« Au début, je croyais que ça serait facile d’empêcher que ces choses dégoûtantes soient enseignées dans les écoles. J'étais certaine que n’importe quelle personne un tant soit peu décente serait dégoûtée à la vue de cet enseignement et l'arrêterait immédiatement. J'étais naïve de penser que l'archevêque ou ses “chefs de départements” s’inquiéteraient pour les âmes. » [1]
Depuis la Révolution Vatican II, le système scolaire catholique d’autrefois est en chute libre. Même beaucoup de partisans de la pseudo Église Vatican II/Novus Ordo, qui se sont faits de vigoureux défenseurs des antipapes, ont été forcés d'abandonner en masse le système scolaire « catholique » Novus Ordo. L’hérésie et l'immoralité du soi-disant système scolaire catholique permettent de dire qu’il n’a de catholique que le nom. Le principal problème est l’éducation sexuelle.
L’éducation sexuelle fut condamnée par le pape Pie XI. En le faisant, il précisa que ce n'est pas l’ignorance de telles choses qui mènent aux péchés à cet égard, mais plutôt l'exposition à de tels attraits.
Pape Pie XI, Divini illius magistri ; 31 déc. 1931 : « Il est un autre genre de naturalisme souverainement périlleux qui de nos temps envahit le champ de l'éducation en cette matière extrêmement délicate qu'est la pureté des mœurs.
Beaucoup soutiennent et promeuvent de façon insensée et dangereuse la forme d’éducation appelée de façon choquante “sexuelle”, puisqu’ils pensent faussement qu’ils pourraient préserver les adolescents de la volupté et de la luxure par des moyens purement naturels, et en excluant tout soutien de la religion et de la piété, c’est-à-dire en les introduisant tous, sans distinction de sexe, et même publiquement, dans des doctrines honteuses et en les y instruisant, et, ce qui est bien pire, en les exposant prématurément à des occasions pour que leur cœurs se familiarisent avec ces choses, comme ils disent, et s’endurcissent en quelque sorte dans les dangers de la puberté.
En cela les hommes errent gravement du fait qu’ils ne reconnaissent pas la fragilité native de la nature humaine, ni cette loi inhérente à nos membres qui, pour utiliser les termes de l’apôtre Paul, lutte contre la loi de l’Esprit (Rom. 7:23), et du fait aussi qu’ils méconnaissent avec légèreté ce que nous apprenons quotidiennement de l’expérience, à savoir que plus que d’autres les jeunes succombent souvent à l’impudicité, non pas tant par manque de connaissance, qu’en raison de la faiblesse de la volonté lorsqu’elle est exposée aux occasions et privée des secours de la grâce. » [2]
Dans un mépris flagrant de cet enseignement, des programmes d'éducation sexuelle, y compris explicites, sont mis en application dans toutes les « écoles catholiques, » corrompant de ce fait l'innocence des enfants catholiques dès leur plus jeune âge. En fait, ce serait un grossier euphémisme de donner à ces programmes le simple nom d’ « éducation sexuelle. » Il serait plus juste de les étiqueter sous le nom d’ « initiation sexuelle » ou endoctrinement aux cochonneries. En partie citée au début de ce chapitre, une mère - dont l'enfant recevait cette « éducation sexuelle » dans une école « catholique » - a exprimé son indignation au pseudo évêque ; mais en vain:
« Les deux derniers mois furent un cauchemar. Au début, je croyais que ça serait facile d’empêcher que ces choses dégoûtantes soient enseignées dans les écoles. J'étais certaine que n’importe quelle personne, avec un tant soit peu de décence, serait dégoûtée à la vue de cet enseignement et l'arrêterait immédiatement. J'étais naïve de penser que l'archevêque ou ses “chefs de départements” s’inquiéteraient pour les âmes. Au lieu de ça, j'ai trouvé une Chancellerie remplie de gens aux consciences endormies et aux jugements déformés - “des sépulcres blanchis remplis de cadavres.” Chaque parent du diocèse devrait être alarmé en constatant que de telles personnes ont reçu la responsabilité de prendre en charge et d’instruire des enfants innocents et vulnérables. C’est scandaleux ! » [3]
Pour illustrer la perversion de cette soi-disant éducation sexuelle, il est nécessaire d'exposer certains détails. Si des exemples spécifiques ne sont pas donnés, la plupart des gens ne réalisent jamais à quel point la situation est catastrophique. Par exemple, dans le diocèse de San Antonio aux États-Unis d’Amérique, le livre Growing in Love [Grandir dans l'amour] est utilisé pour les cours d'éducation sexuelle au collège. Ce livre est également utilisé dans différents diocèses des États-Unis. Voilà ce qu’a noté une mère indignée à propos de ce livre :
