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Sainte Élisabeth de Hongrie
du 13e siècle
Fêtée le 19 novembre
Veuve, souveraine qui fit des œuvres de charité et de piété
Sa jeunesse
« Élisabeth était fille d'André II, roi de Hongrie, qui s'était rendu éclatant par sa piété et par sa justice; et de Gertrude, qui avait eu pour père le grand-duc de Carinthie. Elle était encore à la mamelle, lorsque Hermann, landgrave de Thuringe, prince de Hesse et de Saxe et comte palatin, l'envoya demander en mariage pour le prince Louis, son fils, héritier présomptif de tous ses États, qui n'était aussi qu'un enfant. Il obtint ce qu'il demandait; et, lorsqu'elle eut quatre ans, à l'instance du même landgrave, on la transporta en Thuringe pour y être élevée à sa cour, selon les mœurs du pays. On dit qu'elle avait déjà fait paraître en Hongrie une inclination merveilleuse pour l'assistance des pauvres. À mesure qu'elle avançait en âge, Notre-Seigneur opérait plus puissamment dans son âme. Les délices et les ornements du corps lui étaient insupportables. Elle ne se plaisait ni au jeu, ni au bal, ni aux vains amusements de la cour, mais seulement à l'oraison. Elle se retranchait tout ce qu'elle pouvait des joyaux dont on la parait ; et elle avait mille industries pour pourvoir à la nécessité des mendiants. Elle prit saint Jean l'Évangéliste pour son patron et pour protecteur de sa chasteté ; et elle lui porta, toute sa vie, une singulière dévotion. Après la mort du landgrave, Elisabeth, qui n'avait alors que sept ans, fit encore paraître plus d'humilité, de piété et de miséricorde. Lorsqu'elle entrait dans l'église, elle ôtait toujours la couronne de pierreries qu'elle avait sur la tête, disant qu'il n'était pas raisonnable qu'elle parût en cet état devant son Dieu couronné d'épines. »
Sa vie royale, ses œuvres de charité
« Lorsqu'elle fut mariée, ayant pris pour son directeur le bienheureux Conrad de Marbourg, prêtre d'une sainteté très-éminente, elle fit des progrès incroyables dans le détachement de toutes les choses de la terre et dans l'union avec Dieu. La considération de Jésus-Christ pauvre, souffrant et couvert d'opprobres, la toucha tellement, qu'elle n'avait plus d'autre désir que de lui ressembler. Elle regardait le faste de sa dignité souveraine et tous les ornements qui l'accompagnaient avec un mépris que l'on ne peut exprimer. Comme elle voyait en son mari l'image du Sauveur, Époux de l'Église, elle l'aimait parfaitement, le suivait dans ses voyages, quelque difficiles qu'ils fussent, mangeait toujours avec lui et ne s'en séparait ni jour ni nuit. Cependant elle passait presque toute la nuit en prières, les larmes aux yeux, prosternée contre terre et quelquefois tout abîmée dans la contemplation des grandeurs de Dieu et des perfections ineffables de Jésus-Christ. S'il arrivait que le landgrave, en sortant de ses États, fût obligé de la laisser, elle quittait aussitôt ses habits magnifiques et en prenait de simples jusqu'à son retour. Son abstinence et ses austérités étaient extrêmes; et il ne semblait pas qu'un çorps aussi délicat que le sien pût les supporter. Sa miséricorde envers les pauvres n'avait point de bornes ; et il faudrait un volume entier pour en décrire les merveilles. Elle en recevait et en traitait tous les Jours un très-grand nombre dans son palais ; et elle leur fit bâtir plusieurs hôpitaux, dont elle était la mère, la protectrice et la nourricière. Jamais ni leur teigne, ni leur vermine, ni même leur lèpre et leurs ulcères pourris et infects ne l'ont rebutée. Tout sales qu'ils étaient, elle les nettoyait de ses propres mains, elle leur lavait les pieds, elle leur portait le morceau à la bouche et elle les pansait avec une charité insurmontable. Jamais aussi ni la