Le code Antéchrist : La choquante vérité – Jean-Paul II prêchait que l'homme est Dieu – La doctrine de l'Antéchrist en plein Vatican

La photo ci-dessus montre Jean-Paul II en Israël, assis sur une chaire avec une croix inversée au-dessus de la tête. À ceux qui essaieraient de justifier cette action scandaleuse et très révélatrice, en indiquant que saint Pierre fut crucifié tête en bas, nous répondons que c’est une vaine tentative de défendre l’indéfendable. Quand Jean-Paul II fit cela , ce n’était pas l’une des fêtes de saint Pierre, et aucune commémoration de saint Pierre n’avait été faite. La croix inversée est l’un des plus grands symboles du satanisme, comme en témoigne son utilisation par les occultistes, les groupes de rock satanistes, et les meurtriers ritualistes. Voilà pourquoi Jean-Paul II s’assit avec ce symbole au-dessus de la tête.

Pape St. Pie X, E supremi apostolatus ; 4 oct. 1903 : « En revanche, et c'est là, au dire du même Apôtre, le caractère propre de l'Antéchrist, l'homme, avec une témérité sans nom, a usurpé la place du Créateur en s'élevant au-dessus de tout ce qui porte le nom de Dieu. » [1]

Jean-Paul II, Redemptor hominis ; 4 mars 1979, n° 10 : « EN RÉALITÉ, CETTE PROFONDE ADMIRATION DEVANT LA VALEUR ET LA DIGNITÉ DE L'HOMME S'EXPRIME DANS LE MOT ÉVANGILE, QUI VEUT DIRE BONNE NOUVELLE. ELLE EST LIÉE AUSSI AU CHRISTIANISME. » [2]

Sommaire :

• 1. Notre-Dame prophétise que Rome perdra la foi et deviendra le Siège de l’Antéchrist

• 2. Antéchrist défini

• 3. Chaque homme doit prendre possession de l'Incarnation

• 4. L'Évangile est la Bonne Nouvelle de l'homme

• 5. L'homme est le Christ, le Fils du Dieu vivant

• 6. La vérité sur l'homme est qu'il est Jésus-Christ

• 7. Et le Verbe s'est fait chair en tout homme

• 8. L'Incarnation est la vérité sur l'homme

• 9. Le mystère du Verbe incarné est le mystère de l'homme

• 10. Marie est bienheureuse parce qu'elle a eu foi en l'homme

• 11. Chaque homme est le Christ enfant né le jour de Noël

• 12. L'Épiphanie est la manifestation de l'homme

• 13. L’homme est la voie

• 14. L'homme est la vérité

• 15. L'homme est la vie

• 16. Chaque homme est l’Eucharistie

• 17. Chaque homme est Christ crucifié

• 18. L'homme est effectivement Dieu

• 19. L'homme est l'homme d’en haut

• 20. La vraie réalité de l'homme c’est qu'il est Dieu

• 21. L'homme est le Messie

• 22. La nouvelle évangélisation

• 23. L'homme doit découvrir qu'il est Dieu

• 24. Le Rosaire de l'homme

• 25. L’insondable richesse du Christ constitue le bien de chacun

• 26. Chaque homme est le Christ ressuscité

• 27. Antéchrist révélé

• Paul VI et Benoît XVI représentaient aussi l'Antéchrist dans le Vatican

1. Notre-Dame prophétise que Rome perdra la foi et deviendra le Siège de l’Antéchrist

Comme nous l’avons vu, le 19 septembre 1846 la bienheureuse Vierge Marie apparut en France, à La Salette, et prédit que :

« Rome perdra la foi et deviendra le Siège de l’Antéchrist... L’Église sera éclipsée. »

Notre-Dame prédit spécifiquement que Rome perdra la foi catholique, tombera dans l’apostasie de la véritable Église du Christ et deviendra le Siège de l’Antéchrist. Mais qu’est-ce que l’Antéchrist ?

2. Antéchrist défini

Dans la sainte Écriture, le mot « antéchrist » n’est mentionné que quatre fois. Le mot antéchrist n'est pas du tout utilisé dans l'Apocalypse et n'est pas cité par saint Paul (qui emploie seulement les termes « fils de perdition » et « homme de péché »). Le mot antéchrist est uniquement mentionné par saint Jean l'Apôtre dans ses épîtres.

Par conséquent, en recherchant la définition d'antéchrist, on doit d'abord regarder les épîtres de saint Jean, non pas l'Apocalypse ; car saint Jean emploie et définit le mot antéchrist et l'Apocalypse ne le fait pas. Les quatre fois où saint Jean emploie le mot antéchrist, il le définit seulement deux fois. Les deux définitions que saint Jean donne pour antéchrist sont les preuves les plus importantes qui existent pour pouvoir identifier l’Antéchrist, parce que les saintes Écritures sont la parole de Dieu inspirée, infaillible et sans erreur. Par conséquent, la définition des saintes Écritures sur l’Antéchrist est infaillible et correcte.

1 Jean 2:22 – « Qui est menteur, sinon celui qui nie que Jésus est le Christ ? Celui-là est l’Antéchrist, qui nie le Père et le Fils. »

1 Jean 4:2-3 - « ... Tout esprit qui confesse que Jésus-Christ est venu dans la chair est de Dieu ; Et tout esprit qui détruit Jésus n’est point de Dieu, et celui-là est l’Antéchrist, dont vous avez ouï dire qu’il vient... »

Les deux définitions sur l'Antéchrist traitent d’un déni de la vérité au sujet de qui est Jésus-Christ. La vérité au sujet de Notre-Seigneur Jésus-Christ et la vérité de la Très Sainte Trinité sont les fondements mêmes de la religion chrétienne. Ce sont les vérités les plus importantes de l'univers.

Voilà pourquoi les conciles des premiers temps de l'Église catholique condamnaient avec la plus grande vigueur la moindre déviation de la vérité à propos du Christ ou de la Trinité. Et c'est pourquoi les plus grands ennemis de Jésus-Christ dans l'Histoire n'étaient pas ces individus qui causèrent un mal temporel aux disciples du Christ, mais ceux qui furent les plus efficaces et blasphématoires pour attaquer la vérité au sujet de Jésus-Christ - qui est le fondement même du salut éternel de chacun.

Ainsi, en définissant « antéchrist, » la sainte Écriture fait référence à une attaque spécifique sur la vérité au sujet de Jésus-Christ, une attaque spécifique sur la vérité au sujet de l’homme-Dieu. La sainte Écriture se réfèrent spécifiquement à la destruction de Jésus (1 Jean 4:2 ou 3) et au déni que Jésus est le Christ (1 Jean 2:22). Ces deux choses servent de caractère propre à l’Antéchrist, selon la sainte Écriture, et ces deux choses se réfèrent clairement à une attaque contre la vérité de l'Incarnation du Fils de Dieu.

L'un des premiers hommes les plus célèbres dans l'histoire de l'Église à avoir perverti la doctrine de l'Incarnation, était l’hérétique Nestorius du 5^e siècle, condamné au concile d'Éphèse en l’année 431 A.D. Comme nous le verrons, le cas de l'hérétique Nestorius est très important dans l'identification de l'Antéchrist, parce que l'hérésie de Nestorius fut l’hérésie spécifique correspondant à la définition biblique de l’Antéchrist.

Nestorius fut l'hérétique qui tenta de détruire Jésus (1 Jean 4:2-3), et il le fit en pervertissant la vérité de l'Incarnation.

Pape Pie XI, Lux veritatis ; 25 déc. 1931: « ... tous ceux-là, non moins que Nestorius, font une tentative téméraire pour “DISSOUDRE LE CHRIST...” » [3]

Le pape Pie XI confirme ici que l’hérésie de Nestorius était la doctrine spécifique de l’Antéchrist – c’était une tentative de dissoudre la personne de Jésus-Christ, ce qui, selon l’Écriture, est le caractère de l’Antéchrist. Gardez ceci en tête (que la doctrine de Nestorius de « dissoudre le Christ » fut la doctrine spécifique de l’Antéchrist comme décrite dans la sainte Écriture), car ce sera bientôt pertinent.

Mais quelle était cette doctrine de Nestorius ? Comment Nestorius « DÉTRUISAIT-il » Jésus et, ce faisant, devint ce que saint Jean définit comme étant « l'Antéchrist » ? Pour comprendre la doctrine de Nestorius, il nous faut très brièvement répéter la vérité catholique de l'Incarnation.

L'Église catholique enseigne que le Verbe éternel - le Fils de Dieu – la deuxième personne de la Très Sainte Trinité – assuma une nature humaine et devint réellement un homme.

Jean 1:14 – « Et le Verbe a été fait chair, et il a habité parmi nous. »

Notre-Seigneur Jésus-Christ est le Verbe éternel fait chair. Il est vraiment Dieu et Il est aussi vraiment homme. Il est un seul Christ - Une personne divine avec deux natures.

Pape St. Léon le Grand, Concile de Chalcédoine ; 451 A.D., ex cathedra : « ... nous enseignons tous unanimement que nous confessons un seul et même Fils, notre Seigneur Jésus Christ, le même parfait en divinité, et le même parfait en humanité, le même vraiment Dieu et vraiment homme (composé) d'une âme raisonnable et d'un corps... un seul et même Christ... une seule personne et une seule hypostase, un Christ ne se fractionnant ni se divisant en deux personnes, mais un seul et même Fils, unique engendré, Dieu Verbe, Seigneur Jésus Christ... » [4]

Mais Nestorius rejetait la vérité que Notre-Seigneur Jésus-Christ est une seule personne. Nestorius dissolvait de façon blasphématoire Jésus en deux personnes. Nestorius soutenait que le Fils de Dieu n'est pas devenu homme dans l'Incarnation, mais que le Fils de Dieu s'est uni d'une certaine manière à un homme nommé Jésus.

Nous le redisons : NESTORIUS NE CROYAIT PAS QUE LE FILS DE DIEU S'EST FAIT HOMME DANS L'INCARNATION, MAIS QUE LE FILS DE DIEU S’EST UNI LUI-MÊME D’UNE CERTAINE MANIÈRE À UN HOMME NOMMÉ JÉSUS. Ça vous dit quelque chose ?

