Pendant des années, nous avons entendu différentes opinions sur la dévotion à la Divine Miséricorde ; nous ne savions pas exactement quoi penser. Le fait est que dans les années 1950, la dévotion à la Divine Miséricorde fut supprimée et le journal de sœur Faustine apparaissait sur l'index des livres interdits. Elle ne fut réhabilitée à travers le monde que par Jean-Paul II après le concile Vatican II. En plus de cela, une chose qui nous préoccupe est qu’elle était populaire chez les « catholiques » charismatiques, et était utilisée comme un substitut au Rosaire. Il y a quelques temps, l'un de nous décida de parcourir rapidement le livre de 600 pages de sœur Faustine Kowalski, La Miséricorde de Dieu dans mon âme (Petit journal de sœur Faustine). Ci-dessous sont quelques faits étranges trouvés au cours de cette enquête, qui suffisent à nous convaincre que cette « dévotion » est une chose à fuir.
À la page 50 du livre La Miséricorde de Dieu dans mon âme (Petit journal de Sœur Faustine), il est dit : « Et l’Hostie sortit du tabernacle et se posa sur mes mains. Et moi, avec joie, je la remis dans le tabernacle. Ceci se répéta une seconde et même une troisième fois. » [1]
Aux pages 102 à 103 du livre La Miséricorde de Dieu dans mon âme, nous lisons : « Quand le prêtre revint, je lui présentai l’hostie, pour qu’il la remette dans le ciboire. Car, après avoir reçu Jésus, je ne pouvais, avant de L’avoir consommé, dire que l’autre hostie était tombée. Mais pendant tout le temps où j’ai eu l’hostie en main, je ressentais une telle puissance d’amour que, de toute la journée, je ne pus ni manger ni reprendre connaissance. J’ai entendu ces paroles venant de l’hostie : “Je désirais reposer sur tes mains et pas seulement dans ton cœur.” » [2]
À la page 169, il est dit : « Au moment où je m’agenouillais pour rayer ma volonté propre, comme le Seigneur m’a dit de le faire, j’ai entendu dans mon âme cette voix : “À partir d’aujourd’hui, n’aie pas peur des jugements de Dieu, car tu ne seras pas jugée.” » [3]
À la page 176, « Jésus » lui dit : « Dans la petite grappe élue, tu es une douce baie, Je désire que la sève, qui circule en toi, se communique aux autres âmes. » [4]
À la page 188, « Jésus » lui dit : « Pour toi je vais arrêter la main qui punit. Pour toi Je bénis la terre. » [5] (Voir aussi p. 343)
À la page 237, « Jésus » dit : « Sache encore une chose, Ma fille : toutes les créatures, qu’elles le sachent ou non, qu’elles le veuillent ou non, accomplissent toujours Ma volonté... Ma fille, si tu le veux, Je créerai à ce moment un nouveau monde, plus beau que celui-ci et tu y vivras le reste de ta vie. » [6]
À la page 252, « Jésus » dit : « Car, beaucoup d’âmes reviendront des portes de l’enfer et adoreront Ma miséricorde. » [7]
À la page 342, « Jésus » dit: « Si elles n’adorent pas Ma miséricorde, elles périront pour l’éternité. » [8]
À la page 348, « Jésus » dit : « Je désire qu’on honore Ma miséricorde. » [9]
À la page 271, « Jésus » dit : « C’est pourquoi Je m’unis à toi plus étroitement qu’avec aucune autre créature. » [10]
À la page 366, « Jésus » dit : « Je vois ton amour si pur. Fortifié par la lutte que tu mènes, il surpasse l’amour des anges. À cause de toi, Je bénis le monde. » [11]
À la page 381, nous lisons que « Jésus » aurait donné cette instruction à sœur Faustine : « Dis à la Mère Générale de compter sur toi, comme étant la plus fidèle des filles du Couvent. » [12]
À la page 527, nous lisons que sœur Faustine dit : « J’ai pris le “Messager du Sacré-Cœur” et j’y ai lu le récit de la canonisation de Saint André Bobola. En un instant une grande nostalgie envahit mon âme pour que chez nous aussi il y ait une sainte. Je me suis mise à pleurer comme une enfant, parce qu’il n’y a pas de sainte chez nous. J’ai dit au Seigneur : “Je connais Votre largesse. Mais il me semble que maintenant Vous êtes moins généreux pour nous.” J’ai recommencé à pleurer comme une enfant. Jésus me dit : “Ne pleure pas, car toi, tu seras la sainte.” » [13]
À la page 543, nous lisons que « Jésus » aurait dit : « Je ne peux les supporter, car elles ne sont ni bonnes ni mauvaises. » [14]
À la page 551, nous lisons que « Jésus » aurait dit : « J’aime particulièrement la Pologne. Si elle obéit à Ma volonté, Je l’élèverai en puissance et en sainteté. C’est d’elle que sortira l’étincelle qui préparera le monde à Ma venue dernière. » [15]
À la page 580, nous lisons que sœur Faustine dit après avoir reçu la communion : « “Jésus, changez tout mon être en une autre hostie... Vous êtes le Seigneur, Grand et Tout-Puissant. Vous pouvez m’accorder cette grâce.” Et le Seigneur me répondit : “Tu es une vivante hostie agréable au Père Céleste.” » [16]