difficulté des chemins, ni la saleté des rues, ni la mauvaise odeur et l'infection des lieux ne l'ont empêchée de visiter à pied les femmes accouchées, les malades, les pauvres honteux et les prisonniers dans leurs réduits. Un jour qu'on la pressait extrêmement de venir à table, où le landgrave traitait les plus grands seigneurs de son État, étant importunée par un pauvre, elle lui donna son propre manteau ducal en aumône. Mais un ange le rapporta aussi tôt, et peut-être était-ce lui-même qui l'avait reçu. Une autre fois, les ambassadeurs du roi son père étant venus vers son mari, quoiqu'elle fût simplement vêtue, elle parut toute couverte d'une robe d'hyacinthe relevée d'or, de pierreries et de perles précieuses. »
Miracle de roses
« Mais aucun des miracles dont Dieu honora notre Sainte n'est plus populaire que le suivant. Un jour qu'elle descendait, accompagnée d'une de ses suivantes favorites, par un petit chemin très-rude que l'on montre encore, portant dans les pans de son manteau du pain, de la viande, des œufs et d'autres mets, pour les distribuer aux pauvres, elle se trouva tout à coup en face de son mari, qui revenait de la chasse. Étonné de la voir ainsi ployant sous le poids de son fardeau, il lui dit : Voyons ce que vous portez; et en même temps il ouvrit malgré elle le manteau qu'elle serrait tout effrayée contre sa poitrine ; mais il n'y avait plus que des roses blanches et rouges, les plus belles qu'il eût vues de sa vie. Cela le surprit d'autant plus que ce n'était pas la saison des fleurs. S'apercevant du trouble d'Élisabeth, il voulut la rassurer par des caresses; mais il s'arrêta tout à coup, en voyant apparaître sur sa tête une image lumineuse en forme de croix. Il lui dit alors de continuer son chemin sans s'inquiéter de lui; et il remonta lui même à la Wartbourg, en méditant avec recueillement sur ce que Dieu faisait d'elle et emportant avec lui une de ces roses merveilleuses, qu'il garda toute sa vie. »
Son entrée dans le Tiers-Ordre de Saint-François
« On ne peut dignement représenter sa dévotion à la Messe, son attention et sa révérence en entendant le sermon, ses manières humbles au jour du vendredi saint et aux principales fêtes de l'année. Alors il n'y avait point de distinction entre elle et le peuple; et tout son plaisir était de s'humilier devant Dieu, pour honorer les anéantissements de son Sauveur. Pour mieux suivre les inclinations de son humilité, elle embrassa le Tiers Ordre de Saint-François, qui était encore vivant ; et elle en reçut le cordon des mains du vénérable Conrad, alors gardien de Marbourg et depuis provincial d'Allemagne, lequel est différent du bienheureux prêtre Conrad dont j'ai déjà parlé. »
Bannie de la cour : sa vie d'extrême pauvreté
« Cependant Dieu, qui voulait consommer sa sainteté par les exercices les plus héroïques de l'humilité et de la patience, lui enleva le landgrave son époux, qui mourut en Sicile en allant à la Terre sainte avec l'empereur Frédéric, pour retirer les saints Lieux des mains des infidèles. Dès que cette nouvelle fut venue en Thuringe, le prince Henri, son beau-frère, qui se porta pour régent de l'État, sans avoir égard à la douleur dont une perte si sensible lui perçait le cœur, la chassa de son palais et la dépouilla de tous ses biens. À peine put-elle trouver un trou dans une méchante hôtellerie de la ville, pour se retirer avec ses enfants qu'on lui amena. Ceux qui lui avaient le plus d'obligation pour sa protection et ses charités immenses l'abandonnèrent et lui refusèrent un abri ; et une vieille, qu'elle avait nourrie de ses aumônes, la fit tomber dans la boue pour passer un ruisseau tout fangeux avant elle. Elle ne fit que rire de ces accidents; et elle les reçut comme des présents inestimables du Ciel.
