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Le baptême de désir contre l’enseignement constant et universel des théologiens
Sommaire :
Tuas Libenter et le soi-disant consentement commun des théologiens
Les mêmes « théologiens » qu’il avance réfutent tout autant leur position
Les théologiens sont également unanimes pour dire que seuls les baptisés d’eau font partie de l’Église catholique !
Les théologiens définissent à l’unanimité l’Église catholique comme étant une union de sacrements
La tradition universelle sur le baptême est même affirmée par des catéchismes hérétiques modernes
Le père Anthony Cekada publia en l’an 2000 un article intitulé : Baptism of Desire and Theological Principles (Baptême de Désir et Principes Théologiques). Le père Cekada est un prêtre « traditionaliste » qui, bien qu’il rejette à juste titre le concile Vatican II, tient pourtant l’hérésie la plus commune aujourd'hui ; celle disant que ceux qui meurent non-catholiques peuvent être sauvés. Il s’agit donc d’un individu qui rejette le dogme de l'Église catholique que la foi catholique est nécessaire au salut. Sans surprise, le père Cekada est aussi un ardent défenseur du baptême de désir (même si comme je viens de le dire, celui-ci soutient que les membres de fausses religions qui ne désirent pas le baptême peuvent être sauvés). Quand je lui ai demandé par courriel s'il était d'accord avec l'enseignement commun des théologiens hérétiques pré-Vatican II du 20e siècle (voir pour cela le ch. 28, Hérésie avant Vatican II) ─ que les âmes peuvent être sauvées « en dehors de l'Église » par l’ « ignorance invincible » ─ il a tout simplement préféré ne pas répondre... Eh bien, ceci simplement car c’est un fait qu'il croit que ceux qui meurent dans des religions non-catholiques peuvent être sauvés et qu’il rejette le dogme défini qui déclare que ces gens ne peuvent pas être sauvés.
Dans son article Baptism of Desire and Theological Principles, le père Cekada tente de prouver que, selon le pape Pie IX dans Tuas libenter, les catholiques sont liés par l'enseignement « commun » des théologiens. Il soutient également que le baptême de désir était l'enseignement « commun » des théologiens d'avant Vatican II, et conclut que les catholiques sont par conséquent tenus de croire au baptême de désir, sous peine de péché mortel. Puisque son article a eu une certaine influence auprès des catholiques traditionnels, et que notre sujet est directement lié à l’argument central de ce document (à savoir, l’enseignement universel et constant reposant sur Jean 3:5, sur la nécessité d'une renaissance par l'eau et l'Esprit), je pense qu’il est nécessaire de montrer comment le père Cekada a complètement perverti les principes mêmes qu'il applique, qu’il a trompé ses lecteurs, et qu’il est contredit par les autorités qu'il cite.
Tuas Libenter et le soi-disant consentement commun des théologiens
Dans sa lettre à l'archevêque de Munich-Freising (Tuas Libenter), sur laquelle le père Cekada fonde son argumentation, le pape Pie IX dit que les écrivains catholiques sont liés par les sujets qui, bien qu’ils ne soient pas enseignés par décret exprès [direct] du Siège romain, sont toutefois enseignés par le Magistère Ordinaire et Universel comme divinement révélés et partagés par les théologiens dans un accord universel et constant.
Comme nous l’avons dit au début de ce livre, il a été défini comme dogme par le Premier Concile du Vatican que le Magistère Ordinaire et Universel est infaillible. Dans sa lettre à l'archevêque de Munich, le pape Pie IX enseigne que les écrivains catholiques sont liés aux sujets qui s’étendent « à ce que le magistère ordinaire de toute l'Église répandue dans l'univers transmet comme divinement révélé et, par conséquent, qui est retenu d'un consensus universel et constant par les théologiens catholiques, comme appartenant à la foi. » Prenez note, que l'obligation envers l'opinion des théologiens ne s’applique qu’à condition que ces sujets aient déjà été enseignés comme divinement révélés par le pouvoir d’enseignement ordinaire de l'Église et, donc, aussi partagés d’un accord universel et constant. Dans l’application qu’il fait de cet enseignement dans son article, le père Cekada fait commodément l’impasse sur le « consensus universel. » En plus, il utilise le mot « commun » au lieu de la traduction correcte : « universel et constant. »
Notez comment le père Cekada ignore commodément l'exigence stipulée par le pape Pie IX, disant que les théologiens doivent être « d'un consensus universel et constant ! » Si le père Cekada avait fidèlement appliqué le terme « universel » dans son article, le lecteur attentif et sincère aurait facilement trouvé la faille dans son argumentation fragile. Est-ce que le baptême de désir a été cru d’un accord universel et constant ? Certainement pas ; en réalité, c’est carrément le contraire.
