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Vie du pape saint Pie V
Fêté le 5 mai
« Pie V, né à Bosrrrco, ville de Lombardie, mais originaire de Bologne et de la noble famille des Ghisleri, entra à l’âge de quatorze ans dans l’Ordre des Frères Prêcheurs. On admirait en lui la patience, l’humilité profonde, la grande austérité de la vie, l’amour pour l’oraison, l’observance régulière et le zèle le plus ardent pour l’honneur de Dieu. Ses progrès dans la philosophie et la théologie furent si remarquables, qu’il fut chargé durant beaucoup d’années, et avec un grand succès, de l’enseigne ment de ces sciences. Il exerça la prédication en beaucoup de lieux, avec un grand profit pour ses auditeurs. Il remplit longtemps avec une force d’âme invincible les fonctions d’inquisiteur, et préserva , au péril même de sa vie, un grand nombre de villes de la séduction de l’hérésie qui faisait des efforts pour les envahir. » [1]
« La vie entière de Pie V a été un combat. Dans les temps agités où il fut placé au gouvernail de la sainte Église, l’erreur venait d’envahir une vaste portion de la chrétienté, et menaçait le reste. Astucieuse et souple dans les lieux où elle ne pouvait développer son audace, elle convoitait l’Italie ; son ambition sacrilège était de renverser la chaire apostolique, et d’entrainer sans retour le monde chrétien tout entier dans les ténèbres de l’hérésie. Pie défendit avec un dévouement inviolable la Péninsule menacée. Avant d’être élevé aux honneurs du pontificat suprême, il vit jamais reculer en présence du danger, et partout les émissaires de l’hérésie s’enfuirent à son approche. Placé sur la chaire de saint Pierre, il sut imprimer aux novateurs une terreur salutaire, il releva le courage des souverains de l’Italie, et par des rigueurs modérées il vint à bout de refouler au delà des Alpes le fléau qui allait entraîner la destruction du christianisme en Europe, si les États du Midi ne lui eussent opposé une barrière invincible. Le torrent de l’hérésie s’arrêta. Depuis lors, le protestantisme, réduit à s’user sur lui-même, donne le spectacle de cette anarchie de doctrines qui eût désolé le monde entier, sans la vigilance du Pasteur qui, soutenant avec un zèle indomptable les défenseurs de la vérité dans tous les États où elle régnait encore, s’opposa comme un mur d’airain à l’envahissement de l’erreur dans les contrées où il commandait en maître.
Un autre ennemi, profitant des divisions religieuses de l’Occident, s’élançait en ces mêmes jours sur l’Europe, et l’Italie n’allait être que sa première proie. Sortie du Bosphore, la flotte ottomane se dirigeait avec fureur sur la chrétienté ; et c’en était fait, si l’énergique Pontife n’eût veillé pour le salut de tous. Il sonne l’alarme, il appelle aux armes les princes chrétiens. L’empire et la France, déchirés par les factions que l’hérésie a fait naître dans leur sein, entendent l’appel, mais ils restent immobiles ; l’Espagne seule, avec Venise et la petite flotte papale, répondent aux instances du Pontife, et bientôt la croix et le croissant se trouvent en présence dans le golfe de Lépante. Les prières de Pie V décidèrent la victoire en faveur des chrétiens, dont les forces étaient, de beaucoup inférieures à celles des Turcs. Nous retrouverons ce grand souvenir sur le Cycle, en Octobre, à la fête de Notre-Dame du Rosaire. Mais il faut rappeler aujourd’hui la prédiction que fit le saint Pape, sur le soir de la grande journée du 7 octobre 1571. Depuis six heures du matin jusqu’aux approches de la nuit, la lutte durait entre la flotte chrétienne et la flotte musulmane. Tout à coup le Pontife, poussé par un mouvement divin, regarda fixement le ciel ; il se tint en silence durant quelques instants, puis se tournant vers les personnes qui étaient présentes : “Rendons grâces à Dieu, leur dit-il; la victoire est aux chrétiens.” Bientôt la nouvelle arriva à Rome; et dans toute la chrétienté on ne tarda pas à savoir qu’un Pape avait encore une fois sauvé l’Europe. La défaite de Lépante porta à la puissance ottomane un coup dont elle ne s’est jamais relevée; l’ère de sa décadence date de cette journée fameuse.