Antipape Jean-Paul II, Redemptor hominis ; 4 mars 1979, n° 13 : « ... par l'Incarnation le Fils de Dieu s'est uni d'une certaine manière à TOUT HOMME. » [5]

Antipape Jean-Paul II, Homélie ; 2 juil. 1986 : « ... s’incarnant dans le sein de la Vierge Marie, le Fils de Dieu, “s'est uni d'une certaine manière à tout homme”. » [6]

Antipape Jean-Paul II, Homélie ; 8 avril 1987 : « ... par son Incarnation, le Fils de Dieu s'est en quelque sorte uni lui-même à TOUT HOMME... » [7]

Antipape Jean-Paul II, Lettre aux familles ; 1994, n° 2 : « Par son Incarnation, le Fils de Dieu s'est en quelque sorte uni lui-même à tout homme... » [8]

Et en soutenant que le Fils de Dieu n’est pas devenu homme, mais s’est plutôt uni Lui-même à un homme nommé Jésus dans l'Incarnation, Nestorius détruisait ou dissolvait en deux personnes Notre-Seigneur Jésus-Christ.

Pape St. Léon le Grand, Lettre dogmatique à Flavien ; 449 A.D. : « Par conséquent, que Nestorius soit anathème... il a fait une personne de la chair, et une autre de la Divinité, ET N’A PAS PERÇU QU'IL N'Y AVAIT QU’UN SEUL CHRIST... » [9]

Et en détruisant ou dissolvant Notre-Seigneur Jésus-Christ en deux personnes, la doctrine Antéchrist de Nestorius résulta logiquement dans le culte de deux Christs, et introduisit par conséquent LE CULTE DE L’HOMME !

Pape Vigile, Concile Constantinople II ; 553 A.D.: « Déjà le saint concile d’Éphèse réuni selon la volonté de Dieu contre la mauvaise foi nestorienne a condamné en même temps que lui par un jugement juste et précis les vains propos de gens qui, devant venir après lui, ou venus avant, pensent comme lui et osent dire et écrire les mêmes propos, en portant contre eux la même condamnation... on condamne leur secte entière... la cabale qu’ils ont montée contre les religieuses doctrines de l’Église, EN VÉNÉRANT DEUX FILS, en divisant ce qui est indivisible ET PORTANT CONTRE LE CIEL ET LA TERRE L’ACCUSATION D’ANTHROPOLATRIE [le terme latin est : anthropolatriae]. Car la sainte multitude des esprits d’en haut n’adore avec nous qu’un seul Seigneur Jésus Christ. » [10]

Dans cette remarquable citation, le second concile dogmatique de Constantinople enseigne que le blasphème de la dissolution de Jésus en deux personnes selon l’opinion de Nestorius sur l'Incarnation, entraîna le culte de deux fils, et permit en conséquence LE CULTE DE L'HOMME. [11] Nous le redisons, LA THÉORIE HÉRÉTIQUE DE NESTORIUS SUR L'INCARNATION ENTRAÎNA LE CULTE DE DEUX FILS, ET INTRODUISIT EN CONSÉQUENCE L’ADORATION DE L'HOMME. Telle était la doctrine décrite par saint Jean comme la doctrine de l'Antéchrist. Ça vous rappelle quelque chose ?

Antipape Jean-Paul II, Redemptor hominis ; 4 mars 1979, n°10 : « EN RÉALITÉ, CETTE PROFONDE ADMIRATION DEVANT LA VALEUR ET LA DIGNITÉ DE L'HOMME S'EXPRIME DANS LE MOT ÉVANGILE, QUI VEUT DIRE BONNE NOUVELLE. ELLE EST LIÉE AUSSI AU CHRISTIANISME. » [12]

Oui, l'antipape Jean-Paul II prêchait l'hérésie de Nestorius - la doctrine de l'Antéchrist. Il prêchait la dissolution de Jésus dans l'Incarnation, qui aboutit au culte de Christs multiples ainsi qu’au culte de l'homme !

Ici, dans sa toute première encyclique, Redemptor hominis, l’antipape Jean-Paul II définit explicitement l'Évangile, la Bonne Nouvelle et le christianisme comme la profonde admiration devant l'homme. L’Évangile est la Vie de Jésus-Christ ! En disant que la profonde admiration devant chaque homme s’exprime dans le mot Évangile, l’antipape Jean-Paul II indique que chaque homme est le Jésus-Christ que les chrétiens adorent. Et, ce culte de chaque homme comme Christ, prend sa source dans l'enseignement de l’antipape Jean-Paul II : que le Fils de Dieu s'est uni à chaque homme dans l'Incarnation !

De plus, même si la similitude entre Nestorius et l'antipape Jean-Paul II est indéniable, il y a une différence fondamentale entre les deux. Il y a une différence cruciale entre l’antéchrist préliminaire, Nestorius, et l'antipape Jean-Paul II, dont la doctrine représente l’accomplissement de la prophétie de Notre-Dame que Rome deviendra le siège de l’Antéchrist. La différence est que la prédication de l’antipape Jean-Paul II était sept milliards de fois pire. L’antéchrist préliminaire Nestorius dissolvait Jésus en deux (résultant dans le culte de deux Christs), tandis que l'antipape Jean-Paul II dissolvait Jésus en sept milliards ; sept milliards de personnes avec qui le Christ se serait uni lors de l’Incarnation... ce qui entraîne le culte de sept milliards de Christs.

Antipape Jean-Paul II, Audience ; 25 jan. 1984 : « Le Christ, le Fils de Dieu, en s’incarnant, assume l'humanité de chaque homme... À ce moment-là il s’unit à chaque personne... Dans l’encyclique Redemptor hominis, j'ai écris que : “... cette profonde admiration devant la valeur et la dignité de l'homme s'exprime dans le mot Évangile, c’est-à-dire Bonne Nouvelle. Elle est liée aussi au christianisme.” » [13]

Là, l'antipape Jean-Paul II illustre sa dissolution de Jésus (sa doctrine de l’Antéchrist) et son culte de l'homme avec une logique implacable. Il nous dit que parce que le Fils de Dieu était uni à chaque homme dans l'Incarnation, c’est-à-dire, parce que le Fils de Dieu s’est dissous dans chaque homme lors de l'Incarnation, le nom de christianisme signifie la profonde admiration devant chaque homme ; parce qu’en vertu de cet événement, chaque homme est Jésus-Christ. Chaque homme est vraiment Fils de Dieu et vraiment homme. Nous prouverons dans cet article que cette doctrine de l'Antéchrist - que chaque homme est devenu le Fils de Dieu dans l'Incarnation et qu’il est donc Jésus-Christ - est ce que l'antipape Jean-Paul II prêchait au monde.

3. Chaque homme doit prendre possession de l'Incarnation

Juste avant de définir le christianisme comme la profonde admiration devant l’homme, dans sa première encyclique Redemptor hominis, l’antipape Jean-Paul II écrivit ce qui suit :

Antipape Jean-Paul II, Redemptor hominis, n° 10 : « L'homme qui veut se comprendre lui-même jusqu'au fond... doit “s'approprier” et assimiler toute la réalité de l'Incarnation et de la Rédemption pour se retrouver soi-même. S'il laisse ce processus se réaliser profondément en lui, il produit alors des fruits non seulement d'adoration envers Dieu, mais aussi de profond émerveillement pour soi-même. » [14]

S’approprier quelque chose, c’est « en prendre possession. » [15] Assimiler quelque chose, c’est l’absorber. Par conséquent, l'antipape Jean-Paul II dit ici que l'homme doit prendre possession de l'Incarnation (ce qui veut dire qu’il doit prendre possession du fait que Dieu est devenu homme) pour se retrouver. Cela signifie que l'homme doit comprendre qu'il est un homme-Dieu pour se retrouver lui-même.

Lorsque ceci se produira dans l'homme, selon l'antipape Jean-Paul II, l'homme possèdera non seulement l'adoration envers Dieu, mais aussi un « profond émerveillement pour soi-même, » parce qu'il apprendra qu'il est lui aussi le Christ, le Fils de Dieu fait homme. C'est pourquoi l'antipape Jean-Paul II définit le christianisme comme la profonde admiration devant chaque homme, dans l’article suivant de cette encyclique (déjà citée) :

Antipape Jean-Paul II, Redemptor hominis ; 4 mars 1979, n° 10 : « L'homme qui veut se comprendre lui-même jusqu'au fond... doit “s'approprier” et assimiler toute la réalité de l'Incarnation et de la Rédemption pour se retrouver soi-même... EN RÉALITÉ, CETTE PROFONDE ADMIRATION DEVANT LA VALEUR ET LA DIGNITÉ DE L'HOMME S'EXPRIME DANS LE MOT ÉVANGILE, QUI VEUT DIRE BONNE NOUVELLE. ELLE EST LIÉE AUSSI AU CHRISTIANISME. » [16]

De plus, l'antipape Jean-Paul II répète son important message (la prise de possession de l'Incarnation pour retrouver l'homme) à de nombreuses reprises dans ses écrits (Catechesi tradendae n° 61 ; Veritatis splendor n° 8), puisque, comme nous l’avons déjà montré, c’est le fondement de l'Évangile tout entier de l'Antéchrist.

Donc, par au moins trois fois dans ses écrits, l'antipape Jean-Paul II enseignait que l'homme doit s’approprier l'Incarnation dans le but de se retrouver lui-même. Et immédiatement après la première fois qu'il le mentionne dans Redemptor hominis, l’antipape Jean-Paul II confirme son vrai sens en définissant le christianisme comme la profonde admiration devant chaque homme, confirmant que ce culte de chaque homme découle directement de l'Incarnation.

4. L'Évangile est la Bonne Nouvelle de l'homme

L’Antipape Jean Paul II définit l'Évangile comme la profonde admiration devant l'homme, dans sa première encyclique et de nombreuses autres fois. Mais l'antipape Jean-Paul II définissait également l'Évangile comme la Bonne Nouvelle de Jésus-Christ. Il le définissait des deux façons, parce que son message était que chaque homme est Jésus-Christ.