Lorsque l'évêque de Bamberg, son oncle maternel, et quelques grands du royaume qui avaient ramené le corps de son mari l'eurent fait retourner dans le palais et eurent obligé le prince Henri de lui demander pardon du mauvais traitement qu'il lui avait fait, elle renonça d'elle-même à toutes les grandeurs du monde et se réduisit à une petite maison de terre et de planches, dans la ville de Marbourg. Pendant qu'on la bâtissait, elle se logea à un village, dans une misérable chaumière à demi découverte, où rien ne la garantissait des vents, de la pluie et des autres injures de l'air. Nous n'avons point de paroles pour représenter ni l'état de pauvreté où elle se réduisit, ni les austérités qu'elle pratiqua, ni ce qu'elle fit pour l'assistance des pauvres. Ses habits n'étaient que de laine ; et, lorsqu'ils étaient usés, elle les raccommodait elle-même avec de mauvais morceaux d'étoffe qui avaient servi à boucher les trous de sa chambre, sans même qu'elle se mît en peine qu'ils fussent de même couleur que le vêtement qu'elle raccommodait. Du pain bis et quelques légumes, le plus souvent cuits seulement avec de l'eau, faisaient toute sa nourriture. Elle gardait exactement les jeûnes de sa Règle et beaucoup d'autres, que son directeur lui permettait. Dans sa plus grande pauvreté, elle s'ôtait le pain de la bouche pour le donner aux pauvres ; et lorsqu'elle ne pouvait plus rien leur donner, elle se donnait elle-même à eux, en leur rendant des assistances que les moindres servantes auraient eu en horreur de leur rendre.
Lorsque, par les soins du pape Grégoire IX, d'un grand seigneur nommé Rodolphe et du prêtre Conrad, son directeur, à qui Sa Sainteté l'avait particulièrement recommandée, on lui rendit sa dot, qu'elle aima mieux avoir en argent qu'en fonds, elle fit faire, à jour nommé, une grande assemblée de pauvres, auxquels elle distribua pour cette fois jusqu'à neuf mille livres. Ses profusions eussent encore était plus excessives et l'eussent réduite à la dernière mendicité, comme elle le souhaitait passionnément, si son directeur n'eût arrêté sa ferveur. D'ailleurs, ce sage ecclésiastique contribuait beaucoup, par sa conduite sévère, à la faire mourir à elle-même et à rompre en toutes choses sa propre volonté. La douceur de notre princesse était admirable en toutes ces occasions. Jamais de dégoût, jamais d'impatience, jamais de tristesse en elle; mais on voyait toujours la paix et la tranquillité de son cœur peintes sur son visage. Elle était la servante de ses propres servantes, et elle les faisait manger avec elle. Dieu fit souvent des miracles, pour donner de l'éclat à toutes ses vertus. Elle délivra sa mère du Purgatoire par ses prières. Son oraison fut si efficace pour un jeune libertin, qu'à mesure qu'elle priait il sentait son cœur s'embraser des flammes de l'amour divin et son corps devenir tout en sueur. Par tous ces exercices, elle fut élevée à une très-haute contemplation ; et Notre-Seigneur se communiqua à elle d'une manière ineffable. Elle gagnait, une partie du jour, sa vie du travail de ses mains; mais hors cela et les emplois de la charité, elle était tellement absorbée en Dieu que son esprit et ses sens ne vivaient plus qu'en lui et pour lui. »
Fin de sa vie