Les travaux de saint Pie V pour la régénération des mœurs chrétiennes, l’établissement de la discipline du concile de Trente, et la publication du Bréviaire et du Missel réformés, ont fait de son pontificat de six années l’une des époques les plus fécondes dans l’histoire de l’Église. Plus d’une fois les protestants se sont inclinés d’admiration en présence de ce vigoureux adversaire de leur prétendue réforme. “Je m’étonne, disait Bacon, que l’Église romaine n’ait pas encore canonisé ce grand homme.” Pie V ne fut, en effet, placé au nombre des Saints qu’environ cent trente ans après sa mort : tant est grande l’impartialité de l’Église romaine, lors même qu’il s’agit de décerner les honneurs de l’apothéose à ses chefs les plus respectés. » [2]
« Jamais peut-être un successeur des apôtres, qui chérissait son devoir, n’avait rencontré de plus grandes contradictions dans son ministère. La cruauté des Européens et le scandale de leurs mœurs ravissaient à l’Évangile plus de fruits que l’ignorance ou la résistance des infidèles. Ces sauvages prêtaient volontiers l’oreille aux prédications des missionnaires, mais dès qu’ils entraient en contact avec leurs vainqueurs, ils s’éloignaient en disant qu’une religion professée par de tels hommes ne pouvait descendre du ciel. On avait besoin alors de leur expliquer, comment ces chrétiens possédaient la foi des fidèles et n’en pratiquaient pas les œuvres. Les instructions des évêques s’adressaient à la fois à ceux qui persécutaient et à ceux qui enduraient la persécution ; et souvent c’étaient les victimes qui se montraient le plus sensibles à l’accent des divines paroles. Pie V écrivit à Philippe II, à don Sébastien, ainsi qu’aux différents vice-rois délégués par ces deux monarques. Voici en quels termes il retraçait au roi d’Espagne les devoirs qui avaient été attachés à sa souveraineté sur l’Amérique.
A notre très-cher fils en Jésus-Christ.
“Puisque nous devons, en vertu de la charge pastorale qui nous a été confiée, quoique indigne, avoir soin non-seulement de ceux qui ont embrassé la foi chrétienne, mais aussi de ceux qui y pourraient être amenés, tels que les peuples de l’Inde, qui de nos jours ont été adjoints au royaume d’Espagne, nous nous réjouissons grandement, qu’un prince vraiment catholique se conforme aux désirs de nos prédécesseurs, d’heureuse mémoire , qui ont assigné à vos ancêtres cette partie de l’univers à soumettre. Vous savez que ces peuples furent commis à leur foi moyennant qu’ils prendraient soin de faire prêcher l’Evangile dans ces provinces, et y propager la foi catholique. Bien que vous ayez mis dans ce soin un tel zèle et une telle activité que Votre Majesté doive plutôt s’attendre à des éloges qu’à des exhortations, néanmoins nous avons pensé qu’il convenait à notre ministère (après mûre information sur le choix récent de gouverneurs fort capables) d’engager Votre Majesté à saisir cette occasion pour leur recommander avec toute la sollicitude possible, les peuples soumis à leur autorité, et de leur ordonner principalement de veiller à la propagation de la foi et au salut des âmes. C’est dans ce but que, dès l’origine, cette partie du monde fut concédée aux ancêtres de Votre Majesté, afin que, grâce à la louable administration des gouverneurs, grâce aussi aux bons exemples des prédicateurs de la doctrine chrétienne, le joug du Seigneur fût reconnu doux et léger. Que ceux-là qui doivent les réchauffer et les nourrir, comme de tendres plantes dans la vigne du Seigneur, allumer et augmenter en eux l’amour de la religion chrétienne, n’aillent pas les opprimer: qu’ils évitent, en un mot, tout ce qui pourrait, en les offensant, causer quelque dommage à cette même religion. Que les Indiens, qui n’ont pas encore embrassé la foi de Jésus-Christ, soient amenés à le faire, comme on le doit, avec charité et par une sainte adresse. Que Votre Majesté aussi tienne pour certain que, par l’extension de la religion, son empire sera étendu dans ces contrées, et que de tels services rendus aux peuples et à la foi, seront récompensés non-seulement en cette vie, mais en la vie éternelle.” Donne à Rome, le 17 août 1568. » [3]
« La gloire des miracles couronna dès ce monde le vertueux Pontife : nous rappellerons ici deux de ses prodiges les plus populaires. Traversant un jour, avec l’ambassadeur de Pologne, la place du Vatican, qui s’étend sur le sol où fut autrefois le cirque de Néron, il se sent saisi d’enthousiasme pour la gloire et le courage des martyrs qui souffrirent en ce lieu dans la première persécution. Il se baisse, et prend dans sa main une poignée de poussière dans ce champ du martyre, foulé par tant de générations de fidèles depuis la paix de Constantin. Il verse cette poussière dans un linge que lui présente l’ambassadeur ; mais lorsque celui-ci, rentré chez lui, ouvre le linge, il le trouve tout imprégné d’un sang vermeil que l’on eût dit avoir été versé à l’heure même : la poussière avait disparu. La foi du Pontife avait évoqué le sang des martyrs, et ce sang généreux reparaissait à son appel pour attester, en face de l’hérésie, que l’Église romaine, au XVIe siècle, était toujours celle pour laquelle ces héros avaient donné leur vie sous Néron.