Antipape Jean-Paul II, Discours ; 7 mars 1983 : « L'Évangile est quelqu’un : c'est Jésus-Christ. » [17]

Antipape Jean-Paul II, Homélie ; 1^er juin 1980: « Non seulement le message de l'Évangile s'adresse à l'homme, mais c’est un grand message messianique sur l'homme, c'est la révélation à l'homme de la vérité complète sur lui-même... » [18]

Antipape Jean-Paul II, Redemptoris missio, n° 13 : « Jésus est lui-même la Bonne Nouvelle... il proclame la Bonne Nouvelle non seulement par ce qu'il dit ou ce qu'il fait, mais parce qu'il est. » [19]

Antipape Jean-Paul II, Homélie ; 4 juin 1997: « L'Évangile, en proclamant la Bonne Nouvelle de Jésus, annonce aussi la Bonne Nouvelle de l'homme. » [20]

Antipape Jean-Paul II, Christifideles laici ; 30 déc. 1988, n° 7 : « ... Jésus-Christ Lui-même est la “Nouvelle”... » [21]

Antipape Jean-Paul II, Homélie ; 9 mai 1988 : « L'Évangile est la révélation de Dieu... Et c’est aussi la révélation de la vérité sur l'homme, sur sa dignité... Nous l’appelons bonne nouvelle ou “Bonne Annonce”... » [22]

L’antipape Jean-Paul II prêchait au monde entier que l'homme et Jésus ne sont qu’une seule et même personne, et que l'Évangile est la vérité au sujet de Jésus et aussi la vérité au sujet de chaque homme. En fait, la citation suivante est particulièrement révélatrice.

Antipape Jean-Paul II, Discours aux membres du Congrès américain ; 8 jan. 2001: « Au cours des années de mon ministère, mais en particulier au cours de l'Année du Jubilé qui vient de s'achever, j'ai invité chacun à se tourner vers Jésus pour découvrir la vérité de l'homme de façons nouvelles et plus profondes... Connaître la vérité du Christ signifie ressentir avec un profond émerveillement la valeur et la dignité de chaque être humain, qui est la Bonne Nouvelle de l'Évangile... (cf. Redemptor hominis, n. 10). » [23]

Tout d'abord, notez que l'antipape Jean-Paul II se réfère à Redemptor hominis n°10. Redemptor hominis n°10, c’est là où l’antipape Jean-Paul II définit à l’origine l'Évangile et le christianisme comme la profonde admiration devant l'homme.

Antipape Jean-Paul II, Redemptor hominis ; 4 mars 1979, n° 10 : « EN RÉALITÉ, CETTE PROFONDE ADMIRATION DEVANT LA VALEUR ET LA DIGNITÉ DE L'HOMME S'EXPRIME DANS LE MOT ÉVANGILE, QUI VEUT DIRE BONNE NOUVELLE. ELLE EST LIÉE AUSSI AU CHRISTIANISME. » [24]

Deuxièmement, juste avant de donner cette référence, l'antipape Jean-Paul II dit que connaître la vérité du Christ, c'est ressentir avec un profond émerveillement la valeur et la dignité de chaque être humain. En d'autres termes, selon l’antipape Jean-Paul II, CONNAÎTRE LA VÉRITÉ DU CHRIST SIGNIFIE RESSENTIR CHAQUE ÊTRE HUMAIN, et c'est la Bonne Nouvelle de l'Évangile. Cela signifie que chaque homme est Jésus-Christ.

Galates 1:8-9 - « Mais si nous-mêmes ou un ange du ciel vous évangélisait autrement que nous nous vous avons évangélisés, qu'il soit anathème. Comme nous l’avons déjà dit, ainsi je le répète : Si quelqu’un vous annonce un autre Évangile que celui que vous avez reçu, qu’il soit anathème. »

5. L'homme est le Christ, le Fils du Dieu vivant

Le chapitre 16 de l'Évangile de saint Matthieu rapporte l'un des événements les plus importants de l'histoire du christianisme :

« Or Jésus vint aux environs de Césarée de Philippe, et il interrogeait ses disciples, disant : Quel est celui que les hommes disent être le Fils de l’homme ? Ceux-ci répondirent : Les uns disent que c’est Jean-Baptiste ; d’autres, Élie ; d’autres Jérémie, ou quelqu’un des prophètes. Jésus leur demanda : Et vous, qui dites-vous que je suis ? Prenant la parole, Simon Pierre dit : Vous êtes le Christ, le fils du Dieu vivant. »

En cet instant dramatique de l’histoire du Salut, saint Pierre professe la vérité qui repose au cœur de l’Évangile. Il professa correctement que Jésus est le Christ, le Fils du Dieu Vivant.

Dans sa toute première homélie, l’antipape Jean-Paul II déclara ces paroles prononcées par saint Pierre sur Notre-Seigneur Jésus-Christ :

Jean-Paul II, Toute première Homélie, marquant à jamais le début de son ministère pastoral, dimanche 22 oct. 1978 : « Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant. (Mat. 16:16) Ces paroles, c’est Simon, fils de Jonas, qui les a prononcées dans la région de Césarée de Philippe... Elles marquent le commencement de la mission de Pierre dans l’histoire du salut... Aujourd’hui et en ce lieu, il faut que de nouveau soient prononcées et écoutées les mêmes paroles : “Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant.”’ Oui, frères et fils, ces paroles avant tout. ... veuillez accueillir encore une fois, aujourd’hui et en ce lieu sacré, les paroles prononcées par Simon Pierre. Ces paroles contiennent la foi de l’Église. Elles contiennent la vérité nouvelle bien plus, la vérité ultime et définitive sur l’homme : le fils du Dieu vivant. “Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant !” » [25]

En 1978, dans sa toute première homélie en tant qu’antipape ; dans le discours qui marquera à jamais le début de son ministère pastoral, ce dimanche 22 octobre 1978, l'antipape Jean Paul II proclamait au monde entier que L'HOMME est le Christ, le Fils du Dieu vivant ! Il disait même que c’était une « vérité nouvelle » - une vérité nouvelle que devait révéler l’Antéchrist. « Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant » : selon l'antipape Jean-Paul II, cette phrase de saint Pierre concernant Notre-Seigneur Jésus-Christ sont des paroles qui décrivent la vérité sur l'homme.

Et ce n’est pas accidentel que l’antipape Jean-Paul II ait fait cette déclaration dans sa toute première homélie en tant qu’antipape. Il était là pour prêcher l’homme à la place du Christ, donc il présentait dès le tout début sa doctrine antéchrist. Les gens ne doivent pas sous-estimer la signification de ce discours.

Pape St. Pie X, E supremi apostolatus ; 4 oct. 1903 : « En revanche, et c'est là, au dire du même Apôtre, le caractère propre de l'Antéchrist, l'homme, avec une témérité sans nom, a usurpé la place du Créateur en s'élevant au-dessus de tout ce qui porte le nom de Dieu. » [26]

Le caractère propre de l'Antéchrist, l'homme à la place de Dieu, c’était le caractère propre de l'Antipape Jean-Paul II. Il était là pour substituer l'Évangile de Jésus-Christ par un évangile de l'homme en tant que Christ. Il substituait la vérité de Jésus-Christ par la vérité au sujet de l'homme.

6. La vérité sur l'homme est qu'il est Jésus-Christ

Dans les écrits de l'antipape Jean-Paul II, on trouve d'innombrables références à l'homme. Mais on trouve aussi d'innombrables références à « la vérité sur l’homme. » Nous savons maintenant ce que voulait signifier l'antipape Jean-Paul II quand il faisait référence à cette « vérité sur l'homme » : que la vérité sur l'homme est qu'il est Jésus-Christ.

Antipape Jean-Paul II, Homélie ; 17 déc. 1991 : « Chers frères et sœurs, regardez vers Christ, la Vérité sur l’homme... » [27]

Là, l'antipape Jean-Paul II nous dit explicitement que le Christ est la Vérité sur l'homme. Cela signifie que la vérité de l'homme est qu'il est Jésus-Christ.

Antipape Jean-Paul II, Audience ; 22 fév. 1984 : « ... pour que les consciences soient libérées dans la pleine vérité de l’homme, qui est le Christ... » [28]

7. Et le Verbe s'est fait chair en tout homme

Dans Jean 1:14, nous lisons à propos de l'Incarnation du Fils de Dieu, « Et le Verbe a été fait chair, et il a habité parmi nous. » Voici ce qu’avait à dire l'antipape Jean-Paul II sur ces paroles.

Antipape Jean-Paul II, Encyclique sur le Saint-Esprit, n° 50 : « “Le Verbe s'est fait chair”. L'Incarnation de Dieu-Fils signifie que la nature humaine est élevée à l'unité avec Dieu, mais aussi, en elle, en un sens, tout ce qui est “chair” : toute l'humanité... » [29]

L'antipape Jean-Paul II cite ici les paroles de Jean 1:14, et dit que le verbe devenant chair signifie la prise de tout ce qui est chair, toute l'humanité. Cela signifie littéralement que le Fils de Dieu est devenu toute chair, toute l'humanité. Et c’est pourquoi l'antipape Jean-Paul II dit la chose suivante:

Antipape Jean-Paul II, Evangelium vitae, n° 104 : « C'est dans la “chair” de tout homme que le Christ continue à se révéler et à entrer en communion avec nous, à tel point que le rejet de la vie de l'homme, sous ses diverses formes, est réellement le rejet du Christ. » [30]

Ici, l'antipape Jean-Paul II confirme sa doctrine comme il l’énonçait dans l'encyclique sur le Saint-Esprit, n° 50. Parce que le Verbe s'est fait chair dans toute l'humanité, c’est dans la chair de TOUT HOMME que le Christ se révèle Lui-même. Tout homme est le Verbe fait chair selon l'antipape Jean-Paul II. Remarquez comment il met même le mot « chair » entre guillemets, indiquant spécifiquement que chaque personne est « le Verbe fait chair » de Jean 1:14.

8. L'Incarnation est la vérité sur l'homme

Antipape Jean-Paul II, Homélie ; 27 jan. 1999: « Dans l'Incarnation, Dieu se révèle pleinement dans le Fils... L'Incarnation révèle également la vérité sur l'homme. » [31]

Cela signifie que l’homme est le Verbe incarné.

Antipape Jean-Paul II, Angélus ; 4 jan. 1981: « La venue de Dieu dans le monde, la naissance de Dieu dans un corps humain, est une vérité pénétrante et éblouissante. C’est un chemin sur lequel l'homme, à mesure qu’il marche, se retrouve lui-même. » [32]

Cela signifie que chaque homme découvre qu’il est Dieu dans un corps humain.

