[30] Is Feeneyism Catholic, p. 52.
[31] Is Feeneyism Catholic, p. 38.
[32] Is Feeneyism Catholic, p. 49.
[33] Is Feeneyism Catholic, pp. 85-86.
[34] Les Conciles Œcuméniques, Les Décrets, T. II-1, p. 189.
[35] Is Feeneyism Catholic, p. 59.
[36] Is Feeneyism Catholic, p. 9.
[37] Bernard de Clairvaux, Lettres, T. 2, p. 333.
[38] Is Feeneyism Catholic, p. 77.
[39] Is Feeneyism Catholic, p. 76.
[40] Is Feeneyism Catholic, p. 34.
[41] Is Feeneyism Catholic, p. 34.
[42] Is Feeneyism Catholic, p. 22.
[43] Is Feeneyism Catholic, p. 77.
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praise be the Lord Jesus Christ, all honor and glory be to His holy mother,Mary.
plaquemine 7 moisLire plus...Absolument De plus il est écrit beaucoup chercheront à entrer qui ne le pourront pas’
Derriey 7 moisLire plus...GLOIRE A DIEU METTONS NOUS A LA DISPOSITION DE JESUS CHRIST NOTRE SEIGNEUR. AGISSONS, obéissons lui. Combattons sous ses ordres avec obéissance. Amen
MICHEL 7 moisLire plus...Nous réfutons votre objection dans notre livre, Hors de l'Église catholique il n'y a absolument pas de salut : https://vaticancatholique.com/catechisme-saint-pie-x-bapteme-de-desir/
Monastère de la Très Sainte Famille 8 moisLire plus...bonjour vous dites un peu partout sur votre site que le dogme du baptême de désir n'est pas catholique, pourtant il est dans le catéchisme de Saint Pie X
TD 8 moisLire plus...Magnifique ! Merci !
Émilie 10 moisLire plus...Merci infiniment de mettre ce calendrier Liturgique à disposition ! Un bon repère, même pour ceux qui, hélas, n'ont pas la possibilité de participer à la Liturgie traditionnelle... Merci également...
smsc 11 moisLire plus...Bonjour, et merci ! C'est une immonde imposture, ils recevront le digne salaire de leurs œuvres les enfants de Belial qui ont fait cela !
Frédéric 12 moisLire plus...bien dit, les MHFM, je suis entièrement d'accord avec vous.
Marcel 1 anLire plus...Merci infiniment pour votre investigation, j'ai aussi eu la même sensation, que cette Sœur Lucie n'était pas la vraie, et cette grande différence en regardant les photos, il faut être...
Rose 1 anLire plus...