« Enfin son Epoux céleste, pour l'amour duquel elle avait refusé les secondes noces que ses illustres parents lui offrirent, l'appela à lui par ces aimables paroles qu'il lui dit dans une apparition : Venez, ma bien-aimée, et entrez dans le bienheureux séjour que je vous ai préparé avant tous les siècles. Trois jours avant sa mort, elle pria que personne n'entrât dans sa chambre, excepté ceux qui pouvaient l'aider à bien mourir. Elle fit les pauvres ses héritiers. Elle reçut les sacrements avec une componction de cœur et une dévotion merveilleuses. Elle dit des choses si ravissantes sur nos saints mystères, qu'on croyait entendre un ange parler. Enfin, elle rendit son esprit à Dieu le 19 novembre 1231, qui était seulement la vingt quatrième année de son âge. Son corps, après quatre jours, fut enterré avec les pauvres, selon son désir, dans l'hôpital de Marbourg. Ainsi elle avait mérité l'auguste qualité de mère, de conservatrice et de bienfaitrice universelle et particulière de tous les pauvres et de tous les malheureux. Dieu releva aussitôt son humilité par une infinité de conversions extraordinaires et d'actions miraculeuses. Des oiseaux chantèrent extraordinairement autour de ses précieuses dépouilles. Seize morts furent ressuscités ; et une multitude innombrable de malades furent guéris par ses mérites. »
Sa canonisation
« Le pape Grégoire IX fit le décret de sa canonisation le jour de la Pentecôte de l'année 1235. L'année suivante, le 18 avril, son corps fut levé de terre en présence de l'empereur, qui y mit le premier la main; du jeune landgrave Hermann, son fils ; des princesses Sophie et Gertrude, ses filles, d'une telle quantité d'archevêques et d'évêques, qu'on eût dit qu'on voulait tenir un Concile ; de presque tous les princes de l'Empire et d'un si prodigieux concours de monde, qu'on tient qu'il montait à douze cent mille personnes. On trouva sa chair changée en un baume d'une odeur exquise, qui servit à la guérison de toutes sortes de maladies. Pour ses ossements, ils furent mis dans une châsse au-dessus de l'autel de l'hôpital ; et depuis, ils ont été transportés : partie à Bruxelles en l'église des Carmélites, partie à la chapelle de la Roche-Guyon-sur-Seine. On peut voir l'histoire de cette Sainte par M. le comte de Montalembert. Il résume admirablement tous les auteurs qui ont composé sa vie et son éloge. »
Source : Mgr. Paul Guérin, Vie des Saints, T. 4e, Victor Palmé, Libraire-Éditeur, Paris, 1892, pp. 323-329.
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praise be the Lord Jesus Christ, all honor and glory be to His holy mother,Mary.
plaquemine 7 moisLire plus...Absolument De plus il est écrit beaucoup chercheront à entrer qui ne le pourront pas’
Derriey 7 moisLire plus...GLOIRE A DIEU METTONS NOUS A LA DISPOSITION DE JESUS CHRIST NOTRE SEIGNEUR. AGISSONS, obéissons lui. Combattons sous ses ordres avec obéissance. Amen
MICHEL 8 moisLire plus...Nous réfutons votre objection dans notre livre, Hors de l'Église catholique il n'y a absolument pas de salut : https://vaticancatholique.com/catechisme-saint-pie-x-bapteme-de-desir/
Monastère de la Très Sainte Famille 9 moisLire plus...bonjour vous dites un peu partout sur votre site que le dogme du baptême de désir n'est pas catholique, pourtant il est dans le catéchisme de Saint Pie X
TD 9 moisLire plus...Magnifique ! Merci !
Émilie 10 moisLire plus...Merci infiniment de mettre ce calendrier Liturgique à disposition ! Un bon repère, même pour ceux qui, hélas, n'ont pas la possibilité de participer à la Liturgie traditionnelle... Merci également...
smsc 12 moisLire plus...Bonjour, et merci ! C'est une immonde imposture, ils recevront le digne salaire de leurs œuvres les enfants de Belial qui ont fait cela !
Frédéric 1 anLire plus...bien dit, les MHFM, je suis entièrement d'accord avec vous.
Marcel 1 anLire plus...Merci infiniment pour votre investigation, j'ai aussi eu la même sensation, que cette Sœur Lucie n'était pas la vraie, et cette grande différence en regardant les photos, il faut être...
Rose 1 anLire plus...