Antipape Jean-Paul II, Homélie ; 14 déc. 1999: « En fixant le regard sur le mystère du Verbe Incarné... l'homme se retrouve lui-même. » [33]

Ici, l’antipape Jean-Paul II affirme carrément qu’en regardant le Dieu-homme, l’homme se retrouve lui-même.

9. Le mystère du Verbe incarné est le mystère de l'homme

Antipape Jean-Paul II, Discours ; 14 jan. 1999 : « Et en réalité, le mystère de l'homme ne s'éclaire vraiment que dans le mystère du Verbe incarné. » [34]

L’antipape Jean-Paul II prononça cette déclaration une centaine de fois. Il nous disait que c'est seulement dans le MYSTÈRE du Verbe incarné, c'est-à-dire seulement dans le mystère du Dieu-homme, que le mystère de l’homme s’éclaire, parce que selon l'Antéchrist, chaque homme est l'homme-Dieu. Notez que l’antipape Jean-Paul II n’a pas dit que c’est dans l’enseignement du Verbe incarné que le mystère de l'homme s’éclaire, mais dans le mystère du Verbe incarné, le mystère de l'homme-Dieu Lui-même : Notre-Seigneur Jésus-Christ.

Antipape Jean-Paul II, Veritatis splendor ; 6 août 1993, n° 2 : « En réalité, le mystère de l'homme ne s'éclaire vraiment que dans le mystère du Verbe incarné. » [35]

Antipape Jean-Paul II, Encyclique sur la foi et la raison, n° 12 : « En réalité, le mystère de l'homme ne s'éclaire vraiment que dans le mystère du Verbe incarné... » [36]

Antipape Jean-Paul II, Homélie ; 25 oct. 1991: « En réalité, c'est seulement dans le mystère du Verbe incarné que le mystère de l'homme s’éclaire vraiment... » [37]

10. Marie est bienheureuse parce qu'elle a eu foi en l'homme

Dans Luc 1:45 Élisabeth parle à Marie :

« Et bienheureuse, vous qui avez cru ! Car ce qui vous a été dit par le Seigneur s’accomplira. »

Dans Luc 1:45, nous lisons qu’Élisabeth a loué Marie pour sa foi dans le Seigneur. Voilà ce que dit l’antipape Jean-Paul à propos de cet évènement.

Antipape Jean-Paul II, Homélie ; 31 mai 1980 : « Sur le seuil de la maison de Zacharie, Élisabeth dit à Marie: “Heureuse es-tu, toi qui as cru” [Luc. 1:45] Rendons honneur à la maternité, parce qu’en elle s’exprime la foi en l’homme... IL FAUT CROIRE, depuis le début EN L’HOMME. HEUREUSE ES-TU, MARIE, TOI QUI AS CRU ! » [38]

Luc 1:45 nous dit que Marie croyait au Seigneur. Dans une homélie commentant Luc 1:45, l’antipape Jean-Paul II nous dit que Marie croyait dès le début en l’homme. Il disait clairement que le Seigneur auquel Marie croyait était chaque homme.

11. Chaque homme est le Christ enfant né le jour de Noël

Tout comme l’antipape Jean-Paul II déclara dans sa première homélie que l'homme est le Christ, le Fils du Dieu vivant, et tout comme il déclara dans sa première encyclique que le christianisme, la Bonne Nouvelle et l'Évangile sont la profonde admiration devant chaque homme, de même l'Antéchrist avait un message à dire au monde entier dans son premier discours de Noël en tant qu’antipape.

Antipape Jean-Paul II, Urbi et orbi ; 25 déc. 1978 : « Ce message s’adresse à chaque homme, à l’homme dans son humanité. Noël est la fête de l’homme. C’est la naissance de l’homme. » [39]

La définition de Noël est la suivante : « Noël - Messe du Christ, nom commun pour la fête de l'anniversaire de notre Seigneur... » [40] Noël est la fête de la naissance de Jésus-Christ. Donc pourquoi l’antipape Jean-Paul II, dans son premier message de Noël, proclame-t-il à chaque être humain que Noël est la fête de l’homme ? C’est précisément parce qu’il était totalement antéchrist. Il se trouvait ici pour prêcher l’homme à la place du Christ. Cet antéchrist continua de prêcher ce message sur Noël durant les années à venir.

Antipape Jean-Paul II, Urbi et orbi ; 25 déc. 1979 : « Noël est la fête de tous les enfants du monde ; de tous... » [41]

Antipape Jean-Paul II, Homélie ; 25 déc. 1993 : « Le Saint Noël est la fête de l’homme... » [42]

Antipape Jean-Paul II, Urbi et orbi ; 25 déc. 1978: « Acceptez la vérité entière sur l’homme qui a été dite dans la nuit de Noël. — Acceptez cette dimension de l’homme, qui s’est ouverte à tous les hommes en cette sainte nuit !... » [43]

Aucune vérité sur l’homme ne fut prononcée le soir de Noël. La seule vérité qui fut prononcée concerne la naissance du Sauveur : « c’est qu’il vous est né aujourd’hui, dans la ville de David, un Sauveur, qui est le Christ Seigneur. » (Luc 2:11). Si la nuit de Noël avait également fait paraître la « vérité entière sur l’homme, » comme le dit l’antipape Jean-Paul II, alors la vérité entière sur l'homme est qu'il est Jésus-Christ.

Antipape Jean-Paul II, Evangelium vitae, n° 1 : « ... aujourd'hui vous est né un Sauveur, qui est le Christ Seigneur, dans la cité de David » (Luc 2, 10-11). Assurément, la naissance du Sauveur a libéré cette “grande joie”, mais, à Noël, le sens plénier de toute naissance humaine se trouve également révélé... » [44]

Antipape Jean-Paul II, Urbi et orbi ; 25 déc. 1978: « Si nous célébrons aujourd’hui de manière aussi solennelle la naissance de Jésus, nous le faisons pour rendre témoignage au fait que chaque homme est unique, absolument singulier. » [45]

Ici, l’antipape Jean-Paul II admet que la célébration solennelle de Noël n’est que pour rendre témoignage à chaque homme.

Antipape Jean-Paul II, Homélie ; 24 déc. 1985 : « La naissance du Seigneur est la lumière du sens : la lumière du sens retrouvé de toute chose. Et par-dessus tout : DU SENS DE L’HOMME... » [46]

Dans cette incroyable homélie, la veille de Noël 1985, l’antipape Jean-Paul II déclara que la naissance du Seigneur est le sens de l'homme ; il nous dit carrément que l'homme est le Seigneur né à Noël.

12. L'Épiphanie est la manifestation de l'homme

Le mot « Épiphanie » signifie une manifestation de Dieu. Même l’antipape Jean-Paul II le reconnaissait.

Antipape Jean-Paul II, Angélus ; 2 jan. 1983 : « Comme cela est bien connu, l’Épiphanie signifie la manifestation de Jésus au peuple, la révélation du Messie attendu depuis des siècles... » [47]

Mais voyez maintenant cet antéchrist définir aussi que chaque bébé est une épiphanie de Dieu.

Antipape Jean-Paul II, Angélus ; 11 jan. 1998 : « Chaque bébé qui vient au monde est une “épiphanie” de Dieu... » [48]

Ceci indique, par sa propre définition, que chaque bébé qui vient au monde est Dieu.

Dans Apocalypse 3:14, Notre-Seigneur Jésus-Christ se fait appeler l’ « Amen, le témoin fidèle et véritable. » L’antipape Jean-Paul II dit que chaque homme est Amen.

Antipape Jean-Paul II, Familiaris consortio ; 22 nov. 1981, n° 30 : « ... l'Église prend parti pour la vie, et DANS CHAQUE VIE HUMAINE elle sait découvrir la splendeur de ce “Oui”, de cet “Amen”, qu’est le Christ. » [49]

13. L’homme est la voie

Dans le chapitre 14 de Jean, nous lisons la chose suivante :

« Thomas lui dit : Seigneur, nous ne savons où vous allez ; et comment pouvons-nous en savoir la voie ? Jésus lui répondit : Moi je suis la voie... »

Dans l’un des versets les plus frappants de la sainte Écriture, Jésus-Christ nous dit qu'Il (Jésus) est la voie. Que nous dit l’antipape à ce sujet ?

Antipape Jean-Paul II, Discours, 9 fév. 2001 : « L'être humain est la voie... » [50]

Antipape Jean-Paul II, Encyclique sur le travail humain ; 14 sep. 1981, n° 1 : « ... l'homme “est la première route et la route fondamentale de l'Église”... il faut alors revenir sans cesse sur cette route... » [51]

Antipape Jean-Paul II, Discours ; 14 juin 1999 : « L'homme est la voie première et fondamentale de l'Église... » [52]

Antipape Jean-Paul II, Discours ; 7 avril 1998 : « ... l’homme est la voie première... » [53]

Antipape Jean-Paul II, Discours ; 21 juin 2002 : « ...Dans son sillage, j'ai voulu répéter moi aussi dans l'Encyclique Redemptor hominis que l'homme est la voie première et principale... » [54]

Antipape Jean-Paul II, Lettre aux familles ; 2 fév. 1994, n° 1 : « ... l'homme est la route... » [55]

Jésus-Christ nous a très clairement dit que, Lui, (Jésus) est la voie. L’antipape Jean-Paul II nous disait que l'homme est la voie. L’antipape Jean-Paul II prêchait que l'homme est la voie, alors que seul Jésus est la voie ; c’est précisément parce qu’il était antéchrist, et prêchait l’homme à la place du Christ.

Et il ne fait aucun doute que l’antipape Jean-Paul II était pleinement conscient de mettre l'homme à la place de Dieu quand il prêchait que l'homme est la voie. Il était pleinement conscient du fait que seul Jésus-Christ est la voie. Oui, cet homme qui parlait couramment 14 langues, qui fut le plus photographié au monde, qui voyagea et parla à plus de gens que quiconque dans l'histoire, était pleinement conscient que Jésus-Christ est le chemin.