La perfidie des hérétiques tenta plus d’une fois de mettre fin à une vie qui laissait sans espoir de succès leurs projets pour l’envahissement de l’Italie. Par un stratagème aussi lâche que sacrilège, secondés par une odieuse trahison, ils enduisirent d’un poison subtil les pieds du crucifix que le saint Pontife avait dans son oratoire, et, sur lequel il collait souvent ses lèvres. Pie V, dans la ferveur de sa prière, se prépare à donner cette marque d’amour au Sauveur des hommes sur son image sacrée; mais tout à coup, ô prodige les pieds du crucifix se détachent de la croix, et semblent fuir les baisers respectueux du vieillard. Pie V comprit alors que la malice de ses ennemis avait voulu transformer pour lui en instrument de mort jusqu’au bois qui nous a rendu la vie…
Au lit de la mort, jetant un dernier regard sur l’Église de la terre qu’il allait quitter pour celle du ciel, et voulant implorer une dernière fois la divine bonté en faveur du troupeau qu’il laissait exposé à tant de périls, il récita d’une voix presque éteinte cette strophe des hymnes du Temps pascal : “Créateur des hommes, daignez, en ces jours remplis des allégresses de la Pâque, préserver votre peuple des assauts de la mort !” Ayant achevé ces paroles sacrées, il s’endormit paisiblement dans le Seigneur. » [4]
[1] R. P. Dom Prosper Guéranger, L’année liturgique – le temps pascal, Librairie de Henri Oudin, Poitiers, 1876, p. 573.
[2] L’année liturgique – le temps pascal, pp. 568-571.
[3] Le Vte de Falloux, Histoire de Saint Pie V, Pape, de l’ordre des frères prêcheurs, T. II, Sagnier et Bray, Libraires-Éditeurs, Paris, 1844, pp. 45-47.
[4] L’année liturgique – le temps pascal, pp. 571-573.
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praise be the Lord Jesus Christ, all honor and glory be to His holy mother,Mary.
plaquemine 7 moisLire plus...Absolument De plus il est écrit beaucoup chercheront à entrer qui ne le pourront pas’
Derriey 7 moisLire plus...GLOIRE A DIEU METTONS NOUS A LA DISPOSITION DE JESUS CHRIST NOTRE SEIGNEUR. AGISSONS, obéissons lui. Combattons sous ses ordres avec obéissance. Amen
MICHEL 8 moisLire plus...Nous réfutons votre objection dans notre livre, Hors de l'Église catholique il n'y a absolument pas de salut : https://vaticancatholique.com/catechisme-saint-pie-x-bapteme-de-desir/
Monastère de la Très Sainte Famille 9 moisLire plus...bonjour vous dites un peu partout sur votre site que le dogme du baptême de désir n'est pas catholique, pourtant il est dans le catéchisme de Saint Pie X
TD 9 moisLire plus...Magnifique ! Merci !
Émilie 10 moisLire plus...Merci infiniment de mettre ce calendrier Liturgique à disposition ! Un bon repère, même pour ceux qui, hélas, n'ont pas la possibilité de participer à la Liturgie traditionnelle... Merci également...
smsc 12 moisLire plus...Bonjour, et merci ! C'est une immonde imposture, ils recevront le digne salaire de leurs œuvres les enfants de Belial qui ont fait cela !
Frédéric 1 anLire plus...bien dit, les MHFM, je suis entièrement d'accord avec vous.
Marcel 1 anLire plus...Merci infiniment pour votre investigation, j'ai aussi eu la même sensation, que cette Sœur Lucie n'était pas la vraie, et cette grande différence en regardant les photos, il faut être...
Rose 1 anLire plus...