Comme nous pouvons le voir, c’est exactement le contraire du baptême de désir qui est enseigné d’un accord universel et constant ! Le fait qu’absolument personne ne puisse être sauvé sans le baptême d'eau fut dès le début l'enseignement universel et constant des Pères catholiques et des théologiens. Ainsi, le principe même que le père Cekada tente d'appliquer en faveur du baptême de désir se retourne contre lui.
Le fait que le baptême de désir soit devenu une erreur commune et quasi unanime chez les « théologiens » du 20e siècle, ne veut rien dire. Voilà pourquoi le pape Pie IX a inclus ce mot important, « universel, » dans Tuas Libenter ─ terme que le père Cekada ignore commodément.
The Catholic Encyclopedia nous dit ici qu’à l’époque d'Augustin (4e siècle) jusqu’à celui d’Abélard (12e siècle), l'enseignement commun et presque unanime des théologiens était que les enfants non-baptisés souffrent du feu de l'Enfer après la mort, une position qui fut plus tard condamnée par le pape Pie VI. Ceci prouve que l’erreur « commune » d'une période (même pendant des siècles), n’est pas l'enseignement universel et constant de l’Église depuis le départ. Ce seul fait détruit totalement la thèse du père Cekada.
Par ailleurs, l'hérésie qu’on peut être sauvé « hors » de l'Église par « ignorance invincible, » était aussi l'enseignement commun et presque unanime du début du 20e siècle, prouvant donc là encore que l'enseignement commun (ou l'erreur commune) de n’importe quelle période, ne remplace pas l'enseignement universel et constant de tous les théologiens catholiques à travers l'histoire, sur la nécessité absolue du baptême d'eau pour le salut.
Notez ici que le Catéchisme de Trente enseigne que la nécessité absolue du baptême d'eau pour le salut est l'enseignement unanime des théologiens. Mais, c'est pourtant l’exacte même position à laquelle l'article du père Cekada ─ au nom du consentement « commun » des théologiens ─ dit que c’est péché mortel que d’y adhérer ! De part ces faits, on peut facilement voir que le père Cekada s’est sérieusement trompé ; en fait il a complètement tort : l'enseignement universel et constant des théologiens, comme le disent le père Jurgens et le catéchisme de Trente, est la position même qu'il condamne ! Son erreur provient de sa fausse conclusion disant que les erreurs « communes » d'une période (période où se sont répandus l'hérésie et le modernisme ayant conduit à l'apostasie et à Vatican II, soit entre 1880 et 1960) constituent l'enseignement universel et constant des théologiens catholiques de toute époque ; ce qui est clairement faux. C’est même totalement ridicule. Voilà pourquoi il a commodément laissé tomber le terme « universel » lorsqu’il discute du sujet, terme qui sinon aurait permis de détecter plus facilement son raisonnement invalide.
En effet, si l’erreur « commune » des théologiens à un moment donné, constituait un enseignement de l'Église qu’on serait obligé de suivre, alors tous les catholiques seraient liés à l'hérésie de la liberté religieuse (et d'ailleurs toutes les autres) enseignée par Vatican II, puisqu’elle fut acceptée par le consentement « commun » des soi-disant « théologiens catholiques » depuis Vatican II. Cela explique pourquoi le père Cekada nous offre cette pitoyable réfutation à cette objection contre sa thèse évidemment fausse.
Ah, je vois ! Parce que le père Cekada considère que les « théologiens principalement responsables » de Vatican II étaient des « modernistes européens » et des « ennemis de la théologie scolastique traditionnelle, » il se sent libre de nous balancer sa théorie qu'un catholique est tenu de suivre le consentement « commun » des théologiens, sous peine de péché mortel. Comme c'est commode !
Le lecteur peut facilement se rendre compte que par une telle déclaration, en plus de plaider avec hypocrisie, le père Cekada se réfute complètement. Celui-ci doit être hautement dévoué à son hérésie pour l’affirmer de façon si contradictoire. De plus, son affirmation disant qu’il est libre de rejeter le consentement commun des « théologiens » après Vatican II, sous prétexte que certains des théologiens les plus radicaux de Vatican II avaient été réduits au silence, est un argument nul ; car c’est un fait établi : le consentement « commun » des prétendus théologiens « catholiques » depuis Vatican II a été d'approuver les documents hérétiques de Vatican II, même si une poignée d’entre les plus radicaux furent timidement réduits au « silence » avant Vatican II.
Dès lors, comme celui qui a des yeux pour voir le voit, si on est libre de rejeter le consentement « commun » des théologiens de Vatican II parce qu'on juge que ceux-ci étaient des « ennemis de la théologie scolastique traditionnelle, » alors on peut tout aussi bien rejeter l'enseignement faillible et contradictoire sur le baptême de désir des théologiens d'avant Vatican II ; puisqu’il est manifestement contraire à « la théologie traditionnelle dogmatique » (à savoir, le dogme défini sur la nécessité d'une renaissance par l'eau et l'Esprit) ─ sans parler de la tradition universelle de l'Église sur Jean 3:5, et ce, dès le début.
