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Pape saint Martin I
Vies des Saints catholiques
Fêté le 12 novembre
Naissance : Todi, Italie Décès : 655 ap. J.-C., Cherson (aujd. Crimée)
Saint Martyr pour la défense de l'Église catholique contre le monothélisme - hérésie selon laquelle Jésus-Christ n'a qu'une seule volonté
Martin naquit à Todi (duché de Spolète), et il eut pour père un patricien, nommé Fabrice, qui joignait à sa noblesse et aux richesses héritées de ses ancêtres beaucoup de crainte de Dieu et de piété. Il reçut du ciel la beauté et un esprit si vif et si pénétrant, qu'il surpassa bientôt, soit dans les humanités, soit dans la rhétorique et la philosophie, les maîtres qu'on lui donnait pour l'instruire.
On vit bien, par ces commencements, que la divine Providence le destinait à quelque degré éminent dans l'Eglise. En effet, s'étant consacré par la tonsure cléricale au service des autels, il parcourut, avec un applaudissement général de tous ceux qui le connaissaient, tous les degrés de la hiérarchie ecclésiastique, et parvint jusqu'au souverain pontificat. Il fut élu pape à Rome, après la mort de Théodore Ier, et ordonné le 5 juillet 649, sous l'empereur d'Orient Constant II et le roi de France Clovis II. On n'a guère vu d'élection plus unanime, ni qui ait davantage agréé à tout le monde. Rome en retentit d'allégresse : le clergé, le sénat et le peuple en témoignèrent une satisfaction extraordinaire, et l'empereur approuva ce choix d'une personne si capable de soutenir le poids d'une si grande charge.
Martin ne trompa point l'attente de cette grande ville. La piété envers Dieu et la miséricorde envers les pauvres furent les deux pivots sur lesquels il fit rouler toute sa vie. Ou il priait, ou il était appliqué au soulagement des malheureux ou au gouvernement du troupeau qui lui avait été commis. Il avait une affection particulière pour les religieux, et il prenait un singulier plaisir à s'entretenir avec eux. Il recevait les pèlerins, leur lavait les pieds et les traitait splendidement dans son palais. Il faisait de grandes aumônes aux nécessiteux et s'ôtait pour ainsi dire le pain de la bouche pour le leur donner. Il rétablit plusieurs églises qui étaient tombées en ruine, et il réconcilia ensemble diverses familles qui nourrissaient entre elles depuis longtemps des inimitiés très-cruelles ; mais son plus grand soin fut de maintenir l'Eglise universelle dans l'héritage précieux de la vraie foi.
Il y avait déjà plusieurs années que Sergius, patriarche de Constantinople, et Cyrus, patriarche d'Alexandrie, n'osant plus, après les décisions du Concile œcuménique de Chalcédoine, confondre ouvertement les deux natures en Jésus-Christ, comme faisait Eutychès, avaient semé dans l'Orient la pernicieuse hérésie du Monothélisme, qui n'attribuait à l'Homme-Dieu qu'un seul entendement, une seule volonté et une seule opération. L'empereur Héraclius était entré dans leur sentiment et l'avait même publié dans son empire par une exposition de foi hérétique, qu'il avait envoyée partout en forme d'édit impérial. Paul qui, après un nommé Pyrrhus, avait succédé à Sergius dans la chaire de Constantinople, s'était rendu fauteur des mêmes erreurs, et il y avait aussi engagé l'empereur Constant, petit-fils d'Héraclius, nonobstant la condamnation que les papes Séverin, Jean IV et Théodore I" en avaient faite.
Ce prince, inspiré et conduit par un si mauvais ministre, voyant que l'exposition de son aïeul était réprouvée de la plupart des églises, et surtout que les Pontifes romains l'avaient rejetée et proscrite comme hérétique, en forma une autre, qu'il appela Type, par laquelle il imposait silence à tout le monde, sur le sujet d'une ou de deux volontés et d'une ou de deux opérations en Jésus-Christ : il ordonnait qu'on ne dît ni l'un ni l'autre ; prétendant par ce moyen supprimer la véritable doctrine de l'Eglise, qui est que Jésus-Christ ayant deux natures entières et parfaites dans une seule personne, a aussi tout ce qui appartient à ces deux natures : un entendement divin et un entendement humain ; une volonté divine et une volonté humaine; une opération divine et une opération humaine.