Aux pages 201 à 202, nous apprenons que « Jésus » aurait parlé à sœur Faustine au sujet de la nouvelle dévotion à la Divine Miséricorde et lui aurait soi-disant enseigné qu'il fallait la réciter sur les grains du chapelet : « Cette prière [la dévotion à la Divine Miséricorde] doit apaiser Ma colère. Tu vas la réciter pendant neuf jours, sur un chapelet, de la manière suivante : d’abord tu diras un Pater, un Ave et le Je crois en Dieu. Puis sur les grains du Pater, tu vas dire les mots suivants : “Père Éternel, je Vous offre le Corps, le Sang, l' me et la Divinité de Votre Fils Bien-Aimé, Notre-Seigneur Jésus-Christ, pour implorer de Vous le pardon de nos péchés et de ceux du monde entier.” Sur les grains de l’Ave Maria, tu diras : “Par Sa douloureuse Passion, ayez pitié de nous et du monde entier.” À la fin tu réciteras trois fois ces paroles : “Dieu Saint, Dieu Fort, Saint Immortel, ayez pitié de nous et du monde entier.” » [17] (samedi 14 sept. 1935)Les déclarations ci-dessus posent un certain nombre de problèmes. Le premier problème est la promotion de la Communion dans la main, soi-disant approuvée par Notre-Seigneur. L'hostie vole dans ses mains à de nombreuses reprises ; Notre-Seigneur dit soi-disant désirer se reposer dans ses mains. Nous pensons que c'est un piège diabolique pour que la communion dans la main soit acceptée intellectuellement, en avance de la religion Vatican II. Deuxièmement, nous voyons d’inutiles éloges envers cette sœur. Nous lisons « Notre-Seigneur » lui dire des choses ne favorisant pas l'humilité, mais la vanité - qu'elle est en fait la plus grande chose du monde. Nous croyons que Notre-Seigneur ne lui aurait jamais demandé de dire à son supérieur qu'elle est la fille la plus fidèle de l'Ordre. Notre-Seigneur aurait pu le Et l’Hostie sortit du tabernacle et se posa sur mes mains Troisièmement, nous voyons que sœur Faustine apprend que l’étincelle de Dieu - qui préparera le monde pour sa seconde venue - sortira de Pologne ! C’est interprété comme signifiant que la personne choisie par Dieu était Jean-Paul II, qui était de Pologne ! Puisque nous savons que Jean-Paul II était un apostat, un antipape non-catholique et un homme qui approuvait les fausses religions du monde, cela nous montre à nouveau que les révélations de sœur Faustine viennent du Diable. En fait, ça nous montre combien le Diable désirait soutenir l'appui de Jean-Paul II. Quatrièmement, la dévotion à la Divine Miséricorde est centrée autour de la miséricorde à une époque où l'humanité était proche de faire déborder la coupe de la justice divine. Le problème à cette époque, et aujourd'hui bien sûr, c’est que les hommes ne craignent pas Dieu et continuent à l'offenser. Ils avaient alors besoin d'entendre parler de Sa justice. Mais la dévotion à la Divine Miséricorde est le parfait faux-dévouement ; le message consiste à faire croire aux gens qu'ils recevront la miséricorde de Dieu même s’ils persistent dans leurs péchés ; elle demande même aux gens d’ « adorer » Sa miséricorde. Cinquièmement, et peut-être le plus important, Dieu aurait-Il révélé une nouvelle dévotion à réciter sur les grains du chapelet peu de temps après que Sa Mère fut venue à Fatima, et qu’elle fit un grand miracle pour révéler entre autres choses la nécessité du Rosaire ? La requête spécifique à sœur Faustine pour que la dévotion à la Divine Miséricorde soit priée sur les grains du chapelet, est clairement selon nous un substitut du Diable au Rosaire. Et nous l’avons vu utilisée de cette manière par beaucoup d'âmes. La dévotion à la Divine Miséricorde est une contrefaçon habile qui, étant traditionnelle à bien des égards, sert l’objectif du Diable pour que cette contre-dévotion s’insinue dans les cercles à tendance conservatrice, laquelle sera utilisée, selon les espoirs du Diable, comme un substitut au Rosaire. La conclusion naturelle au vu de tous ces faits est que la dévotion à la Divine Miséricorde est une chose que les catholiques doivent fuir. Les catholiques devraient réciter à la place un chapelet supplémentaire ou une station de Croix.
Notes :
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C’est toute une analyse. Vous m’avez convaincu d’arrêter cette dévotion sur le champs.
Merci.
Bonjour. Content d’apprendre que vous souhaitez arrêter cette fausse dévotion. Nous vous invitons à consulter le reste des informations de ce site. Sincèrement.
Bonjour , ce n’est pas une fausse dévotion , la sœur Faustine a bien reçu la visite de quelqu’un d’un autre monde , je ne sais pas qui s’était et comment pourrais je le savoir mais le chapelet je ne l’ai récité qu’une fois et une chose paranormal m’est arrivé , quelque chose est entré dans mon corps à la fin de la récitation par les pieds et allant jusqu’à la tète , mon corps été chaud après , je n’ai pas arriver à fermer l’œil de la nuit , j’ai aussi entendu un rire , un rire aux éclats féminin
Nous prouvons dans l’article que cette « dévotion » est fausse et est à fuir. L’avez-vous lu ? Est-ce que les faits ont une quelconque importance pour vous ?
Si vous pensez que tout phénomène « paranormal » vient de Dieu, vous allez au devant de biens des désillusions. Cette « chose paranormal » que vous rapportez ressemble à un phénomène occulte, démoniaque. Votre témoignage abonde dans le sens de la conclusion de notre article : fuyez cette fausse dévotion.
Nous espérons que vous continuerez à consulter notre site pour vous instruire de ce que l’Eglise enseigne réellement et de ce que vous avez à faire pour vous sauver. Pour être sauvé, il faut embrasser la foi catholique traditionnelle sans compromission.
Nous recommandons aux catholiques de prier le Rosaire en entier chaque jour, si possible, et la Salutation Angélique fréquemment.
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