Antipape Jean-Paul II, Catechesi tradendae ; 16 oct. 1979, n° 5 : « C'est Jésus qui est “le chemin, la vérité et la vie” (Jean 14:6) ... » [56]

Antipape Jean-Paul II, Catechesi tradendae ; 16 oct. 1979, n° 22 : « ... Christ, qui est “chemin...” » [57]

Antipape Jean-Paul II, sur le fidèle laïc ; 30 déc. 1988, n° 34 : « ... pour toi le Christ est “le chemin...” » [58]

Antipape Jean-Paul II, Homélie ; 8 avril 2001 : « ... Car seul Jésus est le chemin... » [59]

L’antipape Jean-Paul II savait très bien que seul Jésus est le chemin, pourtant il prêcha maintes et maintes fois que l'homme est le chemin. L’antipape Jean-Paul II nous prêchait qu’il n'y a pas de contradiction entre les deux déclarations - que l'homme et le Christ sont indivisibles parce qu’ils sont pareils.

Antipape Jean-Paul II, Homélie ; 10 déc. 1989 : « ... afin qu'il nous soit donné d’ouvrir à notre tour la voie du Seigneur et la voie de l'homme, QUI est la voie de l'Église. » [60]

En voyant cette stupéfiante homélie, il faut se rappeler les paroles de saint Jean-Baptiste dans l’Évangile. Voilà ce que prêchait saint Jean-Baptiste avant la venue du Christ :

Jean 1:23 – « Je suis, répondit-il, la voix de celui qui crie dans le désert : Redressez la voie du Seigneur... »

Mais l'antipape Jean-Paul II nous disait d’ouvrir la voie du Seigneur ET LA VOIE DE L'HOMME. Son sens est carrément flagrant ! Sa signification est que l'homme est le Seigneur. En effet, notez la dernière phrase de cette incroyable citation de l’antipape Jean-Paul II. Il ne nous dit pas d’ouvrir les voies du Seigneur et de l'homme, qui SONT le chemin de l'Église. Au contraire, il dit : « ouvrir à notre tour la voie du Seigneur et LA VOIE de l'homme, QUI EST la voie de l'Église. » Selon l’antipape Jean-Paul II, ce sont une seule et même voie.

Antipape Jean-Paul II, Lettre aux familles, n° 23 : « Qu'il nous soit donné de suivre toujours Celui qui est “le Chemin, la Vérité et la Vie” (Jean 14:6) !» [61]

Antipape Jean-Paul II, Redemptor hominis ; 4 mars 1979, n° 13 : « Jésus-Christ est la route principale de l'Église. » [62]

Antipape Jean-Paul II, Redemptor hominis, n° 22 : « Là encore, l'Église reconnaît le chemin de sa vie quotidienne, QUE CONSTITUE TOUT HOMME. » [63]

14. L'homme est la vérité

Dans Jean 14: 6, non seulement Notre-Seigneur Jésus-Christ s’identifie Lui-même comme le chemin, mais aussi comme la vérité :

« Moi je suis la voie, la vérité... » (Jean 14:6 )

Jésus-Christ nous dit qu'Il est la vérité. Et que nous dit l’antipape Jean-Paul II ?

Antipape Jean-Paul II, Veritatis splendor, n° 84 : « La question de Pilate “qu'est-ce que la vérité ?”, jaillit aujourd'hui aussi de la perplexité désolée d'un homme qui ne sait plus qui il est... » [64]

Ici, l’antipape Jean-Paul II nous dit que la question de Pilate « qu'est-ce que la vérité » reflète la perplexité d'un homme qui ne sait plus QUI IL EST ! L’antipape Jean-Paul II tentait ici de nous jeter au visage son évangile satanique sorti tout droit de l'Enfer. Il voulait nous en mettre plein la vue que l'homme est la vérité - que chaque homme est réellement le Christ que Pilate ne pouvait pas reconnaître - et que Pilate lui-même (quand il omit de percevoir la vérité qui était en sa présence, la vérité qui est Notre-Seigneur Jésus-Christ) avait échoué à percevoir l’homme qu’il était !

En plus de « la Vérité, » l'un des principaux titres de Notre-Seigneur Jésus-Christ est « le Verbe. »

Jean 1:1 – « Au commencement était le Verbe, et le Verbe était en Dieu, et le Verbe était Dieu. »

L’antipape Jean-Paul II a reconnu ce fait au n° 36 de son encyclique sur le Saint-Esprit.

Jean-Paul II, Encyclique sur le Saint-Esprit ; 18 mai 1986, n° 36 : « ... le reflet du Verbe, Fils éternel. » [65]

Mais voyez comment l’antipape Jean-Paul II appliquait ce titre de Notre-Seigneur à l'homme dans l’article qui suit immédiatement dans cette encyclique.

Jean-Paul II, Encyclique sur le Saint-Esprit, n° 37 : « Nous nous trouvons ici au centre même de ce que l'on pourrait appeler l' “anti-Verbe”, c'est-à-dire l' “anti-vérité”. Ainsi se trouve faussée la vérité de l'homme, à savoir : ce qu'est l'homme... » [66]

Au n° 36 de l'Encyclique sur le Saint-Esprit, l'antipape Jean-Paul II nous disait que Jésus-Christ est le Verbe, le Fils éternel. Mais là, au n° 37 de la même encyclique, l’antipape Jean-Paul II nous dit que l’ « anti-Verbe » et l' « anti-vérité » sont une falsification de la vérité sur l'homme - une falsification au sujet de ce qu’est l'homme. Ceci signifie clairement que l'homme est le Verbe, la vérité, le Fils de Dieu.

15. L'homme est la vie

Dans Jean 14:6, Notre-Seigneur Jésus-Christ s’identifie non seulement comme la voie et la vérité, mais aussi comme la vie.

Jean 14:6 - « Moi je suis la voie, la vérité et la vie... »

Jésus-Christ nous dit qu’Il est la vie. Saint Jean l'Évangéliste confirme cette vérité en décrivant Notre-Seigneur Jésus-Christ comme « le Verbe de vie » et la « vie éternelle » dans sa première épître.

1 Jean 1 – « Ce qui était dès le commencement, ce que nous avons entendu, ce que nous avons vu de nos yeux, ce que nous avons contemplé et touché par nos mains, du Verbe de la vie. (Car la vie s’est manifestée, nous l’avons vue, nous l’attestons, et nous vous l’annonçons, cette vie éternelle qui nous est apparue). »

Dans ce passage intense de la sainte Écriture, saint Jean affirme que Jésus-Christ est la vie éternelle, comme Notre-Seigneur nous l’a dit Lui-même. Mais que dit l’Antéchrist ? Que dit l’Antéchrist sur le passage de la sainte Écriture que nous venons de citer à l’instant (le premier chapitre de la première épître de saint Jean) ?

Antipape Jean-Paul II, Evangelium vitae ; 25 mars 1995, n° 30 : « La signification la plus profonde et la plus originale de cette méditation du message révélé SUR LA VIE HUMAINE a été saisie par l'Apôtre Jean, qui écrit au début de sa première lettre : “Ce qui était dès le commencement, ce que nous avons entendu... du Verbe de vie — car la Vie s'est manifestée : nous l'avons vue, nous en rendons témoignage et nous vous annonçons cette Vie éternelle, qui était tournée vers le Père et qui nous est apparue...” » [67]

Là, l’antipape Jean-Paul II cite mot pour mot le passage d'ouverture de la première épître de saint Jean, où saint Jean décrit entendre et voir Jésus-Christ: le Verbe de vie. Il nous dit que ce passage au sujet de Notre-Seigneur Jésus-Christ, est le message révélé SUR LA VIE HUMAINE ! En aucun cas l’antipape Jean-Paul II n’aurait pu prêcher plus clairement que l’homme est Jésus-Christ.

Et l’antipape Jean-Paul II savait exactement ce qu'il disait quand il attribuait à l'homme ce verset sur Notre-Seigneur, car cinquante articles plus loin, dans la même encyclique Evangelium vitae, l'antipape Jean-Paul II citait à nouveau le même verset de l'Écriture - mais cette fois-ci dans sons sens correct !

Antipape Jean-Paul II, Evangelium vitae, n° 80 : « Ce qui était dès le commencement, ce que nous avons entendu, ce que nous avons vu de nos yeux, ... du Verbe de vie... Jésus est l'unique Évangile : il n'en est pas d'autre que nous proclamions et dont nous témoignions. » [68]

Donc, dans une encyclique, l’antipape Jean-Paul II a cité à deux moments différents les paroles d'ouverture de la première épître de saint Jean ; à un moment il dit que cela nous parle de la vie humaine et de l’autre il dit que cela nous parle de Jésus-Christ. Mais, comme nous l’avons montré, dans la prédication de l'antéchrist ce n'est pas une contradiction. Dans sa prédication, parler de la « vie éternelle » c'est parler de l'homme, et parler de l'homme c’est parler de la « vie éternelle. »

16. Chaque homme est l’Eucharistie

Antipape Jean-Paul II, Angélus ; 29 mai 1983: « La pensée de l'Eucharistie a été présente à chaque rencontre, non seulement parce qu’en elle [dans l’Eucharistie] est contenu ce que la vie de chaque homme a de plus profond... » endnote{L'Osservatore Romano, Éd. anglais, 6 juin 1983, p. 2.\

Site Vatican, Angélus ; 29 mai 1983, ve. italien, n° 3.\ https://www.vatican.va/holy_father/john_paul_ii/angelus/1983/documents/hf_jp-ii_ang_19830529_it.html}

Notre-Seigneur Jésus-Christ - corps, sang, âme et divinité - est contenu dans l’Eucharistie. L’antipape Jean-Paul II dit que ce qui est contenu dans l'Eucharistie est ce que la vie de chaque homme a de plus profond. Cela signifie clairement que chaque homme a le corps, le sang, l’âme et la divinité de Jésus-Christ parce que chaque homme est le Christ.

Antipape Jean-Paul II, Redemptor hominis, n° 20 : « L'Eucharistie est le sacrement dans lequel s'exprime le plus complètement notre être nouveau... » [69]

17. Chaque homme est Christ crucifié

Antipape Jean-Paul II, Homélie ; 11 juin 1982: « Quand nous regardons la croix, nous voyons en elle la passion de l'homme : l'agonie du Christ. » [70]

Antipape Jean-Paul II, Discours ; 28 mars 1982 : « Ma visite pastorale, si proche de la Semaine Sainte, devient ainsi une méditation sur la “Passion du Christ” et sur la “Passion de l'homme”. » [71]

Antipape Jean-Paul II, sur le sens de la souffrance, n° 20 : « En découvrant grâce à la foi la souffrance rédemptrice du Christ, l'homme découvre en même temps en elle ses propres souffrances... » [72]

L'homme ne découvre pas ses propres souffrances dans les souffrances du Christ, parce que l'homme n'est pas le Christ. Mais c'est pourtant ce que prêchait l'Antéchrist Jean-Paul II.