Par ailleurs, si un catholique était obligé de suivre l'enseignement « commun » des théologiens d’une période donnée, et qu’il avait vécu à l’époque arienne au 4e siècle, alors il aurait été lié à l'hérésie arienne (la négation de la Divinité de Jésus-Christ), car ce n'était pas seulement l’enseignement « commun » des présumés théologiens et évêques « catholiques » de l'époque, mais l'enseignement quasi-unanime.
D’ailleurs, les arguments du Père Cekada excluraient la possibilité d'une Grande Apostasie, et rendraient impossibles les paroles de Notre-Seigneur dans Luc 18:8 (Mais quand le Fils de l’homme viendra, pensez-vous qu’Il trouve de la foi sur la terre ?), car tous les catholiques seraient toujours tenus de suivre ce que dit la majorité des théologiens « catholiques » ─ peu importe le degré d’hérésie. Inutile de dire que les arguments du père Cekada sont complètement absurdes ; ce qui est évident pour tout catholique sincère et logique.
Nous avons vu comment cette affirmation du père Cekada, dans sa tentative pour l’appliquer au « baptême de désir, » est fausse, illogique, historiquement ridicule, et facile à réfuter. Citons à nouveau le pape Pie XII, qui contredit cette assertion :
Et, ce qui est ironique et très important, c'est que les théologiens faillibles auxquels fait référence le père Cekada dans son article, sont non seulement en désaccord entre eux quant à savoir si ce soi-disant « baptême de désir » est de foi ou juste proche de la foi, mais les « théologiens » qu’ils citent prouvent la position de ceux qui rejettent la fausse doctrine du baptême de désir.
Les mêmes « théologiens » qu’il avance réfutent tout autant leur position
L'un des 25 théologiens d'avant Vatican II auquel fait référence le père Cekada dans son article Baptism of Desire and Theological Principles, le théologien allemand Dr. Ludwig Ott, est l’auteur du livre Fundamentals of Catholic Dogma (Fondamentaux du Dogme Catholique), quelque peu populaire dans le milieu catholique traditionnel. Dr. Ott était un hérétique moderniste qui croyait au baptême de désir et au salut « en dehors » de l'Église ; ceci est clairement indiqué dans son livre (voir pour cela ch. 28). Mais, malgré ce fait, dans son recueil composé de près d’un quart de million de mots (Fundamentals of Catholic Dogma), voici ce qu’est forcé d’admettre le Dr. Ott sur les éléments suivants, fondés sur le témoignage écrasant de la tradition catholique et du dogme défini :
Excusez-moi, mais cet enseignement de fide (c.-à-d., de foi) de l'Église catholique sur la nécessité absolue de baptême d'eau pour le salut de tous, sans exception, c’est précisément la raison pour laquelle les catholiques doivent rejeter la fausse doctrine du « baptême de désir ! » Ce baptême de désir est directement contraire à l'enseignement de fide de l'Église qui vient d’être cité : le baptême de désir est l'idée que le baptême d'eau n'est pas nécessaire au salut de tous les hommes, sans exception !
Mais, le père Cekada, cet hérétique illogique, voudrait nous faire croire que, fondé sur le témoignage de Ludwig Ott (et d’autres), nous sommes censés accepter le baptême de désir sous peine de péché mortel ; alors que même le Dr. Ludwig Ott affirme que la nécessité absolue du baptême d'eau pour tous, sans exception, est de fide ─ l’exacte même vérité qui oblige une personne à rejeter le baptême de désir ! Ainsi, le père Cekada est tout simplement réfuté et condamné par le témoignage des autorités qu'il avance.
Le fait que dans son livre, le Dr. Ludwig Ott procède immédiatement à la contradiction de sa déclaration ci-dessus sur l’absolue nécessité du baptême d’eau sans exception, en commençant à enseigner le baptême de désir et de sang sur la même page ─ idées pour lesquelles, c’est intéressant de le noter, il n’emploie pas le terme de fide (de foi), mais proche de la foi ─ ne fait que montrer que l’erreur commune du baptême de désir, devenue presque unanime chez les « théologiens » tel que Ott, à la fin du 19e et au début du 20e siècle, n'est tout simplement pas en harmonie avec l'enseignement universel et constant (et de fide) de l'Église sur la nécessité absolue du baptême d'eau pour le salut, sans exception.
Un autre exemple qu’on pourrait donner est le célèbre livre The Catechism Explained (Le Catéchisme Expliqué) par les pères Spirago et Clarke. Tout comme le livre du Dr. Ott, The Catechism Explained enseigne le baptême de désir et qu'il y a un salut « en dehors » de l'Église. Mais ces « théologiens » (les pères Spirago et Clarke) furent pourtant contraints d'admettre la vérité suivante ─ celle universellement confessée par tous les prétendus théologiens catholiques :
Cela montre encore une fois que l'enseignement universel des théologiens est que le baptême d'eau est absolument nécessaire au salut, et que les mots de Notre-Seigneur dans Jean 3:5 ne font pas d’exception. Le fait que les pères Spirago et Clarke arrivent à contredire cette affirmation et enseigner le baptême de désir (en plus de l'hérésie du salut « en dehors » de l’Église) montre leur propre incohérence ─ et l'incohérence de tous ceux qui favorisent le baptême du désir.