« La sexologie commence à la maternelle, où les enfants apprennent à désigner correctement des parties du corps comme : pénis, testicules, seins, vagin, anus, fesses, uriner, et déféquer. On les initie à l’idée du toucher (la masturbation) “pour le confort ou la sensation de plaisir.” Chaque année, le programme scolaire explore un peu plus en profondeur l'activité sexuelle en réapprenant les parties du corps, et en vient à donner des instructions concernant le baiser avec la langue, les préliminaires, les orgasmes, le sexe oral et anal. Comme si ce n’était pas assez, Growing in Love leur apprend aussi les jouets sexuels (godemichés et vibromasseurs), en plus du sado-masochisme. » [4]
Quelqu’un d’autre a noté :
« Le livre Growing in Love est tellement dégoûtant et dépravé dans sa description explicite d’actes sexuels pervertis, incluant notamment des techniques de sexe oral pour hommes et femmes, aussi bien hétérosexuels qu’homosexuels, avec en plus une propagande ouverte des “idées gays et lesbiennes”, que ça pourrait susciter suffisamment d'indignation dans le public pour forcer la hiérarchie américaine et le Vatican à mettre fin à cette expérience de cinquante ans anti-enfant, anti-vie, anti-famille et anti-Dieu. » [5]
Ce livre est utilisé pour éduquer les enfants dans les écoles « catholiques » ! Nous avons vu en détail à quel point la secte Vatican II est hérétique et diabolique, mais c'est malgré tout dur de croire que tout ceci est enseigné. Nous parlons ici d'une prise de contrôle démoniaque totale : l’éducation donnée dans des écoles soi-disant catholiques encourage les plus jeunes enfants à commettre des péchés mortels (comme la masturbation), qui les enverront en Enfer pour toujours !
Mat.18:6 – « Mais celui qui scandalise un de ces petits qui croient en moi, il vaudrait mieux pour lui que l’on suspendît une meule de moulin à son cou, et qu’on le précipitât au profond de la mer. »
Et, tandis que cette abominable et satanique initiation sexuelle est enseignée dans les pseudos écoles catholiques, il reste illégal de présenter de tels ouvrages sexuellement explicites – comme celui dans Growing in Love - dans des écoles publiques de l'État de Louisiane. [6] Le livre Growing in Love porte le Nihil obstat [cachet signifiant « rien ne s’y oppose »] du révérend Richard L. Schaefer, du censeur DePutatus, en plus de l’imprimatur de l'archevêque Jérôme Hanus de l'archidiocèse états-unien de Dubuque (Iowa).
À la lumière de la situation décrite ci-dessus, il n'est pas surprenant que les dogmes catholiques de base et la morale soient rejetés ou presque universellement ignorés par des « catholiques » issus de ces écoles. L'immoralité, l’impudicité et l'indifférentisme sont monnaie courante, et à bien des égards les pseudo catholiques du Novus Ordo sont autant mauvais voire pires que les païens. Par exemple, on trouve du Rap, du Rock, du Heavy Metal dans presque toutes les cérémonies - ainsi que des tenues et des danses obscènes. Il n'y a pas d'aversion pour la culture moderne et les fêtes mondaines, qui sont en contradiction avec les voies de Dieu, comme l’enseignent l’Écriture et la foi catholique traditionnelle. Plutôt qu’une aversion, il y a union entre la culture païenne et le système scolaire Novus Ordo. Puisqu’il s’agit exactement du contraire de ce qu’implique une véritable éducation catholique, cela nous montre encore une fois que le système scolaire du Novus Ordo est dépourvu de la vraie foi catholique.
Pape Léon XIII, Exeunte jam anno ; 25 déc. 1888 : « Or, toute la vie chrétienne peut se résumer dans ce devoir capital : ne point céder à la corruption des mœurs du siècle, mais lui opposer une lutte, une résistance constante. » [7]
Les élèves passent par quatre années de collège soi-disant catholique sans avoir appris le concept de péché mortel. [8] Comme le remarque la mère citée auparavant : « C’est une vraie tragédie que dans les écoles catholiques d'aujourd'hui, les enfants soient capables de réciter la litanie des parties du corps sexuelles, mais ne peuvent pas réciter les Dix commandements du Seigneur. » [9] Une étude menée par un professeur de sociologie à l’Université états-unienne Notre-Dame a conclu que les adolescents américains soi-disant catholiques sont « en grande partie indifférents aux sujets de foi et de pratique. » [10] Cette étude révélatrice sous-estime aussi très certainement le problème quand on sait qu'elle vient d'un professeur qui enseigne dans l’une des universités de la secte post-Vatican II.
