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Vie de saint Pantaléon, martyr
Fêté le 27 juillet
Source : R.P. Ribadeneira, Les fleurs de la vie des saints et des festes de toute l’années, T. II, Paris, chez Christophe Journel, 1687, pp. 66–68.
Pays et parents de saint Pantaléon
Saint Pantaléon, généreux Martyr de Jésus-Christ, était de la ville de Nicomédie, qui est en la Province de Bithinie, en l’Asie majeure. Son père se nommait Eustorche, homme noble & riche, mais Gentil ; sa mère Eubule, était Chrétienne & laissa en mourant St Pantaléon fort jeune. Si tôt qu’il fut hors d’enfance, son père le mit aux écoles de Rhétorique et de la Philosophie, où il profita beaucoup : puis il s’adonna à l’étude de la Médecine. Au même temps, un Chrétien appelé Hermolaüs, qui était un vénérable vieillard, prêtre et homme de très sainte vie, s’étant caché de peur d’être pris des persécuteurs, fit amitié avec Pantaléon, et lui persuada peu à peu que l’Auteur de la vie et le Seigneur de son salut, c’était Jésus-Christ, au nom duquel toutes les maladies se guérissaient plus parfaitement, qu’avec la science d’Esculape, d’Hypocrate, ni de Galien.
Sa conversion
Pantaléon ruminant un jour ces paroles, trouva un enfant mort, et une vipère auprès du corps, qui faisait assez voir qu’elle avait commis cet homicide. Alors par un divin sentiment, il dit en lui-même : je verrai bien si ce que le vieillard me dit, est vrai. Il s’approcha de l’enfant et lui dit : Lève-toi au nom de Jésus-Christ. Et toi, bête venimeuse, reçois le mal que tu lui as fait. L’enfant ressuscita aussitôt et la vipère mourut. Pantaléon, ayant vu ce miracle, alla trouver Hermolaüs et lui raconta ce qui s’était passé ; il le baptisa à sa prière et le retint sept jours avec lui, durant lesquels il apprit les Mystères de la Foi qu’il avait reçue.
Illumine un aveugle
Peu de jours après, un aveugle vint en la maison de Pantaléon, après avoir dépensé la plupart de son bien avec les Médecins, qui ne lui avaient rien apporté par leurs douloureux remèdes, sinon qu’il voyait encore un peu, quand il se mit entre leur mains, et alors il ne voyait plus du tout. Saint Pantaléon mit les mains sur les yeux du malade, invoquant le nom de Jésus-Christ et le suppliant humblement de le guérir : incontinent il ouvrit les yeux, et recouvra la vue du corps et de l’âme, s’étant fait Chrétien. Le père de St Pantaléon, qui se trouva présent à cette cure, se convertit et mourut saintement quelques jours après qu’il eut été baptisé. Dès lors, saint Pantaléon commença à être en vogue, et tenu pour un excellent Médecin, à cause des maladies incurables qu’il guérissait au nom de Jésus-Christ.
Les autres médecins lui portaient envie et ne pouvant obscurcir les cures admirables qu’il faisait, parce qu’elles étaient trop manifestes, résolurent de l’accuser devant l’Empereur Maximien, qui était pour lors en Nicomédie et pour avoir un meilleur prétexte, ils prirent occasion sur quelques Chrétiens que Maximien avait fait tourmenter, à cause de leur qualité, et que Pantaléon avait guéris. L’Empereur ayant su cela, fit venir l’aveugle que Pantaléon avait guéri, et lui fit trancher la tête, parce qu’il soutenait constamment qu’il avait recouvré la vue par la vertu de Jésus-Christ et non par celle des dieux. Saint Pantaléon racheta son corps des bourreaux, et l’enterra auprès de celui de son père. Se voyant donc en danger de sa vie, il donna liberté, et bonne partie de son bien à ses esclaves, et le reste aux pauvres malades qu’il traitait, afin d’être plus déchargé pour le dernier combat et mieux préparé au martyre.