Comment se peut-il que le baptême d'eau soit indispensable et nécessaire au salut (comme ils viennent juste de nous le dire), si au lieu de cela le simple désir pour lui est suffisant ? C'est une contradiction directe. Et, quiconque dit que ça ne l’est pas, ne fait que nier la loi de non-contradiction ; on ne peut pas dire que :
Tout en disant...
Ces deux déclarations sont contradictoires ; pourtant c'est exactement ce qu’apprenaient les gens du monde entier dans les catéchismes, dès la fin des années 1800. Ils apprenaient la vérité (article 1), tout en apprenant en même temps le contraire de cette vérité (article 2). Ceci montre que, même au temps de l'apostasie, de l'hérésie et du modernisme grandissants ─ période s’étalant approximativement de 1850 à 1950 ─ tous les théologiens et les catéchismes affirmaient encore la vérité universellement enseignée sur la nécessité absolue du baptême d'eau pour le salut, bien qu’ils ne restaient pas cohérents par rapport à cette vérité.
Les théologiens sont également unanimes pour dire que seuls les baptisés d’eau font partie de l’Église catholique !
Encore plus dévastateur pour l’article du père Cekada : le fait que même les théologiens en faveur du baptême de désir auxquels il fait référence, affirment qu'il est de foi que seuls les baptisés d’eau font partie de l'Église catholique, en dehors de laquelle il n'y a pas de salut. Citons encore le Dr. Ludwig Ott, dans Les Principes fondamentaux du dogme catholique :
Nous voyons ici que le Dr. Ludwig Ott ─ l'un des « théologiens » cités par le père Cekada pour « prouver » le baptême de désir ─ affirme clairement l'enseignement catholique et universel disant que seuls les baptisés d’eau sont dans l'Église. Ce n’est pas un problème pour le Dr. Ott de l’admettre, car il croit au salut « hors » de l'Église (voir pour cela, le ch. 28).
Mais, le Dr. Ott fait trois aveux très importants ici, chacun faisant référence, ironiquement, aux trois définitions dogmatiques les plus célèbres sur Hors de l'Église pas de salut.
La définition la plus complète du dogme Hors de l'Église pas de salut vient du pape Eugène IV, lors du concile de Florence. Dans cette définition, celui-ci avait infailliblement défini qu'il est nécessaire d'être à l'intérieur de l'unité du corps ecclésiastique ; ce qui signifie qu'il est nécessaire d'être incorporé dans le corps de l’Église (ecclesiastici corporis).
La deuxième définition infaillible du dogme Hors de l'Église pas de salut vient du pape Boniface VIII dans sa bulle Unam sanctam. Dans cette définition, il avait infailliblement défini qu’il est nécessaire au salut de toute créature humaine qu’elle soit entièrement soumise au pontife romain (et donc à l'Église catholique).
La troisième définition infaillible du dogme Hors de l'Église pas de salut vient du pape Innocent III lors du quatrième concile du Latran. Dans cette définition, le pape Innocent III avait infailliblement défini que l'Église catholique est une église des « fidèles, » et qu’en dehors de ces « fidèles, » absolument personne n’est sauvé.
Donc, en un seul paragraphe, le Dr. Ott fait près de trois aveux fondés sur des dogmes catholiques définis, montrant que le baptême de désir et le baptême de sang ne sont pas compatibles avec l'enseignement catholique ; et il fait ces aveux sur des points centraux des trois définitions infaillibles les plus célèbres du dogme Hors de l'Église pas de salut !
Et, cette série d’aveux du Dr. Ott ─ tout à fait dévastatrice pour la théorie du baptême de désir ─ m'amène à mon prochain point : les théologiens, à partir du témoignage de la tradition et de l'enseignement catholique, définissent tous l'Église catholique de la même manière : une union de foi et de sacrements.
Les théologiens définissent à l’unanimité l’Église catholique comme étant une union de sacrements ─ Le témoignage de saint Robert Bellarmin, saint François de Sales, du catéchisme de Trente et de tous les théologiens
Saint Robert Bellarmin, Docteur de l'Église, a donné une célèbre définition de l’Église catholique. La formule de saint Robert Bellarmin est reconnue par beaucoup comme la définition scolastique de l'Église la plus précise à ce jour.
Ici, on peut lire la définition de l'Église qui est acceptée par tous les théologiens : une union de foi et de sacrements. Selon cette définition de l'Église, il ne peut y avoir aucun baptême de désir, parce que ceux qui n'ont reçu aucun des sacrements (les non baptisés, y compris des catéchumènes non-baptisés) ne partagent pas l'unité des sacrements et par conséquent ne font pas partie de l'Église catholique. Peut-on être plus simple et plus clair que ça ?