Dès qu'il fut informé de l'élection de saint Martin, il ne manqua pas de lui envoyer ce Type, de le prier de l'approuver et de le fortifier de son autorité apostolique, comme un édit nécessaire pour pacifier les troubles qui étaient dans l'empire au sujet de la religion ; mais ce grand Pape vit bien que cette exposition n'était qu'un artifice pour ruiner la foi orthodoxe et insinuer dans les esprits le poison du Monothélisme, et même pour faire croire que Jésus-Christ, comme homme, n'avait ni entendement, ni volonté, ni opération propres et naturels, mais que la divinité lui servait de toutes ces choses; il répondit constamment qu'il perdrait plutôt mille vies que d'approuver un écrit si dangereux; que quand tout le monde se séparerait de la doctrine des saints Pères, qui nous ont toujours proposé Jésus-Christ comme un être adorable composé de deux natures entières et parfaites, il ne s'en séparerait jamais ; et que, ni les promesses, ni les menaces, ni la mort même et les plus cruels supplices ne lui feraient point dire ni croire autre chose.
Après une réponse si généreuse, voulant couper tout d'un coup la racine à l'hérésie, il assembla au plus tôt un concile composé de plus de cent évêques dans l'église Saint-Jean de Latran ; là, sans craindre l'indignation et la fureur de l'empereur, il condamna son Type, aussi bien que l'Exposition d'Héraclius, son grand-père, et déclara anathèmes et excommuniés tous ceux qui les suivraient. Il harangua plusieurs fois, dans les cinq sessions synodales, avec une force et une éloquence toutes divines, et il écrivit ensuite à tous les prélats de l'Eglise catholique, sur ce sujet, une lettre circulaire pleine de la vigueur apostolique, leur envoyant en même temps les actes du Concile ; c'est ce qu'il fit dès la première année de son pontificat (5 octobre 649) ; en cela, son courage est d'autant plus admirable, qu'alors les trois patriarches d'Orient étant infestés d'hérésie, et, les Lombards ayant de puissantes armées prêtes à fondre sur Rome, le Saint-Siège se voyait presque accablé du grand nombre de ses ennemis spirituels et temporels.
D'ailleurs, Olympius, exarque que l'empereur avait envoyé en Italie, avec ordre exprès d'y répandre autant qu'il pourrait la secte des Monothélites et d'y taire recevoir son Type, était entré dans Rome avec main forte et y faisait ses efforts pour tromper le peuple et l'engager dans les sentiments de son maître : de sorte que ce fut en sa présence même que le Pape tint son Concile et qu'il condamna ce qu'il était venu publier. On peut croire quel fut le dépit de cet officier, entièrement dévoué aux passions de l'empereur, de voir ses sollicitations rendues inutiles par une condamnation si solennelle. Il n'eut plus d'autre pensée que d'enlever le Pape de Rome ou de le faire mourir ; et, comme le premier moyen lui sembla plus difficile, à cause de l'affection incroyable que le peuple avait pour son bienheureux pasteur, il se détermina enfin à être lui-même son assassin et à commettre ce parricide au pied des autels, qui était le lieu où l'on se pouvait le moins défier. Il feignit pour cela d'être bien avec lui, et de vouloir communier de sa propre main, lorsqu'il célébrerait la messe dans l'église de Sainte-Marie-Majeure; mais il donna charge à son écuyer que, lorsqu'il verrait le Pontife descendre pour lui apporter le corps de Notre-Seigneur, il ne manquât pas de le percer de son épée. Olympius vint effectivement à l'église, et approcha de la sainte Table dans l'intention d'assassiner l'oint du Seigneur; mais, au moment où l'écuyer voulut lui donner un coup d'épée pour exécuter son détestable dessein, il devint aveugle, et, dans le trouble où il était, il ne put exécuter le commandement de son maître. L'exarque vit bien que ce coup venait du ciel ; aussi, il se réconcilia avec saint Martin, se conforma à ses enseignements et lui révéla tout le détail des instructions impériales. Ayant ainsi fait sa paix avec la sainte Eglise de Dieu, il partit de Rome avec son armée pour aller combattre en Sicile les Sarrasins qui s'étaient emparés de ce pays. Mais la peste décima bientôt ses troupes et lui-même en mourut.