Guérit un paralytique
Il ne se trompait pas, d’autant que peu de jours après, Maximien le fit appeler : où après quelques discours, St Pantaléon lui ayant clairement confessé qu’il était chrétien et bienheureux d’adorer celui qui était seul vrai Dieu, Créateur du Ciel et de la terre, non pas des dieux de bois et de pierre. Enfin, ils demeurèrent d’accord que l’on apporterait devant l’Empereur un malade abandonné des médecins, et que ses prêtres tâcherait, par l’invocation de leurs dieux, de lui faire rendre la santé ; lui de son cotê invoquerait Jésus-Christ et que celui qui le guérirait, serait tenu pour le vrai Dieu. Cela fait, on amena un paralytique depuis plusieurs années. Les prêtres des idoles firent beaucoup de diligence, mais en vain. Et saint Pantaléon, prenant le paralytique, ne lui eut pas si tôt commandé de se lever sain et guéri, au nom de Jésus-Christ, Fils de Dieu vivant ; que le malade se leva & rendit grâces à Dieu. Plusieurs des assistants ayant vu cela, se convertirent à la Foi, et furent guéris de la paralysie de leur âme.
Son Martyre
L’Empereur demeura confus, le peuple bien étonné, les prêtres plus endurcis et plus obstinés qu’ils n’étaient auparavant. Et de peur de perdre leur autorité et leurs grands profits, persuadèrent à l’Empereur que Pantaléon était un magicien et que si l’on ne le punissait, il ruinerait le service des dieux avec l’Empire, qui ne savait subsister sans religion. De sorte que l’Empereur, après l’avoir inutilement tenté par des menaces et des frayeurs, le fuit dépouiller au milieu de la place publique, et attacher à un poteau, où on lui gratait la peau avec des harpons de fer, puis on le brûlait avec des torches ardentes. Le saint Martyr en se tournant levait les yeux au Ciel, implorant la faveur de Notre-Seigneur, qui seul le pouvait secourir, comme il fit, lui apparaissant en la forme du saint vieillard Hermolaüs, qui avait baptisé et instruit en la Foi saint Pantaléon. Il lui dit, qu’il le tiendrait toujours près de Lui, pour le soulager dans les tourments. Ce qu’il fit aussitôt, déliant les cordes dont il était attaché, éteignant les torches, et mettant les bourreaux hors d’haleine. L’Empereur le fit jeter dans une grande chaudière pleine de plomb fondu.
Miracles
Le saint pria Jésus-Christ, qui entra avec lui dans la chaudière en la même forme qu’il lui avait déjà paru et le plomb perdit sa chaleur et devint froid. Cela fit émerveiller toute l’assistance, à la réserve de l’Empereur qui s’en endurcit davantage, et le fit jeter dans la mer, une grosse pierre au col, comme si celui qui l’avait préservé du feu ne l’eût pu préserver de l’eau. Il invoqua le nom de Jésus-Christ, qui lui apparut pour la troisième fois, le prenant par la main, ainsi qu’il avait autrefois fait à saint Pierre, et l’amena au bord de la mer. L’Empereur l’ayant su, le fit exposer le lendemain aux bêtes faroches. Saint Pantaléon était déjà dans le théâtre, prêt à être dévoré par les lions et les tigres, lorsqu’il aperçut encore Jésus-Christ à son côté, vers lequel se tournant, d’une voix douce et amoureuse, il lui dit : Seigneur, tandis que Vous serez avec moi, je ne saurais craindre chose du monde. Les bêtes sortirent en même temps toutes furieuses ; mais ayant aperçu le saint, elles devinrent douces comme brebis, et se vinrent humilier à ses pieds : donc plusieurs se convertirent. Le tyran pensa enrager et plus cruel que les bêtes brutes, qui avaient pardonné au saint, il les fit tuer et jeter en une fosse qu’il fit couvrir de terre. Il inventa depuis une grosse roue, avec des pointes d’acier, où il fit attacher saint Pantaléon, commandant qu’on le roulât du haut d’une montagne en bas, afin qu’étant déchiré par ces dents d’acier et brisé des pierres qu’il rencontrerait sur la montagne, il y finit la vie d’une mort horrible et cruelle. Notre-Seigneur délivra encore son fidèle serviteur de tourment, le détachant sain et sauf de la roue, qui alla rouler sur plusieurs idolâtres, qui en furent misérablement massacrés.