Mais, c'est un fait qui surprendra certains : saint Robert Bellarmin n’est pas resté cohérent avec sa définition de l'Église ci-dessus... En effet, comme discuté dans le chapitre 14 sur l'histoire du baptême de désir, celui-ci avait adopté la fausse idée du baptême de désir, devenue quelque peu répandue chez les théologiens de la fin du Moyen-âge. En adoptant la fausse idée du baptême de désir, saint Robert ne réussit pas à rester cohérent avec sa propre définition de l'Église citée plus haut ; en plus de ne pas être resté cohérent avec la définition unanime des théologiens sur l'Église.
Cependant, ce n’est pas le seul thème sur lequel saint Robert ne soit pas resté cohérent; comme le souligne The Catholic Encyclopedia, il n’avait pas réussi à rester en accord avec ce qu’il avait dit concernant le véritable enseignement sur les Limbes.
Nous voyons là encore que les Pères, les docteurs et les saints ─ y compris Robert Bellarmin ─ se contredisaient sur les limbes, même sur ce que certains d'entre eux tenaient comme de fide. Cela nous montre encore une fois pourquoi les catholiques ne font pas de conclusions doctrinales définies à partir de l'enseignement des saints, y compris saint Robert Bellarmin. Les catholiques forment des conclusions doctrinales définies en partant d’un dogme catholique, et de l'enseignement des saints, seulement quand ces derniers sont en accord avec le dogme. Eh bien, la définition de saint Robert Bellarmin sur l'Église ci-dessus, qui exclut de l'Église catholique toute personne non baptisée, est en accord avec le dogme ; ce qui n’est pas le cas de ses déclarations sur le baptême de désir.
Ici, le pape Boniface VIII a défini comme dogme que l'Église est une union de sacrements. Le pape Eugène IV a lui aussi défini infailliblement l'Église catholique comme une union de sacrements :
L’évidente signification et le sens de ce texte dogmatique, est que l'Église catholique est un corps ecclésiastique et une union des sacrements, union qui possède « un tel pouvoir. » C’est la vérité avouée par tous les théologiens. Saint François de Sales enseigne la même exacte vérité :
Nous voyons ici saint François de Sales redire la même vérité et définir l'Église de la même façon. Voilà comment tous définissent l'Église ! Le catéchisme du concile de Trente confirme le même enseignement :
Est-ce qu’on peut trouver un enseignement encore plus cohérent que celui-ci ? Le catéchisme de Trente conclut :
Donc, nous voyons là encore comment les avocats du baptême de désir ─ tel le père Cekada ─ se trompent complètement : en fait, ils pervertissent la vérité quand ils affirment que l'enseignement des théologiens rend, pour une personne, le « baptême de désir » obligatoire. C'est exactement le contraire. L'enseignement unanime des théologiens contredit la fausse doctrine du baptême de désir, en définissant l'Église comme n’étant constituée que de ceux ayant reçu les sacrements ; définition qui est aussi un dogme (Eugène IV, Boniface VIII ; de fide). Les catholiques ne sont pas obligés aux (et doivent en fait clairement rejeter les) déclarations et spéculations d'hommes faillibles, aussi prestigieux soient-ils, tel saint Robert Bellarmin, quand celles-ci ne sont pas en harmonie avec le dogme catholique ; sans parler des cas où elles contredisent les principes mêmes qu’elles affirment.
Et, c'est précisément pourquoi saint Robert Bellarmin n’a pas pu expliquer de façon convaincante l'idée du « baptême de désir, » alors qu’il avait déjà défini l’Église catholique comme un corps excluant tous les non baptisés. Il a échoué de façon lamentable en essayant d’expliquer comment les catéchumènes pouvaient être sauvés, alors que seuls les baptisés font partie de l’Église catholique.
Remarquez la difficulté que rencontre saint Robert en essayant d'expliquer le baptême de désir : il doit immédiatement faire des compromis et contredit sa propre définition de l'Église.
Premièrement : la « difficulté » de saint Robert lorsqu’il tente d'expliquer sa position (faillible) que les catéchumènes peuvent être sauvés ─ alors que, selon ses propres définitions, les catéchumènes sont exclus de l'Église ─ est tout simplement due au fait que l'idée qu'une personne non-baptisée puisse faire partie de l’Église ne se trouve nulle part dans un concile ou une déclaration du Magistère papal. L’Église catholique a exclusivement tenu et enseigné que seuls ceux qui ont reçu le sacrement du baptême font partie de l'Église, et aucun décret dogmatique n’a enseigné autre chose que cela.