Antipape Jean-Paul II, Discours, au Colisée ; 10 avril 1998 : « Contemplant le Christ mort sur la croix, nous pensons aux injustices et aux souffrances si nombreuses qui prolongent sa Passion en tout lieu de la terre. Je pense aux endroits où l'homme est offensé... » [73]

Quand on contemple le Christ mort sur la Croix, on ne pense pas aux endroits où l'homme est offensé, parce que l'homme n'est pas le Christ crucifié.

Antipape Jean-Paul II, Audience ; 12 jan. 1994 : « Bien que Saint Paul nous rappelle que “le Christ ressuscité d'entre les morts ne meurt plus ; la mort n'a plus aucun pouvoir sur lui” (Rom. 6:9), celle-ci [la mort] continue d’être présente dans l'existence des hommes. Nous sommes témoins d'un processus de mort dans les Balkans, et malheureusement des témoins impuissants de cela. Le Christ continue de mourir au milieu des événements tragiques qui se déroulent dans cette partie du monde, et ceci a fait l'objet de notre réflexion commune ; le Christ continue son agonie dans un si grand nombre de nos frères et sœurs : dans les hommes, les femmes et les enfants, dans le jeune et le vieux, dans tant de chrétiens et de musulmans, dans les croyants et les non-croyants. » [74]

L’antipape Jean-Paul II commence par admettre que la mort n'a plus aucun pouvoir sur le Christ (Rom. 6:9 ). Il nous dit ensuite que la mort continue d'être présente dans l'existence des hommes. Il poursuit en disant que le Christ continue de mourir dans tant de chrétiens et de musulmans, dans les croyants et les non-croyants. Sa pensée n'est pas difficile à suivre : bien que le Christ ne meure plus, l'homme meurt encore - donc, le Christ meurt parce que l'homme est le Christ ! Il insiste même que le Christ continue de mourir dans les musulmans et les non-croyants, ce qui confirme davantage qu'il prêche que l'homme est le Christ.

Antipape Jean-Paul II, Homélie ; 1er oct. 1999 : « Lui, l'Émmanuel, le Dieu-avec-nous, a été crucifié dans les camps de concentration et les goulags, il a connu la souffrance sous les bombardements, dans les tranchées, il a souffert partout où l'homme, où chaque être humain, a été humilié, opprimé et violé dans sa dignité inaliénable. » [75]

Le terme Émmanuel (Dieu-avec-nous) est très spécifique. Il ne s'applique qu’à une personne. Notre-Seigneur Jésus-Christ est l’Émmanuel (Isaïe 7:14; Mat. 1:23). Et Notre-Seigneur Jésus-Christ ne fut crucifié qu’une fois pour nos péchés. En décrivant chaque homme comme l’Émmanuel, l'antipape Jean-Paul II indiquait spécifiquement que chaque homme est Dieu-avec-nous.

Il est évident que l'antipape Jean-Paul II prêchait que chaque homme est le Christ crucifié, le Sauveur du monde. Mais dans son encyclique Evangelium vitae, il y a un endroit particulièrement intéressant à ce sujet, qui démontre la tromperie et la subtilité utilisées par l’Antéchrist dans sa prêche diabolique.

Antipape Jean-Paul II, Evangelium vitae, parlant de l'obscurité le Vendredi Saint, n° 50 : « Mais la splendeur de la Croix n'est pas voilée par cette obscurité ; la Croix se détache même encore plus nettement et plus clairement, et elle apparaît comme le centre, le sens et la fin de toute l'histoire et de toute vie humaine. » [76]

Ici, l'antipape Jean-Paul II dit que la splendeur de la Croix apparaît comme le sens de TOUTE VIE HUMAINE. Gardez ceci en tête en lisant la citation suivante d’Evangelium vitae.

Antipape Jean-Paul II, Evangelium vitae, n° 50 : « Jésus est cloué à la croix... Ainsi se révèle, au temps de son extrême faiblesse, l'identité du Fils de Dieu : sa gloire se manifeste sur la Croix ! » [77]

Ici, l'antipape Jean-Paul II dit que par la gloire sur la Croix, le Fils de Dieu révèle son identité. Mais il vient de nous dire dans l’article précédent que la splendeur de la Croix est le sens de TOUTE VIE HUMAINE ; ce qui signifie par équation logique que le Fils de Dieu = le sens de toute vie humaine. Pour illustrer ceci, examinons encore ses propos.

• La splendeur de la Croix est le sens de toute vie humaine (Evangelium vitae n° 50).

• La splendeur de la Croix révèle le Fils de Dieu (Evangelium vitae n° 50).

• Conclusion : Le Fils de Dieu est le sens de toute vie humaine.

18. L'homme est effectivement Dieu

Antipape Jean-Paul II, Ecclesia in America, n° 29 : « ... la prière. Celle-ci le “conduira peu à peu à acquérir un regard contemplatif sur la réalité, qui lui permettra de reconnaître Dieu à tout moment et en toute chose ; de le contempler en toute personne...” » [78]

Antipape Jean-Paul II, Homélie ; 10 août, 1985: « En consacrant aujourd’hui votre cathédrale, nous désirons ardemment qu’elle devienne un “vrai temple de dieu et des hommes”... » [79]

Cette citation prouve que l'antipape Jean-Paul II prêchait l’adoration de l'homme en tant que Dieu, en réclamant la transformation du temple de Dieu en un temple de DIEU et des HOMMES.

Antipape Jean-Paul II, Homélie ; 9 août 1980 : « ... la première et principale intention de chaque organisation et de chaque état : le respect et l'amour pour l'homme ! » [80]

Antipape Jean-Paul II, Discours ; 13 avril 1979 : « ... la conscience de toute l’humanité pour laquelle - comme elle le proclame - la cause de l’homme est l’objectif principal de tout progrès. » [81]

Antipape Jean-Paul II, Discours, à des universitaires ; 9 sep. 2000 : « Chacun pourrait dire avec l'antique philosophe : “Je cherche l'homme” ! » [82]

Antipape Jean-Paul II, Homélie ; 1er jan. 1986 : « Il est nécessaire que l'homme soit sûr de l'homme. » [83]

Antipape Jean-Paul II, Homélie ; 21 juin 1986 : « Oui, l’homme ! L'Église ne se repose pas tant que l'homme est menacé dans sa dignité ... » [84]

Antipape Jean-Paul II, Message à la Conférence sur la culture ; 10 mars 1986 : « ... l'Orient et l'Occident pourraient se rejoindre pour développer une vision véritablement universelle et humanitaire fondée sur la foi en l'homme. » [85]

Antipape Jean-Paul II, Regina Caeli ; 20 avr. 1980: « ... ils offensent et humilient l'homme : L'homme, la sublime créature de Dieu, qu’on ne peut ni ne doit offenser. » [86]

Rappelez-vous, Nestorius prêchait que Jésus-Christ est deux personnes, le Fils de Dieu et un homme nommé Jésus ; et l’antipape Jean-Paul II faisait pareil, prêchant que chaque homme est deux personnes : le Fils de Dieu et un homme (c.-à-d. du nestorianisme appliqué à chaque homme). Voilà pourquoi dans une seule phrase il peut dire que l'homme est une créature de Dieu, et peut indiquer dans le même temps que l'homme est Dieu, qu’on ne peut ni ne doit offenser.

19. L'homme est l'homme d’en haut

Dans Jean 8:23 nous lisons la chose suivante :

« Il [Jésus] leur disait : Vous, vous êtes d’en bas, moi, je suis d’en haut. Vous êtes de ce monde, moi je ne suis pas de ce monde. Je vous ai donc dit que vous mourriez dans vos péchés ; car si vous ne me croyez pas ce que je suis, vous mourrez dans vos péchés. »

Dans ce puissant verset de l'Évangile de saint Jean, Notre-Seigneur Jésus-Christ se décrit Lui-même comme celui d'en haut. Souvenez-vous en dans les paroles suivantes de l’antipape Jean-Paul II.

Antipape Jean-Paul II, Homélie ; 30 mars 1982 : « En se regardant lui-même, l'homme découvre aussi - comme le dit Christ dans le dialogue avec les Pharisiens - ce qui est “d’en bas” et ce qui est “d’en haut”. L'homme découvre en lui-même (c’est une expérience constante), l'homme “d'en bas” et l'homme “d'en haut”, non pas deux hommes, mais aussi presque deux dimensions du même homme ; de l'homme qui est chacun d’entre nous : moi, toi, lui, elle... » [87]

Ici, l'antipape Jean-Paul II nous dit avec une audace des plus incroyables que chaque homme est l'homme d'en haut et l'homme d'en bas ! Mais dans le passage que commentait l'antipape Jean-Paul II (le dialogue du Christ avec les pharisiens dans Jean 8:23), Jésus se définit Lui-même comme « celui d'en haut » et définit l'homme comme celui « d'en bas. » C’est indéniable que l’antipape Jean-Paul II disait que chaque homme - chacun d’entre nous - est également Christ, l'homme d'en haut dans Jean 8:23 !

20. La vraie réalité de l'homme c’est qu'il est Dieu

Antipape Jean-Paul II, Evangelium vitae, n° 36 : « Quand on ne reconnaît pas Dieu COMME DIEU, on trahit le sens profond de l'homme... » [88]

Cela signifie que le sens profond de l'homme est qu'il est Dieu.

Antipape Jean-Paul II, Discours, à l'Ambassadeur français ; 24 oct. 1998 : « L'humanisme est un idéal commun pour tous les Français ; il déclare que rien n'est plus beau ni plus grand que l'homme... » [89]

Antipape Jean-Paul II, Urbi et orbi ; 25 déc. 1985 : « Qu'est-ce que la Grâce ? La Grâce est précisément la manifestation de Dieu. L’ouverture de Dieu à l'homme. Dieu, tout en restant dans la plénitude de son insondable Être divin, de l'Être Un et Trine, s'ouvre à l'homme, devient un cadeau pour l'homme, dont il est le Créateur et Seigneur. La Grâce est Dieu en tant que “notre Père”. Elle est le Fils de Dieu comme le Fils de la Vierge. Elle est le Saint-Esprit, à l'œuvre dans le cœur humain avec l'abondance infinie de ses dons. La grâce est l’Émmanuel : Dieu avec nous, Dieu au milieu de nous. La grâce est Dieu pour nous dans la nuit de Bethléem, dans la Croix du Calvaire, dans la résurrection, dans l'Eucharistie, dans la Pentecôte, dans l'Église - le Corps du Christ. La Grâce est, aussi, l’homme... » [90]

L’antipape Jean-Paul II nous dit que la grâce est Dieu et que la grâce est aussi l’homme.