Maximien voyant toutes ces inventions inutiles, et qu’il ne pouvait vaincre le saint Martyr par les peines, voulut savoir de lui, qui avait été le maître de la vie et de la créance dont il faisait profession, afin de tourner sa fureur et sa rage sur lui. Quoique saint Pantaléon sût à quelle intention il lui faisait cette demande ; sachant néanmoins que son maître Hermolaüs désirait mourir pour Jésus-Christ, et l’avoir pour compagnon de son martyre, il le nomma au tyran qui le fit venir devant lui, Jésus-Christ lui ayant apparu cette nuit-là, pour assurer qu’il serait le lendemain avec Lui au Ciel. L’Empereur lui fit de certaines questions, auxquelles il répondit hardiment et tenant toujours les yeux élevés au Ciel. Aussitôt la terre commença à trembler et les idoles qui étaient dans le temple furent brisées en mille pièces. Maximien en fut si courroucé, que ne pouvant fléchir Hermolaüs à adorer ses faux dieux, après l’avoir fait tourmenter cruellement, il lui fit trancher la tête, et en même temps à Hermipe, et à Hermocrate, frères.
Sa mort
Saint Pantaléon fut encore battu de verges par le commandement de l’Empereur qui commanda aussi qu’il eût la tête tranchée. Il fut donc attaché à un olivier et le bourreau lui donna un grand coup d’épée sur le col, sans le pouvoir endommager, l’épée devenant molle comme de la cire. Les bourreaux furent tous épouvantés et se jetèrent à ses pieds, lui demandant pardon, comme à celui qui était plus qu’homme, de surmonter ainsi les peines et les tyrans. Le saint Martyr pria Dieu, qu’Il leur pardonnât, et il entendit une voix, qui dit, que son oraison avait été exaucée : que dorénavant, on ne l’appelerait plus Pantaléon, mais Pantalmon, et que plusieurs obtiendraient miséricorde par son mérite. Alors lui-même encourageant les bourreaux qui tremblaient à exécuter la sentence, ils lui coupèrent la tête, de laquelle sortit du lait, au lieu de sang, et l’olivier où il était lié se trouva en un moment tout chargé de fruit : dont le tyran ayant été averti, commanda qu’on l’arrachât et qu’on brulât le corps du saint. Ce que les bourreaux n’osèrent entreprendre et donnèrent loisir aux chrétiens d’emporter son corps et de l’enterrer dans une ferme qui appartenait à un homme, appelé Adamance.
En la ville de Ravele, au Royaume de Naples, on garde encore à présent en l’Église Cathédrale, une fiole pleine du sang de saint Pantaléon, laquelle tous les ans, le 27 de juillet, jour de son martyre, se liquéfie et se dissout, demeurant le reste de l’année froid et figé, Ce jour-là on porte la fiole en procession et aux autres jours, quand on a besoin de quelque chose, Notre-Seigneur fait de grands miracles à la gloire du saint Martyr. Il décéda l’an de notre Rédempteur trois cent onze.
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praise be the Lord Jesus Christ, all honor and glory be to His holy mother,Mary.
plaquemine 7 moisLire plus...Absolument De plus il est écrit beaucoup chercheront à entrer qui ne le pourront pas’
Derriey 7 moisLire plus...GLOIRE A DIEU METTONS NOUS A LA DISPOSITION DE JESUS CHRIST NOTRE SEIGNEUR. AGISSONS, obéissons lui. Combattons sous ses ordres avec obéissance. Amen
MICHEL 8 moisLire plus...Nous réfutons votre objection dans notre livre, Hors de l'Église catholique il n'y a absolument pas de salut : https://vaticancatholique.com/catechisme-saint-pie-x-bapteme-de-desir/
Monastère de la Très Sainte Famille 9 moisLire plus...bonjour vous dites un peu partout sur votre site que le dogme du baptême de désir n'est pas catholique, pourtant il est dans le catéchisme de Saint Pie X
TD 9 moisLire plus...Magnifique ! Merci !
Émilie 10 moisLire plus...Merci infiniment de mettre ce calendrier Liturgique à disposition ! Un bon repère, même pour ceux qui, hélas, n'ont pas la possibilité de participer à la Liturgie traditionnelle... Merci également...
smsc 12 moisLire plus...Bonjour, et merci ! C'est une immonde imposture, ils recevront le digne salaire de leurs œuvres les enfants de Belial qui ont fait cela !
Frédéric 1 anLire plus...bien dit, les MHFM, je suis entièrement d'accord avec vous.
Marcel 1 anLire plus...Merci infiniment pour votre investigation, j'ai aussi eu la même sensation, que cette Sœur Lucie n'était pas la vraie, et cette grande différence en regardant les photos, il faut être...
Rose 1 anLire plus...