Aussi bien aux États-Unis d’Amérique qu’à l'étranger, le pseudo système scolaire catholique, post-Vatican II, est rempli d’indifférentisme religieux et de célébration de fausses religions. Par exemple, à l'école primaire soi-disant catholique d’Holy Rood, dans le Yorkshire du sud, en Angleterre, ils ont organisé – avec l’approbation du diocèse de Hallam - des journées sikhs et juives pour y célébrer ces fausses religions. [11]
C’est tellement diabolique et tellement triste, car ils sont en train de convertir ces enfants en apostats.
Le système scolaire post-Vatican II, soi-disant catholique, est une blague totale, une fraude ; et la seule raison qui fait que le monde moderne lui accorde encore un semblant de respect ou de reconnaissance, aux États-Unis d’Amérique, pour son nom de « catholique, » c’est à cause de ses programmes sportifs. On identifie désormais les pseudo ligues catholiques à des athlètes compétitifs de lycées, qui vantent certains programmes sportifs majeurs du pays, spécialement le football américain et le basketball. Les pseudo ligues catholiques ne sont toutefois pas aussi exceptionnelles quant à former des gens à la foi catholique..., laquelle y est inexistante.
Puisque la foi catholique n'est plus considérée comme nécessaire au salut, les prêtres Novus Ordo ne disent plus aux familles qu'elles sont obligées d'envoyer leurs enfants dans les pseudo écoles catholiques. « Le nombre d'écoliers catholiques dans l'archidiocèse de Boston a plongé de 152 869 en 1965 à 50 742 aujourd'hui, et ces dernières années, l'archidiocèse a dû chaque année fermer quantités d’écoles. » [12]
Les statistiques du déclin aux États-Unis d’Amérique sont encore plus frappantes.
« -- Les écoles catholiques. Près de la moitié de tous les lycées catholiques aux États-Unis ont fermé leurs portes depuis 1965. La population étudiante est passée de 700 000 à 386 000. Les écoles paroissiales ont subi une baisse encore plus importante. Près de 4000 ont disparu, et le nombre d'élèves scolarisés est de moins de 2 millions - contre 4,5 millions à l’origine. Bien que le nombre de catholiques aux États-Unis ait augmenté de 20 millions depuis 1965, les statistiques Jones montrent que la puissance de la foi catholique et la dévotion à la foi sont loin d’être ce qu'elles étaient. » [13]
Considérant ces chiffres, il faut se rappeler que le nombre de catholiques pratiquants a augmenté de 20 millions depuis 1965. [14] Donc, si le nombre d'écoliers catholiques était resté stable depuis 1965, cela représenterait déjà en soi un échec énorme. Mais quand on considère que non seulement le nombre n’est pas resté le même, mais que près de la moitié de tous les lycées catholiques ont dû fermer, et que la scolarité paroissiale est tombée à 2,5 millions d’élèves, cela représente non seulement une crise catastrophique, mais surtout une putréfaction spirituelle en profondeur. Tout ceci est lié à ce que nous avons vu et exposé dans la première partie de ce livre : les antipapes Vatican II, la Nouvelle Messe et l’apostasie Vatican II.
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Notes :
[1] Cit. une discussion sur le sujet : http://www.dotm.org/sexed-notes.htm
[2] Heinrich Denzinger, The Sources of Catholic Dogma, Thirtieth Edition, B. Herder Book. Co., 1957, n° 2214.
Peter Hünermann, Heinrich Denzinger, Enchiridion Symbolorum, Symboles et définitions de la Foi catholique, 38e éd., Éd. française, Éditions du Cerf, Paris, 2010, n° 3697.
[3] http://www.dotm.org/sexed-notes.htm
[4] http://www.dotm.org/gil-flores.htm
[5] http://www.diocesereport.com/diocese_report/pr/homo_kinder_pr.shtml
[6] http://www.dotm.org/gil-new.htm
[7] Léon XIII, Lettres apostoliques de S.S. Léon XIII, encycliques, brefs, etc. (Éd.1893), Hachette livre / BnF, Paris, 1893-1904, T. 2, p. 235.
[8] Témoignage personnel donné à MHFM.
[9] http://www.dotm.org/gil-flores.htm
[10] Christian Smith, Soul Searching: The Religious and Spiritual Lives of American Teenagers (Oxford, 2005).
Cit. Inside Fordham Online, 19 jan. 2007.
[11] http://holyroodschool.catholicweb.com/index.cfm/NewsItem?SlideID=51536&ID=159375&From=Home#headline
[12] Michael Paulson, The Boston Globe, Church Turns to Critic to Aid Catholic Schools, 2 oct. 2005.
http://www.boston.com
[13] http://www.townhall.com/opinion/columns/patbuchanan/2002/12/11/165161.html
[14] http://www.townhall.com/opinion/columns/patbuchanan/2002/12/11/165161.html
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