Antipape Jean-Paul II, Veritatis splendor ; 6 août 1993, n° 58 : « On n'évaluera jamais comme il le faudrait l'importance de ce dialogue intime de L'HOMME AVEC LUI-MÊME. Mais, en réalité, il s'agit du dialogue de l'homme avec Dieu... » [91]

L'antipape Jean-Paul II dit ici que le dialogue de l'homme avec lui-même est un dialogue de l'homme avec Dieu.

Antipape Jean-Paul II, Veritatis splendor ; 6 août 1993, n° 10 : « Ce qu'est l'homme et ce qu'il doit faire se découvrent au moment où Dieu se révèle lui-même. » [92]

Ici, l'antipape Jean-Paul II nous dit sournoisement que « ce qu’est l'homme » se découvre dès que Dieu se révèle Lui-même, ce qui signifie que ce qu’est l'homme est Dieu Lui-même révélé.

Antipape Jean-Paul II, Encyclique sur le Saint-Esprit ; 18 mai 1986, n° 47 : « ... c'est le mystère de Dieu qui dévoile et éclaire le mystère de l'homme. » [93]

Le mystère de Dieu est que Dieu Est ! Par conséquent, l’antipape Jean-Paul II dit que le mystère de l'homme est dévoilé dans le fait que Dieu Est, ce qui signifie que l'homme est Dieu.

Antipape Jean-Paul II, Audience ; 15 sep. 1982 : « Jérusalem peut devenir aussi la ville de l'homme... » [94]

Antipape Jean-Paul II, Discours, aux évêques du Rwanda ; 17 sep. 1998: « ... leur sang sera une semence évangélique... Ils vous aideront à ne pas perdre espoir en l'homme... » [95]

Antipape Jean-Paul II, Evangelium vitae ; 25 mars 1995, n° 3 : « Aussi toute menace contre la dignité de l'homme et contre sa vie ne peut-elle que toucher le cœur même de l'Église; elle ne peut que l'atteindre au centre de sa foi en l'Incarnation rédemptrice du Fils de Dieu... » [96]

Ici, l’antipape Jean-Paul II dit que toute menace contre la dignité de l’homme ne peut qu'atteindre la foi en l'Incarnation. Et pourquoi ça ? Eh bien, si chaque homme est devenu Dieu dans l'Incarnation, comme le prêchait l’antipape Jean-Paul II, alors toute menace contre l'homme atteint la foi en l'Incarnation.

Antipape Jean-Paul II, Urbi et orbi, 31 mars, 1991: « Que le respect pour l'homme soit total... Toute offense à la personne est une offense à Dieu... » [97]

Antipape Jean-Paul II, Journée mondiale de prière pour la paix (Assise, Italie) ; 24 jan. 2002 : « Offenser l’homme revient en définitive à offenser Dieu. » [98]

Antipape Jean-Paul II, Homélie ; 24 juin 1988 : « ... une créature que Dieu veut rencontrer et avec laquelle il veut dialoguer. Plus encore : Il voudrait rencontrer dans l’homme l’ensemble de la création. » [99]

Ici, l'antipape Jean-Paul II indique qu’on peut trouver dans l'homme l'ensemble de la création.

21. L'homme est le Messie

Antipape Jean-Paul II, Homélie ; 12 sep. 1982 : « Et le sens de la vie humaine, le sens que celle-ci a dans le plan éternel de l'amour, on ne peut la saisir sans ce “concours messianique”, que Jésus de Nazareth a eu un jour avec Pierre et qu’il continue d’avoir avec chaque homme et avec toute l'humanité. Le christianisme est la religion du ‘concours messianique’ avec l’homme et pour l’homme. » [100]

Ici, l'antipape Jean-Paul II dit que Pierre et toute l'humanité ont eu et continuent d’avoir un « concours messianique » avec Jésus-Christ. Le mot Messie signifie « sauveur. » Par conséquent un « concours messianique » est un concours entre sauveurs ! Ce que veut dire cette homélie de l'antipape Jean-Paul II, c'est qu'il existe une compétition entre chaque homme et Jésus-Christ pour savoir qui est le Sauveur ! Et selon l'Antéchrist, l’antipape Jean-Paul II, c'est seulement dans cette compétition messianique qu’on peut saisir le sens de la vie humaine, parce que chaque homme est le Messie.

Antipape Jean-Paul II, Urbi et orbi ; 25 déc. 1987, parlant de Marie, la Mère de Dieu : « En elle est le monde qui attend son Dieu. En elle est la créature complètement ouverte devant son Créateur. En elle est l'histoire de chaque être humain partout sur terre... » [101]

L’Antéchrist Jean-Paul II nous dit que dans la Mère de Dieu il y a l'histoire de chaque être humain. Mais en Marie, il n'y avait que Jésus-Christ, le Fils du Dieu vivant. En disant que chaque être humain partout sur la terre était dans le sein de la Mère de Dieu, l’antipape Jean-Paul II indiquait que chaque être humain sur terre est Jésus-Christ.

22. La nouvelle évangélisation

L’Antéchrist veut évangéliser le monde à l'homme, rendant tout plus humain, parce que selon son évangile, toute l'humanité est le Christ.

Antipape Jean-Paul II, Homélie ; 15 mai 1982 : « L'éducation... se destine à “humaniser” l'homme. » [102]

Antipape Jean-Paul II, Homélie ; 7 juil. 1980 : « Le véritable apôtre de l'Évangile est celui qui humanise et évangélise en même temps... » [103]

Et en essayant de convertir le monde à l'homme en tant que Christ, cet antéchrist assimilait souvent explicitement le fait de devenir « plus humain » avec le fait de devenir « plus divin » ; c'est-à-dire qu’il assimilait explicitement devenir plus semblable à l’homme avec devenir plus semblable à Dieu.

Antipape Jean-Paul II, Discours, aux slovènes ; 18 mai 1996 : « Ainsi, vous contribuerez à la transformation du monde ; vous le rendrez plus humain et, donc, plus divin. » [104]

Là encore, l’antipape Jean-Paul II dit que devenir plus semblable à l’homme est par conséquent devenir plus semblable à Dieu, indiquant que l'homme est Dieu.

Antipape Jean-Paul II, Incarnationis mysterium, n° 2 : « ... l'Église ouvre à chaque être humain la perspective d'être “divinisé” et ainsi de devenir davantage homme. » [105]

Là encore, l’antipape Jean-Paul II dit explicitement que pour devenir plus divin il faut devenir plus humain ; assimilant par conséquent Dieu avec l'homme.

Antipape Jean-Paul II, Discours aux évêques portugais ; 30 nov. 1999 : « En effet, “par son Incarnation, il, le Fils de Dieu, s’est en quelque sorte uni lui-même à tout homme”... la manière de vivre chrétienne donne non seulement sens à ce qui existe, mais ouvre aussi “à chaque être humain la perspective d'être “divinisé” et ainsi de devenir davantage homme”. » [106]

Ici, l’antipape Jean-Paul II assimile être divinisé à devenir davantage humain, et il fonde encore ceci sur l’Incarnation.

23. L'homme doit découvrir qu'il est Dieu

Antipape Jean-Paul II, Homélie ; 6 mars 1988 : « Oui ! Dieu est “jaloux” de ce qui chez lui [élément divin] existe dans l'homme ... “Tu n'auras pas d'autres dieux devant moi. Tu aimeras ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, et de toute tes forces”... Autrement, toi, homme, tu ne te retrouveras pas toi-même ! » [107]

L’antipape Jean-Paul II cite le premier Commandement à propos d'adorer Dieu et dit que si vous n’adorez pas Dieu, vous ne pourrez pas vous retrouver !

Antipape Jean-Paul II, Angélus ; 7 mars 1982 : « Quelle est donc la valeur de l'appel du Christ à la conversion et la croyance en l'Évangile ? Quel sens la réconciliation avec Dieu et la pénitence dans la mission ont dans la mission continue de l'Église ? Cependant, et aussi, avant tout, l'appel est adressé à l'homme, à chaque homme, qu'il peut à nouveau se retrouver ! Qu'il puisse croire en lui-même. » [108]

Quel incroyable discours de l’Angélus, même venant de quelqu’un entièrement possédé par l’esprit antéchrist. Dans ce document, l'antipape Jean-Paul II demande : « Quel est le sens de la réconciliation avec Dieu, » et « Quelle est la valeur de la conversion et la croyance en l'Évangile ? » Il répond à ses propres questions en affirmant que c'est avant tout à l'homme de se retrouver et de croire en lui-même ! Par conséquent, la conversion, la croyance en l'Évangile et la réconciliation avec Dieu est équivalent à l'homme se retrouvant à croire en lui-même. L'homme est Dieu selon la doctrine de l'Antéchrist.

Antipape Jean-Paul II, Ecclesia in America, n° 67 : « ... Jésus Christ, visage humain de Dieu et visage divin de l'homme. » [109]

Antipape Jean-Paul II, Homélie ; 26 fév. 2000 : « En se révélant lui-même sur la montagne et en donnant sa Loi, Dieu révèle l'homme à lui-même. » [110]

Et voilà, l’antipape Jean-Paul II dit ici qu’en se révélant LUI-MÊME sur le Mont Sinaï, Dieu révèle l’homme à lui-même !

24. Le Rosaire de l'homme

Antipape Jean-Paul II, sur le Rosaire ; 16 oct. 2002 : « Celui qui se met à contempler le Christ en faisant mémoire des étapes de sa vie ne peut pas ne pas découvrir aussi en Lui la vérité sur l'homme. » [111]

Ceci signifie que le Christ est la vérité sur l'homme.