Voilà pourquoi saint Robert est contraint d'admettre que les catéchumènes ne sont pas réellement dans l'Église, mais il soutient qu'ils peuvent être sauvés en étant en elle par résolution, mais pas en fait réel. (Note: Saint Robert appliquait seulement cette idée aux catéchumènes, pas aux païens, ni aux hérétiques et schismatiques, comme aiment l’affirmer les modernistes d'aujourd'hui). Mais, contrairement à l’affirmation fausse et faillible de saint Robert disant que les catéchumènes peuvent être sauvés en étant dans l’Église « non en fait réel, sinon au moins en résolution, » il est défini qu’on doit faire réellement partie de l'Église. Il est défini qu’on doit être « dans le sein et dans l'unité » (Eugène IV) ; incorporé dans le « corps de l’Église » (Eugène IV) ; « soumis au pontife romain » (Boniface VIII) ; dans l’union des « sacrements » et « des fidèles » (Eugène IV ; Boniface VIII ; Innocent III). Et, ces choses ne surviennent qu’avec le baptême d'eau, comme en témoigne la définition de l'Église faite par saint Robert. Mais, en essayant d'expliquer l'inexplicable (que le baptême de désir est compatible avec le dogme catholique), et en essayant de défendre l'indéfendable (que les catéchumènes baptisés peuvent être dans une Église définie comme une union de sacrements), saint Robert contredit ces principes et fit une erreur.
Deuxièmement : en tentant de justifier sa croyance erronée au baptême de désir, saint Robert dit que les catéchumènes sont des « fidèles. » Ceci est contraire aux Pères et à l'enseignement de la liturgie catholique traditionnelle depuis les temps apostoliques, qui excluaient les catéchumènes des « fidèles » (voir pour cela le ch. 6 : L’Unique Église des fidèles). C’est également contraire aux aveux des défenseurs du baptême de désir ─ tel Ludwig Ott, déjà cité.
À ce stade, le lecteur découvre à nouveau le thème illustré tout au long de cette vaste étude sur l'histoire du baptême de désir : que le baptême de désir est une tradition d’homme, faillible et fausse, qui n'a jamais été enseignée par le Magistère pontifical, qui a pris de l’ampleur à cause de passages faillibles et défectueux de certains hommes qui n’en reste pas moins grands, mais qui se sont contredits eux-mêmes et ont violé leurs propres principes pour essayer de l'expliquer ; tout en faisant presque toujours d'autres erreurs dans les mêmes documents.
D’ailleurs, la déclaration de saint Robert disant que les catéchumènes sont des « fidèles, » contredit aussi le catéchisme du concile de Trente :
Ceci signifie que ceux qui n'ont pas reçu les sacrements ne font pas partie des fidèles ; ce qui est encore une fois contraire à ce qu’affirmait Bellarmin dans sa tentative ─ qu’il a lui-même avoué être « difficile » ─ de concilier la fausse idée du baptême de désir avec sa propre définition de l'Église catholique, qui exclut tous les non-baptisés. Lorsque les saints entrent dans de « difficiles » tentatives pour expliquer des choses spéculatives qui ne sont pas clairement enseignées par l'Église, ils sont amenés à faire des erreurs. Donc, les catholiques ne doivent pas suivre saint Robert dans cette « difficulté » (« impossibilité ») pour tenter d'expliquer le baptême de désir ; au lieu de cela, ils feraient mieux de suivre saint Grégoire de Nazianze (Docteur de l'Église) qui, en ayant à se prononcer au sujet de l'idée qu’on peut inclure comme baptisé celui qui a désiré le baptême, mais qui ne l’a pas reçu, a dit : « Je ne vois pas comment... » [31]
C’est un fait que saint Robert a commis une erreur au sujet du baptême de désir, comme il l’a fait sur les Limbes. Mais, comme nous l'avons dit, voici ce dont il faut bien se rappeler : bien que le principe de l’infaillibilité papale ait toujours été cru dans l'Église (exprimé dès les premiers temps par des phrases du genre dans le Siège apostolique, la religion catholique a toujours été préservée intacte et la doctrine sacrée célébrée), cela ne fait aucun doute qu’après la définition de l’infaillibilité papale faite en 1870 au concile Vatican I, il y eut une plus grande clarté pour savoir quels documents sont infaillibles ou pas. Saint Robert Bellarmin et d'autres, qui vivaient avant 1870, n’avaient pas nécessairement eu accès à ce degré de clarté, ce qui les amena dans certains cas, et pour beaucoup d'entre eux, à atténuer la distinction entre les décrets infaillibles des papes et l'enseignement faillible des théologiens. Ceci les amena également à ne pas considérer aussi littéralement ce que le dogme déclarait vraiment ; mais plutôt à ce qu’ils pensaient que pouvait signifier le dogme à la lumière de l’opinion des théologiens populaires de l'époque.