Constant, apprenant tout ce qui s'était passé, donna le gouvernement d'Italie à Théodore Calliopas, et, lui adjoignant le chambellan Pellurius, qu'il savait entièrement dévoué à ses volontés, il les envoya à Rome pour se saisir du bienheureux Pontife et le lui envoyer à Constantinople. Ils exécutèrent cet ordre sans aucune résistance. Comme le troisième jour de leur arrivée, ils vinrent avec beaucoup de soldats dans Saint-Jean-de-Latran, pour l'enlever, il se mit de lui-même entre leurs mains, sans permettre à ses clercs ni à ses domestiques de le défendre, et il ne voulut pas non plus qu'on se remuât pour lui dans la ville, de crainte qu'il n'y eût du sang répandu à son occasion. On l'emmena d'abord au palais impérial, où l'exarque le retint quelques jours. De là, on le fit monter secrètement dans un vaisseau, sans que les évêques, les prêtres et les diacres, qui voulaient absolument l'accompagner, s'en pussent apercevoir. Ce fut le 19 juin. On le promena durant trois mois par terre et par mer, en diverses villes, sans aucun soulagement humain, quoiqu'il fût malade depuis plus de neuf mois et que sa langueur fût si grande qu'il avait même de la peine à se soutenir. Après ce temps-là, il fut conduit à Naxos, île de la mer Egée, où il demeura un an entier, malade et destitué de tous les secours qui lui étaient nécessaires.
Le 17 septembre de l'année 654, il arriva à Constantinople, après des insultes et des outrages inouïs que des païens et des barbares auraient eu horreur de faire au chef de l'Eglise catholique ; il fut jeté dans une prison, que l'on appelait Pandearia, où on le tint enfermé trois mois sans que personne eût la liberté de lui parler. Après trois mois de la plus rigoureuse détention, il fut transporté par les soldats (car la maladie ne lui laissait plus la force de marcher) dans l'appartement du sacellaire Troïlus, et interrogé par le patrice Bucoléon : le sénat était réuni pour procéder à l'interrogatoire du saint Pontife. Lorsqu'il y fut arrivé, le sacellaire lui commanda de se lever pour répondre aux interrogations qu'on allait lui faire ; ses porteurs répondirent qu'il ne pouvait se tenir debout à cause de son extrême faiblesse ; mais ce barbare, plus insensible que les rochers, se moqua de cette impuissance, voulut absolument qu'il se levât et qu'il se mit debout au milieu de l'assemblée : deux soldats le soutinrent, et dans cette attitude, il subit l'interrogatoire le plus brutal.
Bucoléon adressa le premier la parole à l'héroïque martyr : « Réponds, misérable », dit-il, « quel mal t'a fait l'empereur ? A-t-il confisqué tes biens? Peux-tu lui reprocher un seul acte de violence? » Martin ne répondit pas un mot ; les faits parlaient assez éloquemment. Le sacellaire reprit alors avec colère : « Tu ne réponds rien? Tes accusateurs vont entrer ». Ils étaient au nombre de vingt, la plupart soldats, les autres appartenant à la lie du peuple. À leur vue, le Pape dit en souriant : « Sont-ce là les témoins ? Est-ce là votre procédure? » Puis, comme on les faisait jurer sur le livre des évangiles, il se tourna vers les magistrats en disant : « Je vous supplie, au nom de Dieu, de les dispenser d'un serment sacrilège; qu'ils disent ce qu'ils voudront. Faites vous-mêmes ce qui vous est ordonné. Mais ne les exposez point à perdre leur âme ». Le premier des faux témoins, désignant le Pape du doigt, s'écria : « S'il avait cinquante têtes, il mériterait de les perdre toutes pour avoir conspiré en Occident contre l'empereur, de concert avec Olympius, l'ancien exarque ». À cette accusation formulée d'une manière aussi énergique, Martin répondit que jamais il n'avait trahi les intérêts de l'empereur en matière politique, mais qu'il ne pouvait lui obéir quand la cause de la foi était en péril. « Ne nous parlez point de la foi », reprit le calomniateur, « il n'est ici question que du crime de lèse-majesté. Nous sommes tous chrétiens et orthodoxes, les Romains et nous ». — « Plût à Dieu », répondit le Pape, « Toutefois, au jour terrible du jugement, je rendrai témoignage contre vous au sujet de cette foi ». — « Pourquoi », lui demanda-t-on alors, a quand Olympius trahissait l'empereur, ne l'en détourniez-vous pas? » — « Comment », dit le Pape, « aurais-je pu résister à Olympius qui disposait de toutes les forces de l'Italie ? Est-ce moi qui l'ai fait exarque ? Mais je vous conjure, au nom de Dieu, achevez au plus tôt la mission dont vous êtes chargés. Dieu sait que vous me procurez une belle récompense ».