Antipape Jean-Paul II, sur le Rosaire ; 16 oct. 2002 : « On peut dire ainsi que chaque mystère du Rosaire, bien médité, éclaire le mystère de l'homme. » [112]

25. L’insondable richesse du Christ constitue le bien de chacun

Éphésiens 3:8 – « À moi, le moindre des saints, a été donnée cette grâce d’annoncer parmi les gentils les richesses incompréhensibles du Christ. »

Dans Éphésiens 3:8, saint Paul dit qu’il a reçu la grâce de prêcher aux païens les richesses incompréhensibles du Christ. Saint Paul faisait allusion aux attributs de Notre-Seigneur Jésus-Christ, le Fils de Dieu. Les attributs du Christ sont incompréhensibles et insondables comme le Fils de Dieu. Mais l’antipape Jean-Paul II nous a dit que les richesses insondables du Christ constituent en fait le bien de chacun.

Antipape Jean-Paul II, Redemptor hominis ; 4 mars 1979, n° 11 : « ... en un mot aider tous les hommes à connaître “l'insondable richesse du Christ”, parce qu'elle est destinée à tout homme ET CONSTITUE LE BIEN DE CHACUN. » [113]

26. Chaque homme est le Christ ressuscité

Antipape Jean-Paul II, Discours, Congrès international sur Jan Hus ; 17 déc. 1999 : « En contemplant la vérité sur l'homme, nous ne pouvons manquer de nous tourner vers la figure du Christ ressuscité. Lui seul incarne parfaitement la vérité de l'homme... » [114]

L’antipape Jean-Paul II ne pouvait être plus direct. Il dit que contempler la vérité sur l'homme revient à se tourner inévitablement vers le Christ ressuscité. La vérité sur l'homme est donc qu’il est Christ ressuscité.

Antipape Jean-Paul II, Regina Caeli ; 28 avril 2002, sur Christ ressuscité : « Son Visage resplendissant de gloire nous révèle dans sa plénitude la vérité de Dieu et la vérité de l'homme. » [115]

Ceci prouve encore une fois la thèse que nous avons établie dans ce chapitre sur la prédication de l’antipape Jean-Paul II. Cela prouve que l'antipape Jean-Paul II était totalement possédé par l'esprit de l'Antéchrist, qu'il prêchait la doctrine même de l'Antéchrist, et que l'un de ses principaux objectifs consistait à remplacer la vérité du Christ (la vérité la plus importante de l’univers) par la vérité de l'homme. Un autre exemple qui se passe de commentaire :

Antipape Jean-Paul II, Discours, aux missionnaires du Précieux Sang ; 14 sep. 2001 : « Et, au moment de Pâques, cette joie a atteint sa plénitude lorsque la lumière de la gloire divine a brillé sur le visage du Seigneur Ressuscité, dont les blessures resplendissent pour toujours comme le soleil. Telle est la vérité sur ce que vous êtes, chers frères... » [116]

27. Antéchrist révélé

Lisez la définition infaillible de Dieu sur l'Antéchrist dans la sainte Écriture :

1 Jean 4:2-3 - « ... Tout esprit qui confesse que Jésus-Christ est venu dans la chair est de Dieu ; Et tout esprit qui détruit Jésus n’est point de Dieu, et celui-là est l’Antéchrist, dont vous avez ouï dire qu’il vient ; or il est déjà dans le monde. »

Notez que l’Antéchrist est un esprit qui était dans le monde à l’époque de saint Jean. Cela signifie que l’Antéchrist rôde ainsi depuis l'époque du Christ. C'est un esprit qui occupe des personnes différentes depuis l'époque du Christ et jusqu'à Son Retour ; mais il y aura une manifestation et une personnification uniques de cet esprit à la fin du monde - au moment même ou juste avant la Seconde Venue - qui sera un signe majeur de la fin des temps. Et que dit la parole de Dieu à propos de cet esprit et personnification de l’Antéchrist ? C’est un esprit qui dissout, détruit Jésus, et qui nie que Jésus est le Christ.

1 Jean 2:22 – « Qui est menteur, sinon celui qui nie que Jésus est le Christ ? Celui-là est l’Antéchrist, qui nie le Père et le Fils. »

Nous avons prouvé que l’enseignement distinctif de l’antipape Jean-Paul II est que le Fils de Dieu s’est dissous dans chaque homme lors de l'Incarnation, faisant de chaque homme un Christ, de ce fait dissolvant Jésus et niant que Jésus soit le Christ. Pour le moins, on peut indiquer que l'antipape Jean-Paul II était totalement possédé par l'esprit de l’Antéchrist et qu'il prêchait exactement la doctrine de l’Antéchrist. Jean-Paul II exemplifiait et personnifiait l'esprit de l’Antéchrist ; ça sortait de lui avec une stupéfiante précision diabolique. Ce qui est aussi fascinant, c’est comment le propre catéchisme de l’antipape Jean-Paul II définit l’Antéchrist :

Antipape Jean-Paul II, Catéchisme de l’Église catholique, n° 675 : « L’imposture religieuse suprême est celle de l’Anti-Christ, c’est-à-dire celle d’un pseudo-messianisme où l’homme se glorifie lui-même à la place de Dieu et de son Messie venu dans la chair. » [117]

Le propre catéchisme de l’antipape Jean-Paul II ne pouvait pas mieux décrire sa doctrine ! Il souligne bien que la tromperie de l’Anti-Christ [Antéchrist] est un pseudo ou faux messianisme où L’HOMME remplace le Fils de Dieu venu dans la chair ! Cette religion anti-Christ [antéchrist] n’est pas seulement prêchée par l’antipape Jean-Paul II comme sa marque distinctive, mais elle est pratiquée dans la liturgie de son Église Vatican II.

En essayant de mettre à mort le Christ dans la Messe et en remplaçant celle-ci par une fausse cérémonie non-catholique, Paul VI représentait en définitive l'accomplissement de l’Antéchrist dans le Vatican, tel que prophétisé par Notre-Dame de La Salette.

Paul VI et Benoît XVI représentaient aussi l'Antéchrist dans le Vatican

Notre-Dame de La Salette ; 19 sep. 1846 : « Rome perdra la foi et deviendra le siège de l'Antéchrist... l'Église sera éclipsée. »

La Nouvelle Messe de l’Église contrefaite Vatican II met l’homme à la place de Dieu – la doctrine de l’Antéchrist – en ayant le prêtre se tournant vers l’homme au lieu de Dieu durant la liturgie ; et en orientant l’ensemble du culte vers l’homme au lieu de Dieu.

La Nouvelle Messe, la liturgie de la fausse Église catholique de l’antipape François, tente d’endoctriner les masses dans l’idolâtrie et le culte de l’homme, tout comme l’antipape Jean-Paul II le prêchait aux gens dans ses encycliques et ses discours.

Bien que Benoît XVI n’enseignait pas la dissolution de Jésus au même degré que Jean-Paul II, c’est assez intéressant de noter qu’il correspondait à l’autre définition de la sainte Écriture pour antéchrist - le déni que Jésus est le Christ ! Benoît XVI représentait l'antéchrist dans le Vatican en mettant sur un pied d’égalité le refus de Jésus-Christ avec l’acceptation de Celui-ci, comme nous l’avons montré.

Benoît XVI, Voici quel est notre Dieu ; 2001, pp. 147-148 : « La Lecture de l’Ancien Testament peut aussi éloigner du Christ : la direction vers lui n’est pas indiquée de manière univoque. Et si les juifs ne peuvent pas estimer qu’il s’accomplit en lui, il ne s’agit pas simplement d’une mauvaise volonté. C’est à cause de l’obscurité des paroles et du rapport tendu entre la figure de Jésus et ces paroles. Jésus leur donne une signification nouvelle et pourtant ce n’est que par lui qu’elles forment un ensemble qui indique une direction et prend une signification. On peut donc, pour de bonnes raisons, refuser au Christ l’Ancien Testament et dire : non, ce n’est pas ce qu’il disait. Mais on peut, pour d’aussi bonnes raisons, le lui attribuer. C’est tout le débat entre les juifs et les chrétiens. » [118]

Jean-Paul II prêchait la dissolution de Jésus (une définition de l'Écriture pour l’Antéchrist), tandis que Benoît XVI prêchait que Jésus pourrait ne pas être le Christ (la seconde définition d’Antéchrist) ! Ainsi, la prophétie de Notre-Dame a été remplie. La secte Vatican II est la Contre-Église de l'Antéchrist ; elle fut installée par une série d’antéchrists prêchant un nouvel évangile de respect des fausses religions, d'indifférentisme religieux, d'acceptation des fausses divinités orientales, d'acceptation des hérésies protestantes et orthodoxes orientales - ce qui résulta en un désert spirituel et une myriade de fruits pourris.

Les catholiques devraient prendre à cœur ces avertissements prophétiques que le Ciel nous a donnés, lesquels ont clairement prévu nos jours. Nous devrions avoir confiance en sachant que Dieu est toujours avec Son Église, comme Il le sera jusqu'à la consommation du siècle (Mat. 28), et Il ne permettra jamais qu’elle soit complètement détruite ou tombe dans quelqu’erreur. Il demeurera toujours un restant de catholiques fidèle à l’ensemble du dépôt de la foi et ne badinant pas avec l'hérésie, même si Dieu a permis que Satan, en punition des péchés des hommes dans ces derniers jours, envahisse et s’empare des innombrables écoles, séminaires, collèges, universités, chapelles et bâtiments qui appartenaient autrefois à la véritable Église catholique.

Dieu a permis que Satan s’accapare ces structures et y implante une religion apostate qui n’est pas catholique, mais qui en garde le nom. Nous devons nous opposer et n’avoir aucun lien avec cette fausse Église catholique, créée par Satan. Nous ne devons avoir aucun lien avec sa fausse Messe, ses faux sacrements, ses antipapes hérétiques et ses « évêques. » Nous devons nous informer, nous et les autres, des positions correctes à ce sujet, fondées sur l'enseignement de l'Église catholique. Nous devons essayer de ramener le plus de personnes possible dans la véritable Église catholique, fondée par Jésus-Christ, laquelle ne sera jamais détruite ; mais elle a été réduite à une poignée de personnes dans cette période de la Grande Apostasie, et tous doivent y appartenir pour être sauvés.

En plus de rejeter complètement ses hérésies, son faux concile et ses antipapes, que peuvent faire les catholiques dans cette situation ?

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Notes :