Les catholiques qui vivent aujourd'hui peuvent affirmer qu’ils en comprennent davantage sur l'infaillibilité papale que les théologiens et les docteurs qui ont vécu du Moyen-âge jusqu’en 1870, et ils possèdent un avantage dans l'évaluation de cette question, non seulement parce qu'ils vivent après la définition de l'infaillibilité papale, mais aussi parce qu'ils peuvent examiner toute l'histoire des déclarations papales de l'Église sur cette question, et voir l'harmonie entre elles sur l'absolue nécessité du baptême d'eau.
La tradition universelle sur le baptême est même affirmée par des catéchismes hérétiques modernes
Pour illustrer toujours davantage que la nécessité absolue du baptême d'eau pour le salut est l'enseignement universel et constant de tous les théologiens, même au temps de l'apostasie et même chez ceux qui ont cherché à nier cette vérité, prenons pour exemple une édition récente du catéchisme de Baltimore et du catéchisme attribué au pape saint Pie X.
Remarquez comment cette édition du catéchisme de Baltimore qui, comme nous allons le voir, enseignait à la multitude l'erreur du baptême de désir, réitère l’enseignement universel et constant de l'Église catholique ─ fondé sur les paroles de Jésus-Christ dans Jean 3:5 ─ que le Baptême d'eau est nécessaire au salut de tous les hommes. Le catéchisme de Baltimore enseigne par conséquent l’exacte même vérité de foi qui a toujours été un constant écho dans la Tradition catholique depuis le départ.
Ainsi, contrairement à la croyance populaire, ceux qui rejettent le « baptême de désir » ne font que suivre l'enseignement du catéchisme de Baltimore sur la nécessité absolue du baptême d'eau. Ils ne suivent toutefois pas l'enseignement faillible de ce catéchisme lorsqu’il en vient à contredire cette vérité de l'absolue nécessité du baptême d'eau pour le salut et qu’il enseigne le baptême de désir.
Cette déclaration contredit de manière flagrante la vérité enseignée à la question 320, celle disant que le baptême d'eau est absolument nécessaire pour que tous les hommes soient sauvés. Dans le catéchisme de Baltimore, les gens apprenaient deux notions directement contradictoires :
et...
Est-ce que les deux peuvent être vraies en même temps ? Non, elles ne le peuvent pas. Tout catholique doit suivre la première déclaration, celle en accord avec le dogme défini et avec la tradition universelle depuis le début de l'Église, et qui est fondée sur la déclaration du Christ Lui-même.
De plus, l'édition du catéchisme de Baltimore d’où je tire ces citations, fait lui aussi les mêmes aveux dévastateurs que fut obligé de faire le Dr. Ott dans sa discussion sur le fait qu’il n’y avait pas de soi-disant « baptême de désir. »
Ici, nous voyons cette édition du catéchisme de Baltimore nous apprendre que : 1) le baptême de désir ne rend pas quelqu'un membre de l'Église ; 2) le baptême de désir rend une personne membre de l'Église en désir ; 3) il y a un salut en dehors de l'Église par le baptême de désir et de sang.
Les deux premières déclarations se contredisent, et la troisième est une hérésie directe contre le dogme Hors de l'Église absolument personne n’est sauvé (pape Innocent III, de fide). Ainsi, l’explication du baptême de désir de cette édition du catéchisme de Baltimore n'est pas seulement faillible, mais carrément hérétique.
Mais, puisque c’est un fait qu’elle a enseigné que le baptême de désir « sauve » les gens « en dehors » de l'Église, cette version du catéchisme de Baltimore prouve encore une fois notre argument : le baptême de désir est incompatible avec le dogme défini ─ sans parler de son propre enseignement sur l'absolue nécessité du baptême d'eau pour le salut.
Notes :
[1] Denzinger, Éd. du Cerf, n° 2879.
N.d.T : Dans le Denzinger vous trouverez marqué « d'un consensus unanime et universel » au lieu de « universel et constant ». Cette traduction du Denzinger est fausse. La version originale en latin (Denz., Éd. du Cerf, n° 2879), dit bien universali et constanti. Voilà pourquoi ce terme a été gardé.
[2] The Faith of the Early Fathers, Vol. 3, pp. 14-15 , note 31.
[3] The Catholic Encyclopedia, Vol. 9, p. 257.
[4] Catéchisme du Concile de Trente, pp. 193-194.
[5] Archevêque Patrick Kenrick, Treatise on Baptism, Hedian and O’Brien, Baltimore, 1852, pp. 84-85
Cit. The Only-Begotten, p. 394.
[6] The Faith of the Early Fathers, Vol. 2, p. 39.
[7] The Faith of the Early Fathers, Vol. 2, p. 3.
[8] Humani Generis, p. 9.
[9] Dr. Ludwig Ott, Fundamentals of Catholic Dogma, B. Herder Book, Co., St. Louis, MO,1954, p. 354.
[10] P. François Spirago et P. Richard Clarke, The Catechism Explained, Tan Books, Rockford: IL, p. 579.
[11] The Catechism Explained, p. 579.