Après cet interrogatoire, dont le procès-verbal fut rédigé séance tenante, le sacellaire revint près du Pontife, et dans un accès de véritable rage, il osa porter une main sacrilège sur l'oint du Seigneur. Constant assistait à cette scène d'un lieu où il pouvait tout voir sans être vu. Un soldat, sur l'ordre du sacellaire, déchira le manteau du Pape et le dépouilla de ses ornements pontificaux. Réduit à une nudité presque complète, Martin fut chargé de fers et traîné à travers les rues de la ville. Au milieu de ces outrages, le martyr conservait la même tranquillité qu'il eût montrée au milieu d'une assemblée de pieux fidèles. Il présentait à ses bourreaux un visage plein de majestueuse douceur et ne cessait de prier pour eux. Arrivé au prétoire, il fut jeté dans la prison de Diomède, réservée aux voleurs et aux assassins. On l'y laissa une journée entière sans nourriture. Sur ces entrefaites, le patriarche Paul étant tombé malade, l'empereur l'alla voir et lui raconta de quelle manière le Pape avait été traité. Poussant un profond soupir, le moribond s'écria en se tournant vers la muraille : « Hélas ! c'est ce qui va mettre le sceau à ma condamnation ». Il expira peu après.
Le 10 mars 655, les portes du cachot de la prison de Diomède s'ouvrirent une seconde fois, et saint Martin vit entrer le scribe Sagoleba, qui lui dit : « J'ai ordre de vous transférer dans ma demeure, pour y attendre les instructions que d'ici à deux jours doit me transmettre le sacellaire ». — Le Pape demanda où l'on voulait définitivement le conduire ; mais le scribe refusa de répondre, « Du moins », dit le Pape, « laissez-moi dans cette prison jusqu'au moment de partir pour l'exil ». — Cette grâce ne lui fut point accordée. On était à l'heure du coucher du soleil. Le vénérable Pontife appela ses compagnons de captivité. — « Frères », dit-il, « faites-moi vos adieux, car on va m'enlever d'ici ». — Un calice était tenu en réserve pour cette agape du départ. Martin y but le premier, le passa aux autres captifs, puis s'adressant à l'un d'eux, celui qu'il aimait davantage : « Venez, frère », dit-il, « et donnez-moi le baiser de paix ». — Comme autrefois les apôtres en face de la croix du Calvaire, tous les assistants fondaient en larmes. Celui que le Pape avait appelé éclata en sanglots, et le bruit des lamentations retentit jusqu'au dehors de l'enceinte. Le bienheureux Pontife, ému de cette démonstration, les pria de cesser leurs plaintes, et imposant ses mains vénérables sur leur tête, il dit avec un angélique sourire : « Ce sont là devant Dieu les vrais biens, les faveurs célestes. Réjouissez-vous avec moi de ce que je suis trouvé digne de souffrir pour le nom de Jésus-Christ ». — En ce moment, le scribe apparut avec ses satellites ; il emmena le Pape dans sa demeure. Quelques jours après, l'auguste prisonnier était embarqué, dans le plus grand secret, sur un navire qui le transporta à Cherson, la Crimée actuelle. Il arriva au mois de mai 655. Ses souffrances, qui semblaient à leur comble, augmentèrent encore, « La famine et la disette », écrivait-il au clergé de Rome, « sont telles en ce pays, qu'on parle de pain mais sans en voir ». Il avait quelque droit d'attendre que l'Eglise romaine, dont il avait dispensé lui-même les aumônes avec tant de libéralité, n'oublierait pas la détresse du Pontife exilé. Mais les cruelles précautions de Constant empêchaient tous les secours d'arriver jusqu'à lui. Les plaintes du Pape sur son délaissement et sa misère, mêlées au sentiment de la plus ardente charité, méritent d'être citées. « Nous sommes », disait-il dans la même lettre, « non-seulement séparé du reste du monde, mais comme enseveli tout vivant au milieu d'un peuple presque entièrement païen, chez lequel on ne trouve aucun sentiment d'humanité, pas même la compassion naturelle qu'on rencontre chez les barbares. Il ne nous vient quelques vivres que du dehors, je n'ai pu me procurer autre chose qu'une mesure de blé pour quatre solidi d'or. Qu'il ne me parvienne aucun secours, c'est chose aussi étonnante que certaine ; mais j'en bénis le Seigneur qui règle nos souffrances comme il lui plaît. Je le prie, par l'intercession de saint Pierre, de vous conserver tous inébranlables dans la foi orthodoxe, principalement le pasteur qui vous gouverne maintenant.[1] Pour ce misérable corps, le Seigneur en aura soin ; il est proche. De quoi suis-je en peine ? J'espère en sa miséricorde, elle ne tardera pas à terminer ma carrière ».
Enfin il mourut l'an 655, ayant tenu la Chaire de saint Pierre cinq ans, quatre mois et douze jours, ou, selon la supputation du Bréviaire romain et du Liber Pontificalis, qui comptent les années depuis l'avènement de ce Pape jusqu'à sa mort, six ans, un mois et vingt-six jours. On lui attribue deux ordinations, dans lesquelles il créa onze prêtres, cinq diacres et trois évêques. Son corps fut depuis transféré à Rome et déposé avec beaucoup d'honneur sous le grand autel de l'église de Saint-Martin du Mont. Dieu l'a honoré durant sa vie et après sa mort de plusieurs miracles. Saint Ouen, archevêque de Rouen, qui vivait dans le même temps, rapporte, dans la vie de saint Eloi, qu'étant encore prisonnier à Constantinople, il rendit la vue à un aveugle par la force de ses prières ; et l'auteur qui a composé l'histoire de son exil et de son martyre, et qui eut l'honneur de l'accompagner partout, assure qu'après sa mort toutes sortes de maladies étaient guéries à son sépulcre. C'est aussi ce que dit le pape Grégoire II, dans son Épître à Léon l'Isaurien, empereur. L'Eglise l'honore avec justice comme un martyr, puisqu'il n'est mort que des misères que lui ont causées sa prison et son exil. Ceux auxquels Dieu fait la grâce d'endurer quelques persécutions pour la défense de la vérité et de la justice doivent s'animer par son exemple à porter généreusement les peines de leur état et à attendre avec patience ce grand jour où les impies qui ont triomphé en ce monde, seront châtiés avec une extrême rigueur, et où les justes qui ont été dans la tribulation, dans le rebut et dans l'opprobre, seront récompensés avec beaucoup de magnificence.
On le représente soit en prison, soit debout, les mains élevées au ciel et priant dans le lieu de son exil.
[1] Note de l'auteur : « Le pasteur auquel faisait allusion saint Martin, était Eugène 1er, qui lui succéda immédiatement, et que les fidèles de Rome, dans la crainte d'être abandonnés aux mains d'un Pape monothélite, avaient élu pour les gouverner pendant la captivité de saint Martin.
Source : François Giry, Les Petits Bollandistes - Vies des Saints, T. 13e, Bloud et Barral, Paris, 1888, p. 344-349.
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praise be the Lord Jesus Christ, all honor and glory be to His holy mother,Mary.
plaquemine 7 moisLire plus...Absolument De plus il est écrit beaucoup chercheront à entrer qui ne le pourront pas’
Derriey 7 moisLire plus...GLOIRE A DIEU METTONS NOUS A LA DISPOSITION DE JESUS CHRIST NOTRE SEIGNEUR. AGISSONS, obéissons lui. Combattons sous ses ordres avec obéissance. Amen
MICHEL 8 moisLire plus...Nous réfutons votre objection dans notre livre, Hors de l'Église catholique il n'y a absolument pas de salut : https://vaticancatholique.com/catechisme-saint-pie-x-bapteme-de-desir/
Monastère de la Très Sainte Famille 9 moisLire plus...bonjour vous dites un peu partout sur votre site que le dogme du baptême de désir n'est pas catholique, pourtant il est dans le catéchisme de Saint Pie X
TD 9 moisLire plus...Magnifique ! Merci !
Émilie 10 moisLire plus...Merci infiniment de mettre ce calendrier Liturgique à disposition ! Un bon repère, même pour ceux qui, hélas, n'ont pas la possibilité de participer à la Liturgie traditionnelle... Merci également...
smsc 12 moisLire plus...Bonjour, et merci ! C'est une immonde imposture, ils recevront le digne salaire de leurs œuvres les enfants de Belial qui ont fait cela !
Frédéric 1 anLire plus...bien dit, les MHFM, je suis entièrement d'accord avec vous.
Marcel 1 anLire plus...Merci infiniment pour votre investigation, j'ai aussi eu la même sensation, que cette Sœur Lucie n'était pas la vraie, et cette grande différence en regardant les photos, il faut être...
Rose 1 anLire plus...