[12] Fundamentals of Catholic Dogma, p. 309.
[13] Les Conciles Œcuméniques, Les Décrets, T. II-1, p. 1183.
Denzinger, Éd. du Cerf, n° 1351.
[14] Fundamentals of Catholic Dogma, p. 309.
[15] Denzinger, Éd. du Cerf, nn° 870, 875.
[16] Les Conciles Œcuméniques, Les Décrets, T. II-2, p. 1433.
Denzinger, Éd. du Cerf, n° 1671.
[17] Fundamentals of Catholic Dogma, p. 309.
[18] Les Conciles Œcuméniques, Les Décrets, T. II-1, p. 495.
Denzinger, Éd. du Cerf, n° 802.
[19] Fundamentals of Catholic Dogma, p. 309.
[20] De Ecclesia Militante, L. III, ch. 2, opera omnia, Naples 1872, p. 75.
Cit. en partie Is Feeneyism Catholic, p. 76.
[21] The Catholic Encyclopedia, Vol. 9, p. 258.
[22] Denzinger, Éd. du Cerf, nn° 870, 871.
[23] Les Conciles Œcuméniques, Les Décrets, T. II-1, p. 1183.
Denzinger, Éd. du Cerf, n° 1351.
[24] Internet, Les Controverses, Pt I, ch. II, art. I, § 6.
The Catholic Controversy, p. 161.
[25] Catéchisme du Concile de Trente, p.113.
[26] Catéchisme du Concile de Trente, p.180.
[27] De Ecclesia Militante, L. III, ch. 3, opera omnia, Naples, 1872, p. 75
Cit. Is Feeneyism Catholic, p. 76.
[28] De Ecclesia Militante, L. III, ch. 2, p. 75
Cit. en partie Is Feeneyism Catholic, p. 76.
[29] Fundamentals of Catholic Dogma, p. 309.
[30] The Catechism of the Council of Trent , Tan Books, Rockford, IL, 1982, p. 110.
Catéchisme du Concile de Trente, p. 125.
N.d.T. : La version en anglais du catéchisme de Trente emploie bien le terme « the faithful » qui veut dire « les fidèles. » La version française ne le fait pas, bien que « tous » se réfère clairement ici aux « fidèles » : le contexte est la Communion des Saints. D’ailleurs, les lignes suivantes de la version française du catéchisme sont : « Et ce qui prouvent que la Communion des Saints n’est rien autre chose que la Communion des Sacrements. » Par souci de clarté, « les fidèles » a été rajouté à la citation en français.
[31] The Faith of the Early Fathers, Vol. 2: 1012.
[32] The New St. Joseph Baltimore Catechism, n° 2, Catholic Book Publishing Co., New York, 1962-1969, p. 153.
[33] Les Pères Apostoliques, p. 458.
[34] Justin martyr, Oeuvres complètes, pp. 81-82.
[35] The New St. Joseph Baltimore Catechism, p. 153.
[36] The New St. Joseph Baltimore Catechism, p. 153.
[37] Les Conciles Œcuméniques, Les Décrets, T. II-1, p. 495.
Denzinger, Éd. du Cerf, n° 802.
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praise be the Lord Jesus Christ, all honor and glory be to His holy mother,Mary.
plaquemine 8 moisLire plus...Absolument De plus il est écrit beaucoup chercheront à entrer qui ne le pourront pas’
Derriey 8 moisLire plus...GLOIRE A DIEU METTONS NOUS A LA DISPOSITION DE JESUS CHRIST NOTRE SEIGNEUR. AGISSONS, obéissons lui. Combattons sous ses ordres avec obéissance. Amen
MICHEL 8 moisLire plus...Nous réfutons votre objection dans notre livre, Hors de l'Église catholique il n'y a absolument pas de salut : https://vaticancatholique.com/catechisme-saint-pie-x-bapteme-de-desir/
Monastère de la Très Sainte Famille 9 moisLire plus...bonjour vous dites un peu partout sur votre site que le dogme du baptême de désir n'est pas catholique, pourtant il est dans le catéchisme de Saint Pie X
TD 9 moisLire plus...Magnifique ! Merci !
Émilie 11 moisLire plus...Merci infiniment de mettre ce calendrier Liturgique à disposition ! Un bon repère, même pour ceux qui, hélas, n'ont pas la possibilité de participer à la Liturgie traditionnelle... Merci également...
smsc 12 moisLire plus...Bonjour, et merci ! C'est une immonde imposture, ils recevront le digne salaire de leurs œuvres les enfants de Belial qui ont fait cela !
Frédéric 1 anLire plus...bien dit, les MHFM, je suis entièrement d'accord avec vous.
Marcel 1 anLire plus...Merci infiniment pour votre investigation, j'ai aussi eu la même sensation, que cette Sœur Lucie n'était pas la vraie, et cette grande différence en regardant les photos, il faut être...
Rose 1 anLire plus...